L'économie participave, Écopar
Souvent lorsqu’une personne comme moi critique le système économique qu’est le capitalisme contemporain, je sais que plusieurs personnes se disent : y veut revenir au communisme ? Y’a rien d’autre qui marche que le capitalisme faque ferme ta gueule…
Ces personnes ont raison sur un point et ont tort sur un autre : la plupart des anti-capitalistes ne font que critiquer sans offrir de solution de rechange, pourtant : il existe une alternative désirable au capitalisme qui n’a rien à voir avec le communisme et c’est l’économie participative, l’écopar.
La paternité de l’écopar revient à Robin Hahnel et à Michael Albert. Le 27 juillet dernier, Albert a publié un article sur l’écopar dans le journal allemand Frankfurter Rundschau, un quotidien auquel je suis abonné depuis maintenant 16 ans.
Commençons par déballer rapidement les critiques du capitalisme pour ensuite couvrir l’essentiel de l’économie participative.
Le capitalisme détruit la solidarité entre les personnes et les peuples, homogénéise la diversité, efface l’équité et impose une stricte hiérarchie entre les classes sociales.
Le capitalisme donne tout le pouvoir et toutes les opportunités aux personnes en haut de l’échelle sociale et toutes les contraintes et les souffrances aux personnes en bas de l’échelle.
Les institutions du capitalisme imposent un comportement horrible même parmi les citoyens les plus moraux. C’est une économie où non seulement les gentils finissent toujours derniers, mais où les ordures de la société s’élèvent vers les hautes sphères, par exemple à la Maison blanche.
L’économie participative ou écopar, est une autre façon d’organiser notre vie économique.
Dans une écopar, tous les participants auront des revenus, des circonstances, des opportunités et des responsabilités équitables. L’écopar élimine la création artificielle de classes sociales.
L’écopar produit de la solidarité. Même une personne asociale n’aura pas le choix d’être concerné par le bien-être des autres si elle souhaite prospérer.
L’écopar diversifie les rendements et génère une distribution équitable basée sur une rémunération qui paie une personne selon le nombre d’heures et la difficulté de leur taĉhes.
La vie économique sera organisée de manière à ce que chaque personne ait un mot à dire sur ce qui sera produit, avec quels moyens, le tout en proportion qu’elle est affectée par de telles décisions.
En d’autres mots, comme on peut voir, l’écopar est basée sur d’autres valeurs que le capitalisme et pour faire la promotion de ces valeurs l’écopar incorpore d’autres institutions économiques.
Comme des conseils de travailleurs et de producteurs. Fini le temps des propriétaires qui décident de tout.
L’écopar n’aura plus d’emplois comme aujourd’hui, mais plutôt des ensembles équilibrés de taĉhes, ce qui veut dire que la journée de travail de chaque personne consiste en un mélange de tâches calibré de manière à offrir essentiellement les mêmes conditions pour chacun.
Il n’y aurait plus de classe de propriétaire, ni de coordonnateurs. Une écopar n’aura que des travailleurs et des consommateurs qui coopéreront avec créativité pour subvenir aux besoins de tous.
L’économie participative n’aura donc plus de place pour des marchés qui nous lancent quotidiennement les uns contre les autres.
Voilà. C’était très sommaire, mais un aperçu de ce qui ne fonctionne pas avec le capitalisme et des caractéristiques d’une alternative envisageable : l’économie participative basé sur les valeurs comme la solidarité, l’équité, la diversité, et l’autogestion.
Pour ceux et celles que ça intéresse, je donne des conférences d’une heure et demie où j’explique tout ça beaucoup plus en détails…vous n’avez qu’à me contacter à lalevee893@yahoo.ca
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