27 avril 2007

LA LEVÉE 25 AVRIL 2007

AVEC DES AMIS COMME ÇA...

Les libéraux auront finalement mordu la poussière, mardi, dans leur tentative de forcer la main du gouvernement de retirer les troupes canadiennes en Afghanistan dès février 2009 et d'aviser dès maintenant l'OTAN de cette intention du Canada.
La motion libérale, battue 150 votes contre 134, a obtenu l'appui du Bloc québécois. Les libéraux n'ont, par contre, pas été en mesure de convaincre les députés du Nouveau Parti démocratique, qui considèrent que les troupes devraient revenir au Canada dès maintenant.

L'appui du NPD aurait pu faire pencher la balance en faveur de la mesure.
Le vote survient au moment où la firme Ipsos Reid dévoile un sondage indiquant que près des deux tiers des Canadiens (63 pour cent) souhaiteraient que la mission canadienne se termine en février 2009

Au printemps 2006, le gouvernement avait réussi à faire adopter in extremis (149 contre 145) aux Communes une motion prolongeant la mission canadienne en Afghanistan jusqu'en février 2009. Depuis, les conservateurs répètent qu'ils se réservent le droit de prolonger encore un peu plus le déploiement.

Selon ce sondage de l'Institut Ipsos pour le compte du groupe CanWest, 52% des Canadiens appuient la mission de l'armée canadienne dans le sud de l'Afghanistan où elle lutte contre les talibans.

Il s'agit d'une augmentation de huit points depuis le dernier sondage en novembre dernier, souligne l'institut.

Le soutien à la mission canadienne dans le sud de l'Afghanistan atteint un sommet (66%) dans le fief conservateur de l'Alberta, alors que le Québec ferme la marche des provinces canadiennes avec un soutien limité à 37%.

En attendant 2009 et le retrait de nos troupes de l’Afghanistan, on peut regarder comment du côté de la frontière pakistanaise on fourni du support aux insurgés talibans…

Rappelons que sans l’appui à grande échelle du Pakistan, il aurait été pratiquement impossible pour les Talibans de prendre le pouvoir en Afghanistan.

Vu les liens ethniques des deux côtés de la frontière le Pakistan a armé différentes factions en Afghanistan depuis plus de 40 ans.

C’est bien connu que la frontière entre le Pakistan et l’Afghanistan est une parfaite passoire, et d’importants clans dans la région continue d’appuyer les talibans…

Géo-stratégiquement disons que le Pakistan a toujours préféré un Afghanistan faible et divisé… ils ont surtout peur que leur voisin du haut tombe sous le contrôle de l’Iran ou de la Russie…

D’autant plus que le Pakistan craint la montée des forces nationalistes Pashtun des deux côtés de la frontière qui menace de prendre contrôle de cette partie de leur territoire…

Pour les déconcentrer, le Pakistan a appuyé les forces islamistes de la région, vu qu’ils ont des visées plus théocratiques que nationaliste…

Hier c’était les troupes soviétiques, et aujourd’hui ce sont les troupes de l’OTAN, le Canada jouant un rôle important comme vous le savez, qui sont victimes des attaques lancées du côté pakistanais de la frontière.

Pourtant, Washington et Islamabad s’entendent assez bien depuis plusieurs années, mais cette étroite collaboration ne s’est pas rendue jusque sur le terrain où le leadership taliban se cache dans les montagnes du Pakistan sans trop être inquiétés…

Alors on peut se poser des questions à savoir pourquoi Washington n’est pas plus sur le cas du Pakistan, comme les Etats-Unis sont sur le cas de l’Iran qui donne un coup de mains aux insurgés irakiens…

La réponse c’est que le Pakistan est une puissance nucléaire, c’est un État qui contre-balance le pouvoir en Asie contre la Chine, l’Inde et le Japon. Les Etats-Unis ne peuvent pas se permettre de se mettre le Pakistan à dos, même si c’est au coût de la vie de nos soldats en Afghanistan.

Donc nos soldats sont engages dans une guerre sale où un suppose allié joue un double rôle… Washington veut donc que l’OTAN fasse de son mieux dans le sud de l’Afghanistan, même si les talibans revitalisés augmentent les dégâts avec l’aide du Pakistan…

La mort de soldats canadiens a aussi l’effet bénéfique que le public américain s’en fout pas mal…

Alors encore une fois, on peut demander à notre bon gouvernement Harper pourquoi cet engagement de nos troupes en Afghanistan? Qu’est-ce que l’on défend? Et surtout, que fait le Pakistan pour nous aider… ou pire, pour aider les talibans à reprendre le contrôle de leur pays…?


PLAN COLOMBIE 2 : THIS TIME IT'S PERSONAL

Vous ne serez peut-être pas surpris d'apprendre que le pays d'Amérique latine qui reçoit le plus d'aide financière et militaire depuis les années 1990 est aussi le pays qui résiste au virage à gauche du continent, l'État qui respecte le moins les droits de la personne, j'ai nommé la Colombie.


Le pays connait une guerre civile à différents niveaux depuis 1854, pas longtemps après son indépendance...

En ce moment des groupes paramilitaires de droites s'appelant les aigles noires s'en prennent aux familles des gens qui travaillent pour les droits humains en Colombie... disons que la violence et les menaces de la part de groupes paramilitaires ayant comme racine des causes politiques sont chose commune là-bas.

C'est tellement incontournable, semble-t-il, que la transnationale Chiquita doit payer une amende de 25 millions de dollars pour avoir donné de l'argent à des groupes paramilitaires, entre les années 1997 et 2004, des groupes que le département d'état US a classé dans sa liste d'organisations terroriste..

Mais le pire contribueur à la terreur en Colombie demeure paradoxalement Washington qui depuis 2000 avec son fameux plan Colombie à envoyé 4.7 milliards au gouvernement Colombien pour sa supposé guerre à la drogue.

Est-ce que l'exportation de la cocaïne vers les ÉU s'en est trouvé éliminé pour autant? Pas du tout, même les ventes n'ont jamais été aussi bonne! La guerre à la drogue, comme au terrorisme, sera toujours vouée à l'échec.

Pas un sous de ces 4.7 milliards ont été investi pour alléger la pauvreté en Colombie, mais tout ça va plutôt entre les mains de l'armée archi corrompu... qui a des liens étroits avec les groupes paramilitaires de droite.

En ce moment neuf membre du congrès colombien sont en prison à cause de leur connections aux paramilitaires, des sources solides affirment même que 35% du congrès serait contrôlé par les paramilitaires...

Donc ces fameux paramilitaires s'en prennent essentiellement aux colombiens qui tentent de lutter pour leur droits... aux point de les éliminer...

La Colombie est effectivement l'endroit le plus dangereux au monde pour être syndicaliste... en 2004 145 syndicalistes ont été assassinés... et 99 d'entre eux étaient en Colombie. Ce qui élève le nombre à 400 depuis que Uribe est a pris le pouvoir en 2002.

Pourtant le gouvernement de la Colombie affirme avoir démobilisé 30 000 paramilitaires et collecté quelques 16 000 armes.

Mais de ces groupes, peut-être 2% seront jugés pour leur crimes...

Et là il y a le plan Colombie 2 qui s'en vient pour 2008... plusieurs en Colombie ont demandé que cette fois ci plus du 2/3 des fonds aillent vers de l'aide non-militaire... et la réaction de Washington a été de marquer 80% des nouveaux fonds pour de l'aide militaire!

Pourtant il y a des groupes qui luttent contre cette tendance à la poursuite de la militarisation de la Colombie : Witness for peace, un groupe non partisan qui travaille à créer des liens entre les différents partis en Colombie, les encourageant à investir dans les programmes sociaux plutôt que l'éradication des champs de coca et la répression.

Une piste de solution pour réduire la violence et l'inégalité en Colombie sera la réforme agraire, car ça enlèvera du pouvoir aux organisations qui contribuent aux paramilitaires... tout en donnant de l'espoir aux paysans qui veulent cultiver autre chose que la coca...

IPODS AU DEPOTOIR

On parle beaucoup de la protection de l'environnement dernièrement, avec la journée de la terre dimanche dernier... et malheureusement ce qui manquait dans les discours c'est une critique sévère de notre modèle économique : le capitalisme contemporain...

Comme a écrit Pierre Foglia, l'écologie est insoluble dans le capitalisme, c'est-à-dire, tant que nous avons une économie basée exclusivement sur les droits des acheteurs et des vendeurs de faire ce qu'ils veulent entre eux sans tenir compte des externalités de leurs échanges, la terre sera de plus en plus malade.

Un des problèmes majeurs du capitalisme est l'obsolescence planifiée... vu que les grands investisseurs veulent un retour sur les fonds qu'ils ont mis de l'avant dans le plus court laps de temps possible, dans la chaîne de production, l s'arrange pour faire des produits qui deviendront rapidement inutiles afin de forcer les consommateurs à en acheter à nouveau.

Le fameux Ipod, dont on a vendu le 100 millionième il y a quelques semaines, ne fait pas exception à la règle.

Eh oui, Apple est un champion de l'obsolescence, aussi. Lorsque votre Ipod brise, vous devez vous en procurer un autre... ou même s'il ne se brise pas, attendez vous à devoir le remplacer dans 13 mois.

Après 13 mois d'utilisation quotidienne, la batterie de lithium du Ipod perd la moitié de sa capacité. Essentiellement, même si votre Ipod vous a coûté 350$, c'est un objet fait pour être jetable après usage.

On peut toujours changer la batterie, mais Apple a eu l'idée de génie de scellé la batterie dans le Ipod, coût de remplacement 65$... pire, ça prend quelques semaines avant que Apple vous envoie un nouveau Ipod vierge... donc vous devrez le remplir à nouveau de vos tounes préférées...

Mais le déclin de la batterie est qu'une seule des manières qu'Apple planifie l'obsolescence : Steve Jobs a même dit : si vous voulez le plus récent et meilleur Ipod vous devez en acheter un nouveau au moins une fois par année...

C'est symptomatique du problème informatique et électronique, dont les produits remplisse nos dépotoirs... saviez-vous que ça prend au moins une tonne de matériel pour produire un seul ordinateur?

Les nouveaux systèmes Vista de Microsoft rendront effectivement la plupart des PC inutilisable... et ils prendront le bord du trottoir.

D'ici 2009 lorsque le signal télévisuel prendra vraiment le virage numérique, des centaines de millions de tv deviendront aussi des objets jetables après usage.
Et pendant ce temps là, cette année, le 3 milliardième cellulaire, avec une durée de vie de 18 mois, verra le jour.... avant de prendre sa place dans le dépotoir.

Alors les gadgets électroniques ont beau représenter que 2% des ordures dans les dépotoires... mais en échange elle équivalent à 70% des produits toxiques qui en émanent.

Pour en savoir plus sur l'obsolescence planifiée, je vous conseille de lire l'essai de Giles Slade, auteur de Made to Break: Technology and Obsolescence in America.


ONU ET MINIERES CANADA

Le comité des nations unies sur l'élimination de la discrimination raciale a crée un précédent dernièrement en disant au Canada de rappelé ses compagnies minières qui exploitent des territoires autochtones aux ÉU.

C'était en réponse à une pétition du Western Shoshone Defense Project qui n'aiment pas trop le comportement de nos cies minières dans leur territoire...

Dans la pétition, la nation Shoshone accusait nos entreprises de transgresser leurs droits économiques, social et culturel... ainsi que la santé publique.

La pétition visait spécifiquement Barrick Gold Corporation... avec ces toxines de mercure et de cyanure qui décapent les montagnes à la recherche de l'or mais qui finissent dans les cours d'eau...

L'exploitation de mines aurifères exige aussi de vastes quantités d'eau qui assèchent les nappes phréatiques...

La mine à Betze utilise 70 000 gallons d'eau par minute... et dire qu'il y a six compagnies aurifères qui exploitent le territoire Shoshone... disons qu'on comprend ce qui a motivé leur pétition!

Donc on se base sur le traité contre la discrimination raciale pour faire valoir ses droits, et c'est à partir de ce traité que le Canada a signé que l'ONU base son blâme contre nos entreprises minières.

Est-ce que le Canada mettra en application les recommandations du comité des nations unies sur l'élimination de la discrimination raciale?

Un rapport publié par les tables rondes sur la responsabilité sociale des industries minières dans les pays en voie de développement le 29 mars dernier semble indiqué une volonté politique de contrôler un peu nos cies minières qui saccagent les territoires de peuples autochtones qui, bien sûr, ne seront jamais compensés proprement pour leurs pertes...

18 avril 2007

LA LEVÉE 11 AVRIL 2007

VIMY

Au cours de la fin de semaine de Pâques vous avez sûrement entendu parler des événements entourant le 90e anniversaire de la boucherie, pardon, de la bataille de Vimy où 3600 soldats canadiens sont morts en quelques jours seulement...
En parallèle, dimanche, six soldats sont tombés victimes des insurgés en Afghanistan... ce qui a fait dire des stupidités à Peter McKay dans le genre, aujourd'hui comme à cette époque nos soldats se sacrifient pour notre liberté...
Ridicule : on ne défend pas notre liberté en Afghanistan, mais on donne plutôt un coup de main à nos voisins du sud à s'approprier les hydrocarbures en Asie centrale...
Et pour Vimy, oui c'est bien que l'on rende hommage à la chaire à canon, les vaillants soldats morts dans à cause d'une stratégie militaire pathétique...
Oui cette bataille a délogé les Allemands de Vimy, mais le champs de bataille avait un aspect lunaire donc il n'y avait pas moyen de poursuivre les Allemands avec de l'artillerie lourde.
Donc les 3600 soldats canadiens sont morts pour pas grand chose, dans le fond... le carnage s'est poursuivi malgré leur sacrifice pour notre liberté.
La première guerre n'avait pas de sens, sauf de mener au prochain 20 ans plus tard...
Ce qui me lève le coeur c'est que l'on rende hommage aux soldats morts à Vimy, des vies gaspillées dans une boucherie insensée, pour justifier d'autres pertes de vies en Afghanistan...
Est-ce que le sacrifice de vie est valable en Afghanistan? Comme à Vimy, la réponse est clairement non.
Et on verra, après la musique, que comme à Vimy, l'effort de guerre des Canadiens à Kandhahar ne fait que changer le mal de place... au coût de la vie de nos soldats, mais surtout au coût de la vie des Afghans qui commencent à s'ennuyer de la belle époque paisible lorsque les Talibans contrôlaient le pays...

NOSTALGIE POUR LES TALIBANS

La semaine dernière, le président Afghan, ancien cadre de la pétrolière Unilocal Hamid Karzai a avoué pour la première fois qu'il tient des pourparlers avec les insurgés taliban qui font un comeback depuis plusieurs mois.
La faillite des forces de l'OTAN, des troupes canadiennes, d'amener la sécurité et le développement, surtout l'accumulation de victimes civils aux mains de nos troupes, fait en sorte que nous pardons l'appui populaire à Kandahar, région sous contrôle de nos soldats.
La région de Kandahar est rapidement devenu l'une des plus dangereuses de l'Afghanistan...
Les attaques suicides sont chose commune, et au cours des derniers mois des soldats nerveux de l'OTAN ont ouvert le feu sur des citoyens qu'ils croyaient sur le point de se faire exploser...
... et maintenant peu importe qui est responsable de la violence, la population locale blâme presque inévitablement les troupes qui occupent leur pays... même des Afghans modérés affirment maintenant vouloir se joindre au mouvement d'insurection...
Le gouvernement britannique a beau qualifié les taliban de terroristes et d'extrêmistes, mais de plus en plus les gens de Kandahar les associent avec la sécurité.
Avant l'invasion de 2001, il était possible de marcher dans les rues de la capitale du moment que l'on se pliait avec leurs règles ridicules, leur version de la loi islamique...
Rappelons que les taliban s'étaient installé justement au cours des années 1990 en réponse à l'insécurité, pour instaurer la loi et l'ordre.
Un récent sondage du Senlis Council de Bruxell démontre que l'appui de la population envers le taliban vient de monter à 27%... et seulement 19% des citoyens des provinces de Kandahar et de Helmand trouvent que les troupes de l'OTAN ont amélioré la sécurité et le développement dans leur pays.
Ce que je dis, essentiellement, c'est tout comme à Vimy il y a 90 ans, la stratégie militaire s'avère la pire possible. La guerre, l'armée c'est fait pour tuer du monde, des insurgés, des civils et nos soldats...
La seule manière de contribuer à la paix, la sécurité et le développement, n'est pas par les bombes et les mitraillettes - encore moins en envahissant un pays pour faciliter la construction d'un pipeline qui ouvre l'accès aux hydrocarbures de l'Asie centrale - mais plutôt par l'aide au développement, l'aide à la société civile étrangère, les sanctions pour le non respect de la charte des droits humains de l'ONU....

TILMA

Pour les nombreux progressistes qui écoutent l'émission je sais que le choc de la victoire libréral adéquiste est encore difficile à prendre, mais je suis ici pour vous rappeler à quel point il faut rester vigilant...

Le 30 mars dernier le gouvernement fédéral a tenu une conférence sur les défis et les opportunités des échanges entre provinces.

On semblait dire que plus les barrières aux échanges tomberaient mieux se portera l'économie canadienne...

Pourtant les économistes et analystes s'entendent pour dire que les barrières existantes sont relativement minuscules par rapport à l'ensemble de nos échanges, en capitaux et en travailleurs.

Pourtant, la colombie britannique et l'alberta viennent de mettre en application, le 1 avril dernier, TILMA, le trade, investment, labour and mobility agreement, un genre de ZLÉA des provinces, un autre traité qui met le pouvoir des entreprises et de la finance avant le pouvoir citoyen...

Alors même s'il y a quasi consensus que l'échange de biens, de capitaux et de travailleurs entre les provinces ne sont pas handicapés par les règles existantes, on tient dans l'ouest à abbatre toutes les barrières à l'échange, comme appliquer les règles de l'OMC qui favorisent nettement le capital au-dessus de la démocratie.
Ce qu'on dit aussi c'est qu'il faudra que l'on approfondisse l'intégration entre provinces si on veut mieux s'intégrer aux ÉU.
Ce qui est étrange puisque les barrières à l'échange entre les États américains sont bien plus strictes que les barrières entre les provinces...
L'économie canadienne c'est les matières premières, c'est Bombardier et d'autres manufacturiers de la haute technologie qui s'alivent à l'idée d'avoir un libre accès au marché américain... dont les lucratifs contrats de l'armée américaine.
Alors cher auditeur faudra s'attendre à ce que Jean ou Mario fassent écho à tout ça et demandent l'application d'une TILMA chez nous, qui comme l'ALENA mat les intérêts des investisseurs avant la volonté démocratique des citoyens.

Dans son récent budget, le gouvernement Harper a clairement indiqué son intention d'appliquer les clauses du trade, investment and labour mobility agreement d'une manière plus large dans la fédération.

Donc on cherchera à éradiquer les mesures que l'on juge qui nuient à l'investissement, donc nécessairement dès qu’un règlement municipal sera jugé nuisible à l’investissement et le profit, comme des mesures pour protéger l’environnement ou des mesures visant à garantir certains services sociaux, bien le couperet risque de tomber.

Rappelons que le rôle du gouvernement municipal c’est de veiller à la qualité de vie de ses citoyens, mais TILMA pourrait dramatiquement réduire ce pouvoir là.

Alors oui lors du dernier budget le gouvernement Harper semble avoir remis un peu d’autonomie au Québec en s’attaquant au déséquilibre fiscal, mais prenez garde, si on n’est pas vigilant, se seront ceux qui ont le capital qui possèderons la souveraineté totale.

LA LEVÉE 4 AVRIL 2007

SOLDATS BRITANNIQUES EN IRAN

Peut-être juste à temps pour Pâques…

L’Iran vient de remettre l’amnistie aux 15 marines britanniques qu’il tenait pour avoir traverser les eaux iraniennes…

Je ne sais pas si vous regardez les nouvelles aux États-Unis : CNN, FOX, CBS et ABC mais avant chaque intervention de l’armée US à l’étranger les medias US agissent toujours avec la même espèce d’unité qui lève le cœur…

… et là la façon que l’on a traité cette détention des 15 marines britanniques qui auraient ou qui n’auraient pas violé le territoire marin iranien est un .écho directe de comment ils appelaient presque au bombardement de l’Irak en mars 2003.

Les Britanniques refusent de concéder la possibilité que leur soldats auraient traversés les eaux iraniennes et maintenant on se prépare à la confrontation.

Et il existe un veritable danger que cet incident dépendamment de son développement soit le dernier geste de fidélité de Tony Blair envers George Bush.

Mais les répercussions d’une intervention militaire en Iran s’étendraient bien plus loin que le Moyen Orient… les Russes et les Chinois verraient d’un fort mauvais œil une attaque sur l’Iran… surtout que le monde entier connaît la véritable intention : prendre le contrôle du pétrole.

Oui, encore, il est possible de croire chaque camp à savoir ou étaient les marines britanniques : dans les eaux de l’Irak ou de l’Iran. Le gros problème c’est que l’on ne sait pas exactement comment se séparent les territoires marins.
Mais Blair se dit ultimement confiant que ses soldats étaient du bon côté de la frontière marine… Et ce manque de doute est assez pour nous donner une idée de son intention, à la fin…
Le gros problème, ce qui montre qu’il y a anguille sous roche, c’est la frontière maritime montré au monde par le gouvernement britannique sur sa propre carte n’existe pas.
Cette frontière a été tracé par les britanniques eux-mêmes. Seule l’Irak et l’Iran peuvent s’entendre sur la véritable bordure… et ils ne l’ont jamais fait officiellement dans le Golfe.
Donc leur frontière est fausse et elle ne fait aucunement force de loi… Et de toute façon, l’attitude ultra-provocante de la GB est totalement incorrect.
… un peu plus d’humilité, et affirmer haut et fort que cette frontière est encore sous dispute aurait calmer le jeu et probablement retourné les soldats à bon port.
La question que l’on doit se poser c’est qu’est-ce que l’on vise exactement avec tout ce bruit d’indignation sauf le plus haut niveau de propagande?
On peut faire le lien avec ce qui a precede l’invasion de l’Irak… les memos secrets dévoilés des conversations entre Blair et Bush le 31 janvier 2003 ou on discutait de manières clandestines pour justifier l’attaque…
Donc les extrémistes iraniens et anglo-américains s’énervent beaucoup trop avec cette histoire… et d’un côté comme de l’autre faudra délester un peu de sa fierté pour résoudre tout ça paisiblement.
Et oui faudra que ça vienne des britanniques : car on oublie un peu trop vite que l’Iran est une superpuissance de la région, et non pas une nation brisée et affaiblie comme l’était l’Irak.

DÉCLIN DES GRANDS PRÉDATEURS MARINS

Le documentaire Sharkwater de Rob Stewart… est à l’affiche présentement à Montréal et je vous recommande d’y aller… Traite de la chasse abusive des requins, un animal nécessaire à l’équilibre des écosystèmes marins.

La chasse aux prédateurs des mers ressemble au génocide des loups il n’y a pas si longtemps…

Car oui, si les requins et les autres prédateurs des mers étaient des animaux terrestres on n’accepterait jamais le traitement que leur réserve les chasseurs…

Les grands requins, les thons géants, les espadons mériteraient qu’on les traite avec le même respect que les pandas géants ou les autres animaux en voie de disparition.

Cette semaine une étude sortie dans la revue science révélait la chute drastique des prédateurs des mers… depuis 1972 les grands requins et les autres grands prédateurs ont disparu à un taux de 90%

Alors que l’on se scandalize, avec raison, de l’abattage de rhinoceros pour leur corne, ou les défenses d’éléphant… on devrait l’être tout autant pour les 70 millions pour leur nageoires.

Le rapport de science dévoile que la disparition des grands requins dans l’ouest de l’atlantique à directement affecté le taux des mollusques et crustacés, car n’ayant plus à craindre leur prédateurs principal, les raies ont multiplié leur nombre par 10.

Les deux regions du monde à exploiter le requin sont l’asie de l’est ou la soupe aux nageoires de requins et un plat de luxe…

Et en Espagne, ou on défend ardemment le droit à l’éradication des requins comme le fait le Japon avec la chasse aux baleines… En fait en Espagne on a multiplié par 9 sa chasse aux requins depuis les années 1990.

Historiquement, on dirait que vu que les poissons sont sous l’eau, ils n’ont pas droit au même traitement que les animaux terrestres… la preuve, même s’il y a beaucoup plus d’espèces de poissons, la convention international sur l’échange d’espèce en danger protège 654 mammifères et seulement 77 espèces de poisson.

Et si rien n’est fait, si on continue comme ça, une autre étude de science suggère que d’ici 2050 on aura épuisé les stock marin…

Non seulement cela est catastrophique pour l’équilibre des systèmes écologiques, mais l’humain perdra là sa source irremplaçable d’oméga 3 qui fait en sorte que nos cerveaux fonctionnent…

Passé un certain point de non retour rien ne pourra être fait pour ramener l’équilibre… on a une idée de ce qui pourrait arriver en regardant les cotes de la Namibie… les poissons ayant disparus à cause de la sur exploitation, les méduses contrôlent maintenant le territoire… et les méduses se nourrissent d’œufs et de larves des poissons restant…

Alors voilà un autre point de non retour, comme les changements climatiques, que nous sommes sur le point de traverser si on ne s’active pas pour changer en profondeur des pratiques commerciales suicidaires…







HISTOIRE DES VOITURES PIÉGÉES À LA BOMBE

Un très bon livre à lire si vous voulez un apercu sur notre mode de vie est Le livre noir de l’automobile de Richard Bergeron, le chef de Projet Montréal…

On comprend que l’automobile à pour toujours changer le monde dans lequel on vit, pour le meilleur mais surtout pour le pire…

Un nouvel essai nous montre un autre aspect de l’impact de l’automobile : celui de Mike Davis, Buda’s Wagon : a brief history of the car bomb.

Qui relate les incidents meurtrier liés au fait de remplir une voiture de bombes et les groupes qui ont utilisé cette technique à travers le siècle.

Le titre vient de l’attentat de l’anarchiste Marco Buda sur Wall Street à la fin des années 1920.

Selon Davis, cette attentat était la naissance des forces de l’air des pauvres, les forces aériennes ont le rappelle tue de manière tout aussi aléatoire que le fait les voitures piégés à la bombe.

Vous serez surpris d’apprendre que les origins modernes de la voiture-bombe vient de la tactique principale du groupe terroriste zioniste connu sous le nom de la gang Stern.

Cette série de voitures bombe sont à l’origine de la naissance de l’État d’Israel, une campagne de terreur qui visait à nettoyer les territoires palestiniens d’arabes…

Pas pour rien que les voitures bombes ont été depuis toujours une des tactiques préférés de la résistance palestienne.

La CIA a aussi une connaissance intime de la voiture bombe, l’utilisant à profusion pour ses propres campagnes de terreur, entre autre en Afghanistan au cours des années 1980

L’essai de Mike Davis, Buda’s Wagon : a brief history of the car bomb, ne fait pas bien sûr l’apologie de cette tactique qu’il trouve et nous aussi, moralement répugnant.

Tout comme le fait de lancer des bombardements aériens sur des secteurs civils pauvres comme l’a fait les ÉU en Indochine, en Serbie et en Irak, la Russie dans les territoires Tchétchènes…

La leçon principale du livre de Davis est celle ci : celui qui annonce une guerre au terrorisme, doit lui même devenir un terroriste…




BUDGET HARPER

La poussière est tombée depuis la campagne électorale et c’est peut-être un bon moment pour revenir sur le dernier budget du gouvernement Harper.

Un aspect fascinant de ce budget qui donnait des cadeaux à tout le monde c’est la réaction très positive du patronat canadien.

Rappelons que le but de ce budget était de faire croire aux canadiens que le parti conservateur n’est pas le parti d’extrême droite que l’on connaissait alors qu’il était le Reform parti de Preston Manning.

On tente donc de prendre la place au centre qui appartenait depuis 13 ans aux Libéraux.

Mais la classe des affaires applaudit ce budget tellement fort que cela en devient suspect: surtout si l’on compare les réactions aux budgets assez semblable des libéraux en 2005 et des conservateurs en 2007.

Le patronat canadien était très critique envers le budget de Goodale en 2005 qu’il louange celui de Flaherty en 2007.

Pourtant la seule grande différence c’est la proportion allouée aux programmes sociaux (traditionnellement un point négatif pour le patronat), presque le double sous les conservateurs que sous les libéraux il y a deux ans.

on avait donc vertement critiqué Goodale pour ses dépenses il y a deux ans, mais applaudit Flaherty il y a quelques semaines.

Les grandes industries canadiennes ont donc cessé de cacher leur jeu et on franchement démontré leur appui au parti conservateur.

On a compris du coté du patronat que ce budget est anormal pour les conservateur, que ce n’est qu’une tactique pour prendre plus de place sur l’échiquier politique canadien…

faudra donc s’attendre à ce que les conservateur fassent beaucoup plus de cadeaux aux grandes entreprises et la haute finance aux cours des prochains budgets, comme des réductions d’impôts et un remboursement accru de la dette.

Des mesures qui on nous dira seront pour le bien de tous, mais on comprendra assez rapidement que c’est tout le contraire…

LA LEVÉE 26 MARS 2007

CONRAD BLACK

Commençons aujourd’hui avec le procès de Conrad Black, l’ancien géant de la presse au Canada et en Grande-Bretagne…

Black, ce Canadien qui a troqué sa citoyenneté pour devenir un lord britannique; il subit un procès aux ÉU pour avoir détourné des dizaines de millions de dollars qui appartenaient aux actionnaires de Hollinger international.

Naomi Klein, l’auteur bien connue de No Logo a écrit un article intéressant à ce sujet dans le magazine The Nation…

Elle nous rappelle que Conrad Black a toujours été en faveur de la création d’une anglosphere, un mouvement appelant à la création d’un bloc serré de pays anglophones.

Il va sans dire qu’à la maison blanche et qu’à Londres on est pour la création et le maintient de l’anglosphere…

Cette volonté culminant dans l’invasion anglo-americaine de l’Irak.

Au Canada, lorsque Black contrôlait 50% des journaux quotidiens, l’angle éditorial de ses journaux – surtout le National Post crée en 1998 – étaient assez explicite en faveur de la désintégration du filet social et la création d’un nouveau parti de droite pour déloger le parti libéral du pouvoir…

Dernièrement, en revenant à son procès à Chicago… on a eu du mal à trouver des membres du jury qui n’ont pas perdu d’argent, leur pensions, dans le marché des actions, ou qui n’ont pas été affecté par des pertes d’emplois du à un déménagement de leur entreprise à l’étranger

Naomi Klein témoigne que cette selection du jury pour le procès de Conrad Black était une fenêtre sur la manière que l’Américain moyen voyait un homme comme Conrad Black, en tant que voleur plutôt qu’un héros…


Il n’y a pas de doute – conclu Klein dans son article – que ce que l’on voit au tribunal de Black n’est rien de moins que le Coeur de la lutte des classes, une lutte au centre de l’anglosphere… même s’il gagne le jugement et renverse l’accusation de fraude il risque de trouver ça plus difficile que jamais de vendre son idéologie, ici comme en Grande-Bretagne.


POLOGNE ET HOMOSEXUELS

Connaissez-vous les jumaux Kaczinski? Non, ils ne sont pas des personnages d’un film des frères Cohen mais plutôt les deux hommes à la tête de la Pologne, le président Lech et son frère le premier ministre, Jaroslaw Kaczinski.

Les frères Kaczinski on donc depose un projet de loi interdisant toute discussion, voire tout enseignement sur l’homosexualité dans les salles de classe. Cette annonce a été faite au même moment ou le président confirmait qu’il tiendra le discours d’ouverture au congrès mondial des familles au mois de mai, un événement qui aura lieu en Pologne organisé par des groupe homophobes de droite venant des ÉU.

Donc tout enseignant pris en flagrant délit pourrait être congédié, poursuivi et même emprisonné.

Les activists polonais homosexuals affirment pour leur part que ce projet de loi démontre sans contredit l’attitude aggressive du gouvernement Kaczynski envers les homosexuals.

Ainsi, la Pologne s’éloigne de plus en plus du standard des respects des droits humains reconnus en Europe.

Au début du mois de mars, le ministre de l’éducation polonais avait dit lors d’une rencontre des ministres de l’éducation européens en Allemagne que la prochaine constitution européenne devrait inclure des limites sur les droits des homosexuels et sur l’avortement.

Il va sans dire que cette prise de position du ministre polonais a été dénoncé par Amnesty international et Human rights watch.

En somme, si la Pologne va de l’avant avec sa loi interdisant toutes formes de discussion concernant l’homosexualité dans les salles de classe, cet acte serait en directe violation des traités de droits humains internationaux et régionaux.

Donc on attend avec impatience la tenue du congrès mondial des familles le 11 au 13 mai à Warsaw, ville qui a banni la parade de la fierté gay à deux reprises lorsque le président Kaczynski en était le maire…



GUERRES ET EAU

Un lien indéniable existe entre les sécheresses, le manqué d’accès à l’eau et des conflits violents entre civils, annonce des chercheurs en conclusion d’une étude exhaustive, et ils avertissent que les changements climatiques annoncent un monde de plus en plus violent.

Des sécheresses prolongés sont les plus forts indicateurs de l’avènements de conflits de haute intensités, a affirmé Marc Levy du centre for international earth science information network à l’université de colombia à New York.

De tels conflits apparaissent en général un an à la suite d’une sévère déviation dans les tendances pluviales, le professeur Levy et ses collègues ont utilisé des décennies d’informations par rapport aux précipitations, de l’information géospatial sur les conflits violents pour en venir à leurs conclusions.

On fait attention bien sûr d’affirmer que les sécheresses ne sont pas directement responsables des conflits, mais plutôt qu’elles allument et augmentent des tensions déjà existantes…

Par exemple, les conflits récents au Népal, les endroits ou les conflits étaient les plus intenses et violents sont précisément les endroits ayant connu les plus fortes sécheresses depuis la fin des années 1990.

Les fermiers ont tout simplement abandonnés leur terres et se sont joint aux groupes rebelles locaux comme une manière de supporter leur familles… Cela s’est observé en Afghanistan ou des années de sécheresse ont poussé un grand nombre de fermiers à se joindre aux talibans.

Et l’arrivée des pluies semble avoir un effet pacifiant… les parties qui recoivent le plus de pluie en Afrique connaissent bien moins de conflits violents que les endroits arides…

Sur terre, selon le modèle du professeur Levy, les endroits qui connaitront des conflits violents seront la cote-d’ivoire, le soudan, le bangladesh, haiti, ainsi que les régions du nagaland et de manipur en Inde.

Durant les saisons sèches, les villes du monde sont envahies de paysans assoiffés, et de plus en plus de gens demeurent dans les villes ou ils peuvent s’abreuver plus facilement qu’en campagne…

Donc pendant que les changements climatiques amènent encore plus de dégradation environnemental, les impact sociaux sont aussi à être pris en considération

Au moins 1.5 milliards de personnes souffrent du manque d’accès à l’eau potable et ce nombre augmentera sans cesse avec l’accroissement de la population et le réchauffement climatique… ce qui mènera à plus de guerres civiles.

Seule une action urgente pour réduire les GES peut nous permettre d’éviter les répercussions violentes à long terme…

Mais le pire, c’est que le capitalisme est ainsi fait que les décideurs – riches et puissants – verront plutôt la rareté de l’eau comme une belle occasion d’investir dans leur propre intérêt, leur propre profits… et tant pis pour la violence et ses victimes collatérales.


MONOCULTURE BRESIL

Le mois dernier l’administration Bush a annoncé une multiplication par 5 de l’utilisation des biocarburants d’ici 2017, d’ici là 24% des transports se feront à partir d’essences biologiques.

En théorie, le carburant fait à partir de plantes réduisent les GES venant des automobiles et des camions. Mais en pratique, l’utilisation de biocarburants a des effets plus dommageable sur l’environnement, pire, ils nous poussent à choisir entre la distribution de nourriture pour les être humains et les voitures.

… tout en détruisant les dernières forêts tropicales et d’autres systèmes écologiques importants.

Depuis l’an dernier, le prix de certains grains comme le blé a double, et selon l’ONU, la raison principale est la demande pour l’éthanol, l’alcool que l’on peut mettre dans les autos à la place du pétrole.

Les fermiers planteront plus avec cette explosion des prix, mais pour y arriver beaucoup devront défricher des terres vierges.
L’ONU vient de publier un rapport affirmant que d’ici 2022 98% de la forêt tropicale indonésienne sera dégradée ou disparu.
… et alors que les forêts sont brûlés pour faire de la place aux plantations, les arbres et la terre sous eux sont converti en dioxyde de carbone.
Une des raisons pour laquelle les biocarburant gagnent en popularité chez nos gouvernements, c’est qu’ils réduisent les GES venant des autos sans pour autant augmenter les taxes.
Devant ce nouveau filon de richesse, de vastes investissement sont fait par des fermiers subventionnés et des entreprises chimiques.

Au brésil, un groupe de 250 fermiers ont dénoncé dans un manifeste le virage totale vers les biocarburant entrepris par le gouvernement brésilien.

Ils rappellent comment les besoin en sucre chez les pays riches ont causé l’apparition de vastes monocultures de canne à sucre chez eux, causant la concentration du territoire, des profits et de la richesse entre les mains de quelques membres de la société.

Donc en février 2007 les ÉU ont signé une entente de partenariat avec le brésil concernant la production de biocarburants…

Selon le manifeste des 250 fermiers, cette entente vise à limiter l’influence du Venezuela et de la Bolivie dans la région.

Ils dénoncent le mythe selon lequel les biomasses seraient renouvelables… et qu’elles seraient capable de remplacer les hydrocarbures.

Entre les réservoirs à essence et les ventres des paysans et des pauvres le choix est évident. L’expansion de la production de biocarburants risque non seulement d’aggraver les changements climatiques, mais aussi la présence de la famine et la malnutrition.

Les essences et les énergies alternatives doivent être mieux développés et elles seront potentiellement un remède aux changements climatiques, mais comme tout le reste de ce que nous faisons en société ils faut agir avec prudence, patience, justice et équité.

LA LEVÉE 7 MARS 2007

VOL DE L’ELECTION PRESIDENT USA 2004

À la veille d'élections provinciales et fédérales, il est bon de voir comment d'autres démocraties parlementaires aussi vieilles que la nôtres peuvent se planter lorsque vient le temps de demander au peuple de choisir ses dirigeants.

Le monde entier a été sous le choc, en novembre 2004, de voir les États-Uniens réélire George Bush Fils pour un seconde mandat à la présidence.

Nous avions raisons d'être surpris, car non seulement l'élection de 2000 a été un vol électoral, l'élection de 2004 l'était tout autant.

La fraude électorale a été bien documentée par des enquêteurs de renoms (John Conyers, Mark Crispin Miller, Bob Fitrakis, Harvey Wasserman, Bev Harris) et mis en lumière par Micheal Parenti du journal électronique commondreams.org

Juste en regardant les chiffres sans les détails, on voit que la réelection de Bush est une impossibilité mathématique.

En 2000, 105 millions de citoyens ont voté, mais en 2004 c'est monté à au moins 122 millions. Les sondages pré-électoraux indiquaient que Kerry avaient l'appui de 16,8 millions de ces 17 millions de nouveaux électeurs.

D'autant plus que 2 millions de progressistes qui avaient voté pour Nader en 2000 ont choisi Kerry en 2004...

Mais le résultat officiel en 2004 dit que Bush a remporté par 62 millions de votes, au moins 11.6 millions de plus qu'en 2000. Pour atteindre ce résultat pour le moins surprenant, il aurait fallu que Bush conserve tout ses 50,4 millions de votes de 2000, plus une majorité de nouveaux électeurs, plus une large part de anciens supporteurs de Nader.

Absolument rien dans cette campagne ni dans les sondages d'opinion n'expliquent un tel résultat.

Dans des états clés comme l'Ohio, les démocrates avaient réussi à faire sortir le vote à 5 contre 1 pour les républicains. Kerry menait dans les sondages, pourtant, Bush a remporté l'État.
Tout au long de la journée d'élection en 2004, les sondages à la sortie des urnes indiquaient que Kerry menait 53% à 47%, lui donnant une solide avance d'1,5 millions de votes, et une victoire solide au collège électorale.
Étrangement, lorsque les votes ont été compté, c'est Bush qui a gagné...
Robert F. Kennedy et plusieurs autres ont trouvé toutes une panoplie d'anormalités qui expliquent le résultat. Notamment l'utilisation de machine à voter électronique touch screen, qui facilitent énormément la fraude électorale.
Les sondages à la sortie des urnes donnaient donc Kerry solidement en avance sur Bush... Rappellons que de tels sondages sont une mesure exceptionnellement précise pour mesurer des élections.
Lors des trois dernières élections en Allemagne, ces sondages étaient précis à 0,3% du résultat officiel.
Ces sondages à la sortie de l'isoloir sont considéré comme étant tellement fiable que des organisations internationales les utilisent pour valider des résultats d'élection à travers le monde.
Pire, les différences entre les sondages exit-polls et les résultats officiels sont allé du côté de Bush dans 10 des 11 États décisifs.
Donc soyons vigilents ici aussi, si les résultats nous surprennent par rapport aux sondages, il y a quelque chose de louche. Si votre parti est la victime, ne faites pas comme les démocrates : contestez!


SOUFFRANCES D’ENFANTS

Des rapports récents de l'ONU ont indiqués le besoin urgent de protéger les enfants de la pauvreté, des risques à la santé et au travail infantile.
Même si la convention internationale des droits de l'enfant a été ratifiée par 192 pays, les enfants du monde continue de souffrir des abus impardonnables tels que le droit à la vie et à la liberté.
Les droits des enfants ont été spécifiquement reconnu en 1959, année où la déclaration des droits de l'enfant a été adopté par l'ONU.
La convention sur l'élimination de toutes formes de discrimination contre les femmes, en 1979, reconnaissait le besoin spécial de la protection des jeunes filles.
Mais ce n'est qu'en 1989 que l'Assemblée générale de l'ONU a ratifié la convention inernationale des droits de l'enfant, qui reconnaissait le droit de l'enfant à toute une gamme de droits humain : civil, culturel, économique, politique et social.
En 1990 la convention a reçu les 20 ratifications nécessaires pour prendre force de loi internationale.
Aujourd'hui seule la Somalie et les États-Unis se démarquent par leur refus de ratifier la convention.
Le fait que la surperpuissance ne soit pas à bord n'expliquent pas entièrement le fait que massivement les enfants contiuent encore de souffrir du travail forcé, le déplacement en tant que réfugiés, quotidiennement des victimes de conflits violents.
La loi internationale soutient que les enfants ont le droit d'être à l'abri des conflits armés, de voir leur liberté protégé et d'avoir un traitement approprié des systèmes de justice.
Paradoxalement, c'est la loi internationale qui a fait en sorte que des sanctions infanticides aient été appliqué contre l'Irak au cours des années 1990.
UNICEF a calculé en 1999 qu'au moins 500 000 enfants sont morts à cause de ces sanctions.

Mais contrairement au Rwanda, l'ex-Yougoslavie ou ailleurs, aucun tribunal de l'ONU n'a été mis en place pour déterminer les coupables de la mort ce demi million d'enfants irakiens.

Tout récemment, lors des attaques d'Israël contre le Liban, les enfants ont été paticulièrement affectés.
En novembre 2006, Amnesty international rapportait que les enfants tombent encore victimes des obus à fragments laissés par l'armée israélienne.
Depuis les débuts de l'Intifada en 2000, les attaquants palestiniens ont tués 119 enfants israéliens, tandis que 811 enfants palestiniens sont morts aux mains des troupes israéliennes.
Pendant ce temps, au sud de l'Afrique, sur une note plus positive, on tente de fermer les orphelinats afin de réintégré les enfants dans les communautés.
Au lieu de tout simplement donner un endroit où l'enfant peut vivre, des groupes d'aide tentent des les supporter dans leur propre village.
UNICEF reconnaît que cette méthode est beaucoup plus saine, pour la santé et la culture, du moins beaucoup plus que de les installer dans des institutions.
Les Nations unies estiment que 12 millions d'enfants en Afrique on perdu un parent au SIDA, il y en a des millions d'autres qui perdent leur parents aux mains de la guerre et de la famine.
Demain la journée des femmes, est aussi une occasion de palier à la violence dont elles sont aussi victimes : mauvais systèmes de santé, des conditions de vies malsaines et dangereuses, tous ont des conséquences bien sûr néfastes pour les femmes, mais cela se répercute aussi directement sur les enfants.
Lorsqu'un bateau coule, on cherche à sauver les femmes et les enfants d'abord... Cette approche devrait être la même pour le vaisseau de la planète terre qui tourne autour du soleil...

LA LEVÉE 28 FÉVRIER 2007

SOMALIE

Tournons notre attention vers la Somalie…
Certains pourraient se tanner d’entendre que la politique étrangère des ÉU est fixée sur la conquête de nouvelles sources de pétrole, mais le cas de la Somalie ne fait pas exception.

Les ÉU et son pays valet, l’Éthiopie, ont donc récemment conquis et libéré la Somalie des mains d’Al-Qaida, essentiellement pour des raisons géo-stratégiques…

…La Somalie est pleine en réserves de pétrole non exploité et les opportunités d’affaires font bien sûr saliver les pétrolières de l’ouest.

Reculons rapidement dans le temps pour mieux comprendre la situation actuelle en Somalie…

L’histoire commence en 1990, juste avant l’horrible famine qui a frappé le pays. Mohamed Said Barre était en charge du pays. Il a remis l’accès au 2/3 du pétrole de son pays aux pétrolières Conoco, Amoco et Chevron.

C’était plate pour eux autres, mais Barre a été renversé par Mohammed Farah Aideed en janvier 1991 ce qui a mené rapidement à une guerre civile…C’était le début de la fin des beaux contrats d’exploitation de pétrole somalien.

George Bush père et Bill Clinton ont successivement envoyés des troupes en Somalie, sous le prétexte d’y envoyer de la nourriture pour contrer les famines.

Au mois d’octobre 1994, à la suite d’attaques qui ont tué 18 soldats américains, Clinton a retirer ses troupes de la Somalie et le pays a été laissé à lui-même pendant que Washington développait des liens avec les dirigeants de l’Éthiopie, le Djibouti et l’Érythrée.

Farah Aideed a été assassiné en 1996 par Osman Hassan Ali Atto.

La Somalie a continué d’être un pays fracturé… l’extrême nord ouest avait déclaré son indépendance en 1991; le Puntland, la région à l’est, avait déclaré son autonomie en 1998

Pendant ce temps là, il n’y avait toujours pas de gouvernement central en Somalie, et les pétrolières s’impatientaient car l’instabilité les empêchait de poursuivre leurs affaires…
Vers 2001 Totalfina a signé un contrat avec un gouvernement de transition… après une grosse lutte de pouvoir entre différents clans, un premier plan gouvernemental a été signé en septembre 2003.
Mais des combats ont éclaté à nouveau en 2004, menant à l’exil du gouvernement somalien vers Nairobi au Kenya.
Malgré le chaos, des membres du parlement ont nommé l’exilé Adbullahi Yusuf président en 2004.
Rendu en octobre 2005, le gouvernement de transition a acheté de vastes quantités d’armements du Yémen et de l’Éthiopie.
Du début de 2006 jusqu’en juillet, la guerre civile s’est poursuivie jusqu’au point où les courts islamiques ont pris le contrôle du pouvoir dans le pays, même si la majorité du gouvernement transitionnel était encore en exil.
Alors, le nœud du problème, est que les ÉU appuient le gouvernement de transition en exil au Kenya et cherche à renverser le gouvernement des courts islamiques, moins chaud à l’idée de faire affaire avec les pétrolières proches de Washington.
Alors les ÉU ont appuyé l’invasion de la Somalie par les forces armées de l’Éthiopie pour sortir le gouvernement des courts islamiques une fois pour toute. Ses dirigeants ont fui le pays ou ont été emprisonnés.
Les ÉU continuent officiellement de chassé Al-Qaida en Somalie avec l’aide de l’Ouganda des forces militaires privées
Avec un gouvernement central maintenant en place, les pétrolières actives dans les regions du nord de la Somalie peuvent maintenant commence leur travail, suite au bon boulot fidèle de l’armée et la diplomatie américaine.

INTÉGRATION NORD AMÉRICAINE

Le 23 février dernier, à Ottawa, a eu lieu une réunion trop discrète entre la secrétaire Condolezza Rice, le secrétaire de la sécurité intérieure Michael Chertoff et le ministre des affaires .étrangères Peter MacKay, et le ministre de la sécurité publique Stockwell Day… toutes la gang avec leur contreparties mexicains.
discussions sur la mise au point du fameux Partenariat nord-américain pour la sécurité et la prospérité (PSP).
Le but de la rencontre était de faire avancer le plan des grandes entreprises nord américaines : l’intégration profonde des institutions nord américaines.
Le patronat a été très actif dans ces négociations, pendant que le public et les élus ont été pratiquement exclus de celles-ci.
Les ministres des trois pays ont profité de la rencontre pour consulter le Conseil nord-américain de la compétitivité (CNAC), un conseil trilatéral qui réunit des hauts dirigeants de grandes entreprises.
Le CNAC a d'ailleurs rendu public hier un rapport qui contient 51 recommandations destinées à intensifier la coopération entre les trois pays dans le domaine des mouvements frontaliers, de la normalisation et de la réglementation ainsi que dans celui de l'approvisionnement et de la distribution d'énergie.
, la rencontre visait à préparer le troisième sommet des chefs de gouvernement des trois pays au mois d'août prochain au Canada. C'est en 2005 que les chefs de gouvernement du Canada, du Mexique et des États-Unis ont lancé le Partenariat nord-américain pour la sécurité et la prospérité (PSP) de façon à accroître la sécurité du continent tout en améliorant les échanges commerciaux entre les trois pays
Mais question de sécurité, justement, ces discussions en compagnie des ministres canadiens Peter MacKay, Stockwell Day et Maxime Bernier se déroulent en toute confidentialité, sans ordre du jour public.
Tout au plus peut-on savoir que cette trilatérale permettra de peaufiner le programme du sommet nord-américain qui se tiendra à Kananaskis, en Alberta, en juin prochain. Le premier ministre Stephen Harper recevra à cette occasion les présidents George W. Bush et Felipe Calderon.
Ce Partenariat, selon le Conseil des Canadiens, ressemble toutefois à une organisation secrète dont le fonctionnement vise à contourner le jeu parlementaire en s'assurant que les décisions qui en découlent ressortent directement du pouvoir exécutif, sans exiger de législation spécifique
Les ententes du PSP visent une trentaine de changements de politique au Canada, ÉU et Mexique sans considerations du public ni de l’environnement.
Une question capitale que l’on peut se poser : quelle est la base légale des réformes du que nous subissont depuis les deux dernières années aux mains du PSP?
Un processus a été enclanché pour unir non seulement les systèmes légales, économiques, politiques et sociales des trois pays, mais le tout est profondément anticonstitutionnel.
Aucun referendum n’a été vote, aucun parti n’a eu un mandat clair d’engager le Canada dans cette intégration continentale.
Comme les négociations qui ont mené à la creation de l’ALÉNA, le tout se passe en secret, sans consultations du publc et mené par les entreprises et les idéologues néo-libéral… Vivement une consultation populaire au Québec afin de savoir si nous voulons d’un pays qui remet sa souveraineté aux ÉU!

LA LEVÉE 21 FÉVRIER 2007

ENTENTE LA MECQUE

Pour retrouver la paix dans les territoires palestiniens et avec Israël, les deux organisations politiques rivales, le Fatah et le Hamas semblerait fins prêts, si Israël acceptait de mettre fin à son occupation…

Du côté de l’Europe et des pays Arabes ont cherchent aussi à pousser une véritable résolution aux conflits…

Depuis janvier, le quartet des ÉU, la Russie, l’UE et l’ONU ont imposés des sanctions contre le gouvernement du Hamas, le forçant à reconnaître l’existence et la légitimité d’Israël, des ententes précédentes avec l’État hébreux et renoncer à la violence…

L’entente de La Mecque du 8 février dernier ne répond pas exactement aux demandes du quartet, mais ça l’approche le Hamas des demandes…

Depuis novembre 2006, un cessez-le-feu a été tenu entre Israël et les Palestiniens à Gaza, malgré le fait qu’Israël continue d’assassiner et d’emprisonner des Palestiniens en Cisjordanie.

Donc le Hamas ne sera jamais capable de reconnaître totalement la légitimité d’Israël tant que l’occupation aura lieu, le retour des Palestiniens dans leur territoires volés et le statut de Jérusalem.

L’entente de La Mecque était une initiative du roi Abdullah de l’Arabie Saoudite qui a offert de médier les différents entre le Fatah et le Hamas, basé sur des efforts antérieurs de l’Égype, la Jordanie, la Syrie.

Alors, autant que les ÉU n’aiment pas les pays arabes, ils ne peuvent absolument pas ignorer une initiative des Saoudiens…

L’UE garde un oeil plus qu’attentif sur les développements, surtout à cause du prix qu’elle a à payer…

L’écroulement de l’économie palestinienne sous les sanctions a force l’UE a envoyer plus de fonds pour l’aide humanitaire… de 600 à 800 millions de dollars.



La Grande-Bretagne met des pressions sur Israël un groupe de pression bipartisan important a demander la suspension des échanges entre la GB et Israël tant que les conditions des palestiniens ne sera pas amélioré…

En somme, il y aura la paix en Palestine du moment qu’Israël cesse sont occupation des territoires envahis en 1967.

L’entente de La Mecque, signée entre groupes palestiniens rivaux, le Hamas et le Fatah le 8 février dernier, sous la mediation de l’Arabie Saoudite, est un pas vers la fin d’une période violente et chaotique en Palestine.

Du coup, on cherche aussi à mettre fin aux sanctions imposées sur la Palestine qui a complètement détruit leur économie.

Sauf que les Palestiniens doivent se plier à des conditions impossibles pour la levée des sanctions…

La position réelle d’Israël est simple : poursuivre la punition collective des palestiniens, se battre entre eux-autres… pendant qu’Israël continue son annexion tranquille des territoires occupés illégalement… la construction de colonies… les assassinats et les emprisonnements.

Le jugement final sur l’entente de La Mecque sera annoncé après deux rencontre significatives: celle du 19 février entre Rice, Abbas et Ehud Olmert et aujourd’hui entre les ministres du quartet.

Les ÉU realisent que plus le chaos s’installe en Palestine, plus l’influence de l’Iran va accroître, car c’est l’Iran qui subventionne le Hamas…

Les prochaines semaines vont révélées la portée de l’entente de la Mecque… les interprétations différentes et ses implications détermineront les prochaines étapes…

Son échec, par contre, aura un effet désastreux pour les Palestiniens dans les années à venir…


SECRÉTAIRE GÉNÉRALE DE L'ONU

Lorsque le nouveau secrétaire-général de l’ONU, le sud-coréen Ban Ki Moon a rendu visite à Washington le mois dernier il avait reçu l’appuit inconditionnel de la Maison Blanche.

Mais on s’en doute, être aimé des cohortes de Georges W Bush porte un prix élevé : la suspicion du reste du monde, surtout des pays en voie de développement…

On accuse Ban Ki Moon de vouloir réformer les nations unies de manière à accommoder les intérêts états-uniens… et du coup les intérêts des autres pays riches.

Deux groupes tentent donc de bloquer ses initiatives et l’affrontement on affaibli Ban juste un mois après avoir commencé son boulot, alors qu’il tente à sa manière de balancer les intérets de la super-puissance et des pays en voie de développement qui résisteront à tout ce qui semble favoriser les ÉU.

Deux groupes, celui des 77 et le mouvement des non-alignés… s’en prennent aux plans de Ban pour le désarmement et le maintient de la paix…

Le nouveau secrétaire général cherche à accroître et à réorganiser le département de maintient de la paix de l’ONU tout en coupant les fonds aux programmes de désarmement.

Alors il est fort peu probable que l’assemblée générale appuie rapidement les initiatives de Ban, puisque toutes les nations ont un vote.

En contrepartie, Ban cherche a amadouer les blocs de résistance en donnant des postes clés à des membres des pays en voie de développement.

Il a aussi reculé sur ses plans de révision des pratiques des agences de développement et d’aide humanitaire de l’ONU… une réforme très populaire à Washington donc indésirable pour le groupe des 77.

Ban joue donc avec le feu, s’attaquant qu’à des réformes impopulaires avec le G77 et le groupe des non alignés…


JAPON ET BALEINES

Pourquoi, oh pourquoi, le Japon tient-il autant à poursuivre sa chasse aux baleines, une pratique aussi impopulaire, que le monde entier cherche à bannir depuis 30 ans?

… le pire c’est que la campagne pour renverser le moratoire sur la chasse à la baleine gagne en momentum.

Au cours du dernier mois, le Japon a tenté de prendre contrôle du international whaling conference, boycotté par une vingtaine de pays…

L’IWC a été le forum sur les pratiques des baleiniers depuis 1949… Les baleines, ayant atteint le haut de la liste des espèces en voie de disparition, étaient devenu le symbole de la destruction de l’environnement… mais aussi une des premières réussites aux tout débuts de la conscience globale pour la protection des écosystèmes.

L’ICW est maintenant sous contrôle des pays qui pratiquent la chasse aux baleines : Japon, Icelande et Norvège. Le Japon ayant acheté l’appui de pays en voie de développement, qui n’ont pas accès à la mer et qui n’ont rien à voir avec les baleines…

Cette année, ces trois pays prévoient abattre quelques 50 humpback, sur la liste rouge des animaux menacés…

Le Japon mène donc le combat, et on se demande bien d’ou vient cet acharnement : les Japonais ne sont plus très friands de la chaire de baleine, il y a même des pertes sur les marchés…

Mais le combat du Japon face au monde a l’appui de l’ensemble de la population, incluant tout les parties politiques, même le parti communiste!

On sent au Japon que sur ce dossier là, la gestion de ses ressources marines, contrairement à tout le reste depuis la 2e guerre mondiale, le Japon est capable de défendre ses intérêts.

Ajoutant à cette mentalité d’assiégés, le Japon craint que la Chine viennent prendre sa part de ressources marines… Alors les Japonais se disent, si on abandonne notre droit aux baleines, qu’adviendrait-il ensuite du reste?

Dans le débat, ces l’accès au thon qui inquiète le plus et il est vrai que la Chine est une menace.

Mais il y a d’autres menaces, beaucoup plus grande : un projet de recherche du magazine Science prévoit que les ressources marines seront épuisées d’ici 2050… et l’interprétation des Japonais c’est qu’il y a un débalancement dans les océans.

Qu’en contrôlant la population de baleines, de trop grands consommateurs de poissons selon eux, ils contribuent au retour de l’équilibre…

Mais essentiellement, il ne faut pas perdre de vue que l’accès aux baleines pour les Japonais est synonyme de fierté nationale…

Sa manipulation du IWC expliquent donc le changement radicale des pays qui bloquait la chasse aux baleines en 1986: 31-10, à une majorité pour la chasse cette année 32-33…

Le premier ministre Koizumi a donc remercié le president du Nicaragua pour son appui en annulant une dette de 118 millions de $, et le Japon a conclu une douzaine d’ententes similaires…

Et le plus surprenant dans tout ça, c’est que le débat et cette politique coûteuse a lieu à un moment de coupures budgétaires profondes au Japon, mais les médias japonais ne s’y intéressent pas, malgré le fait que, éventuellement, le mouvement internationale pour la protection des baleines reprendra le dessus et les visées du Japon seront bloquées.


SORTIE D'UN JOUEUR GAY

Vous avez peut-être entendu parler de cet ancien joueur de basketball dans la NBA, le britannique John Amaechi a annoncé au monde qu’il est un homosexuel…

La nouvelle a fait beaucoup de bruits. Plusieurs joueurs se sont prononcés, la plupart disant à demi mots qu’ils n’aiment pas trop l’idée d’être dans une équipe avec un homosexuel…

Beaucoup ont dit : j’ai peur que dans les douches, un homme gay tente quelque chose avec moi…

La proximité et l’intimité quotidienne des athlètes professionnels font en sorte que beaucoup d’hommes hétéro se sentent directement menacés par la présence d’un homosexuel parmi leur rangs.

Et sur le terrain de jeu aussi : dans des sports violents comme le football et le hockey, voire le basketball, est-ce que le fait de s’afficher homosexuel fait en sorte que l’athlète se retrouve avec une grosse cible sur lui?

Je me rappelle comment les joueurs adverses traitaient Michel Goulet des Nordiques lorsqu’il s’était ouvertement affiché comme étant un souverainiste, bien disons qu’il a goûté à la bande et aux coudes beaucoup plus souvent qu’à son tour…

Est-ce que ça serait pire pour un homosexuel? Car on s’en cache pas, le monde des sports professionnels est un des derniers refuges de l’homophobie.

Oui, le sport masculin est très macho, virile, violent. Comme dans l’armée, on craint donc que la présence d’un homosexuel viennent adoucir la vigueur des troupes…

Le Québec est peut-être sur le point d’élire le premier dirigeant ouvertement gay de l’histoire de l’humanité… est-ce que nos sportifs sont prêts à accepter un joueur homosexuel dans leur équipe pour autant?

EDUCATION SUPÉRIEURE

Au cours des 25 dernières années, l’accès aux etudes supérieures s’est radicalement démocratiser… les inscriptions à l’université a pratiquement double depuis les années 1970.

Cette croissance spectaculaire de la population étudiante est un reflet d’une soif de savoir, de connaissance et l’accès à de meilleurs emplois et donc de meilleurs revenus.

L’État a donc rapidement répondu à cette demande il y a trente ans en accelerant l’accès aux etudes supérieures…

Mais en même temps, depuis les années 1980, suite à une profonde récession et l’avènement du néo-libéralisme, le rôle égalisateur de l’État a été sans cesse perverti et les programmes sociaux ont été coupés.

Pire, le salaire réel des gens stagnent depuis les années 1970, du coup les personnes issues de la classe des travailleurs trouvent ça de plus en plus difficile de se payer une éducation supérieure.

Pendant que les salaires réels stagnent et chutent, l’inflation et le dégel des frais de scolarité ont augmenté les coûts.

Cette combinaison fait en sorte que cette brève période de démocratisation du savoir risque de sombrer dans l’histoire, et cet accès ne sera réservé à nouveau qu’aux classes plus aisées.

On risque rien de moins qu’un profond débalancement social, le savoir et l’information étant considérés comme des acquis sociaux, le manque d’accès par 80% de la population va généré de la frustration et éventuellement, une myriade de tensions et de conflits.

Pire, ceux qui se rendent à l’université s’endettent plus qu’avant, mais paient pour un produit de moins en moins bonne qualité!

Par manque de financement les universités tournent les coins ronds, engagent de plus en plus de chargés de cours à faible coûts, investissent de moins en moins dans les programmes et l’infrastructure générale.

Les nouveaux doctorants ont de moins en moins de subventions et n’ont pas les opportunités qu’ils méritent pour avancer leur recherches… ils ont du mal à rester à jour avec leur discipline et donc peine à améliorer leur enseignement.

Alors la détérioration des conditions des professeurs équivaut à une diminution des expériences éducatives des étudiants.

Les étudiants paient donc de plus en plus pour une expérience éducative et des services qui s’effilochent…

Les étudiants restent à l’université malgré ça de peur d’affronter un marché de l’emploi sans diplôme, malgré l’endettement et le faible produit.

Il va sans dire que l’intention du parti liberal de dégeler les frais de scolarité, dans ce contexte là, aura des consequences negatives pour notre société don’t la portée, pour l’instant sont très difficiles à évaluer.

LA LEVÉE 3 JANVIER 2007

Saddam et Ford

Eh bien, vous avez tous probablement vu les scènes de Saddam Hussein juste avant sa pendaison...
Ce n’était, qu’à la fin, un autre acte de violence non-nécessaire qui n’amènera rien de bon à la situation apocalyptique en Irak
En 2003, on disait à tord que Saddam s’occupait de la résistance à l’invasion anglo-américaine, et il a été suggéré qu’une fois l’ancien dictateur éliminé les choses iront mieux...
Il demeure qu’une centaine de soldats américains ont été tués en Irak au cours du mois de décembre...
Le pire mois depuis l’invasion... ce qui est pire, c’est le taux de mortalité des Irakiens : une centaine par jour.
Bon là vous avez sûrement vu des Irakiens célébrer la pendaison de Saddam, c’était principalement les victimes de son régime brutal : les Kurdes et les Chiites.
Faut rappeler que sa montée au pouvoir, son contrôle du pays, les massacres d’innocents et l’invasion de l’Iran au cours des années 1980.... que tout ça n’était pas possible sans l’aide direct des États-Unis.
Il y en a donc plusieurs pour dénoncer le fait qu’on a pendu Saddam peut-être un peu vite, c’est-à-dire avant qu’il puisse dévoiler au monde à quel point l’aide américaine a été précieuse lors de son règne de terreur.
La vitesse a laquelle on a tenu son excécution est vraiment la preuve indéniable que ce n’était pas la justice que l’on visait dans ce processus.
Et, avec un peu de recul, oui, Saddam aurait été responsable de la mort de 300 000 irakiens durant son règne de 35 ans...
Pourtant, en moins de 4 ans, George W Bush en a tué autant sinon plus... Alors comme criminel de guerre, Bush gagne haut la main.
Parlant de criminel de guerre, Gerald Ford, l’ancien président américain est mort la semaine dernière à l’âge vénérable de 93 ans.
Donald Rumsfeld et Dick Cheney ont fait leur débuts sous Gerald Ford...
Ford a même nommé George Bush sénior à la tête de la CIA...
Mais le véritable crime de guerre de Ford se trouve en Indonésie, plus particulièrement au Timor-Oriental, lieu d’un des pires génocides du 20e siècle...
Ford avait rencontré Suharto a deux reprises avant l’attaque de l’indonésie sur la population du timor oriental...
En juillet et à la veille du massacre en décembre 1975 : Ford a rencontré Suharto avant que ses troupes aillent massacrer 200 000 civils innocents.
En fait, l’administration Ford connaissait les intentions de Suharto depuis un an et non seulement n’ait pas intervenu pour l’empêcher, mais a même contribué au génocide.
Vivement l’arrivé d’un monde où la véritable justice s’élèvera et s’imposera sur les rapports de force militaire... tiens, voilà un beau souhait pour 2007.
Afghanistan

Au début du mois de septembre, les troupes canadiennes stationnées à Kandahar en Afghanistan ont pris en charge l’opération méduse qui vise les forteresses talibanes du coin.
Pendant ce temps là, un fait peu rapporté dans les médias, 80 000 personnes ont fui leur demeure et plus d’une 50 de civiles ont été victimes de cette opération.
Pendant que beaucoup de Canadiens s’organisent pour s’opposer à la présence militaire en Afghanistan, nos médias prennent un soin fou pour montrer le rôle de nos troupes et de l’OTAN sous l’angle le plus positif que possible...
Quelques événements :
Vers 2h00 le 18 octobre, des hélicoptères de l’OTAN on tiré sur des maisons du village d’Ashogo à Kandahar tuant du coup entre 9 et 13 civils, incluant des femmes et des enfants...
Presque au même moment, dans la province voisine, une autre attaque aérienne a fait 13 victimes.
Selon plusieurs témoins sérieux, il n’y avait aucun insurgent taliban dans le village...
Le 24 octobre, des frappes de l’OTAN dans un quartier de Kandahar visant des insurgents talibans aurait tué entre 30 et 90 villagois...
Cette attaque de l’OTAN, impliquant le Canada, a reçu les réprimandes de Human Rights Watch, la Croix Rouge et d’Amnesty international, mais une revue de la couverture médiatique nous montre que ça ne faisait pas les manchettes....
Le 12 décembre dernier, un soldat canadien a tué à bout portant un citoyen afghan âgé de 90 ans à Kandahar.
Le vieillard venait rendre visite au président Hamid Karazai, son ancien élève...
Encore, nos médias n’ont pas vraiment fait mention de cette gaffe, presque inévitable dès que des troupes occupent un pays étranger...
Je trouve qu’on est vite à dénoncer la présence des troupes anglo-américaine en Irak, et assez lent à dénoncer nos propres gaffes en Afghanistan...
Soit dit en passant, faut rappeler que notre présence là-bas sert à alléger le fardeau des États-Unis, donc nous contribuons directement à l’effort de guerre en Irak.
Faudrait que nos médias cesse de nous donner le beau rôle afin que le débat se fasse sérieusement pour la suite des choses, avant que d’autres Agfhan innocents tombent sous nos bombes...


BONNES CHOSES EN 2006

Alors que 2006 était riche en événements malheureux, faut jamais perdre de vue que des activistes, des progressistes et des humanistes à travers le monde remporte des victoires importantes.
Des victoires importantes pour les droits humains et l’environnement...
En février 2006 des dirigeants autochtones, des activistes forestiers et de grandes entreprises de scieries ont conclu une entente historique en protégeant 10 millions d’acres dans le nord de la Colombie-Britannique...
Parlant de peuples autochtones, on pourrait dire que c’était une bonne année pour eux : juste la victoire d’Evo Morales devenant le président de la Bolivie le 22 janvier dernier en témoigne.
En novembre, la nation Achar de la forêt tropicale du Pérou-Équateur ont réussi a empêché l’exploitation du pétrole dans leur forêt...
Le 20 juillet dernier, les cours nigériennes ont ordonné à l’entreprise Shell de payer 1,5 milliards au peuple Ijaw du delta du Niger qui cherchait une compensation financière pour la dévastation de leur environnement par le géant pétrolier depuis 2000.
On peut aussi se rappeler la grande marche des immigrants à Los Angeles le printemps dernier, un million de latino et d’autres ont protesté contre l’intolérance et la répression de leurs droits humains.
Le Mexique s’est levé aussi en 2006, tout au long de l’année, avec l’élection présidentielle frauduleuse en arrière plan, des millions de mexicains ont exiger la fin de la corruption dans le pays.
Ailleurs, en Asie centrale, les cinq pays Kazakhstan, Kyrgyzstan, Tajikistan, Uzbekistan, and Turkmenistan ont signé un traité empêchant les États-Unis d’installer de l’armement nucléaire sur leur territoire en septembre dernier...
Autre très bonne nouvelle : les ententes de pseudo-libre échange, bilatérales ou autres ont eu la vie dure en 2006, la ronde de Doha de l’OMC s’est aussi écroulé sous les vagues de critiques et de dénonciations...
Wal-Mart a aussi vu son image ternie à travers le monde, ses ventes ont même chuté pour une rare fois aux ÉU en novembre dernier...
En rafale, l’administration d’Enron a été reconnu coupable, le prix nobel de la paix a été remis au père du micro-crédit qui aide aujourd’hui des millions de pauvres à reprendre contrôle de leur vie.
Après 34 jours de combats, les Nations Unies et la ligue arabe ont réussi à atténuer la crise entre Israël et le Liban.
Enfin, un personnage ayant une forte influence aux ÉU à enfin reconnu publiquement que la situation dans les territoires palestiniens s’apparente à un véritable apartheid.
Jimmy Carter dans son nouveau livre Palestine : Peace not apartheid, s’est attaqué à un des plus gros taboo de la politique étrangère des ÉU.
Avec ces belles victoires on voit qu’il est possible de résister aux superpuissances militaires et des multinationales, que la résistance citoyenne compte dans la balance.
Faudra garder ça en tête pour 2007.
Ballon de cuire

BALLON DE CUIRE

L’an dernier, les dirigeants de la NBA ont décidé de remplacer le ballon de cuire par un ballon synthétique pour tout ses matchs.
Le but visé était de contrôler la qualité du ballon : c’est-à-dire que de match en match, de ville en ville, il y avait une trop grande variété dans la qualité du ballon utilisé pendant les matchs.
On a donc présenté le ballon synthétique traxxion de Spalding.
Malheureusement, trop de joueurs se sont plaint du nouveau ballon synthétique et depuis le 1e janvier, la ligue est revenue à l’ancier ballon en peau d’animal.
Pourtant, ça aurait pu avoir un effet positif à long terme, le cuire est un sous-produit très important de l’industrie des abattoires...
Rappelons que le cuir vient des chevaux, des moutons, des agnaux, des chèvres et des porcs, sans oublier les ruminants, bien sûr.... tout ça après que l’on est consommé leur chaire.
Mais d’autres animaux sont abattus seulement pour leur peau comme les zèbres, le bison, les buffles de l'eau, les verrats, les cerfs communs, les kangourous, les éléphants, les anguilles, les requins, les dauphins, les joints, les walruses, les grenouilles, les crocodiles, les lézards, et les serpents sont assassinées
Les alligators sont ont matraqué avec des haches et des marteaux et peuvent souffrir pendant des heures. Les reptiles sont pelé vivants pour réaliser la souplesse dans le cuir et peuvent prendre des jours à mourir. Les bébés chèvres sont bouilli vivants...
sur la base de la quantité d'énergie consommée par unité de produit produite, l'industrie de cuir-fabrication serait classé par catégorie avec l'aluminium, le papier, l'acier, le ciment, et les industries de pétrole-fabrication en tant que consommateur brut d'énergie. « La raison primaire de ceci est celle plus de 95 pour cent de cuir des États-Unis est bronzé au chrome.
• la menace pour la santé humaine des niveaux fortement élevés dû au plomb, de la cyanure, et du formaldéhyde dans les eaux souterraines près des tannerie.
On a même constaté une hausse de l'incidence de la leucémie parmi des résidants dans un secteur entourant une tannerie au Kentucky était cinq fois la moyenne nationale.
les travailleurs dans les tannerie sont mort du cancer provoquée par exposition au diméthylformamide et d'autres produits chimiques toxiques employés pour traiter et teindre le cuir.
Selon une étude a libéré par le département de l'état de New-York de la santé, plus que la moitié de toutes les victimes testiculaires de cancer travaillent dans les tannerie.
Bref, la NBA avait pris une très bonne initiative, mais les habitudes sont difficiles à perdre pour les joueurs qui se fient beaucoup sur la sensation du ballon pour réussi leur passes et leur lancers au panier.
Alors depuis le 1e janver, les joueurs de la NBA sont revenus à la bonne vieille pratique de jouer au basketball avec du sang sur leur mains...

TAXES SCANDINAVIE/NIVEAU DE VIE

• Encore, le Canada tombe derrière un certain nombre de nations d'OCDE dans un éventail de secteurs sociaux et économiques, et une étude sortie en décembre dernier par le centre canadien pour des alternatives politiques pointe du doigt les réductions des impôts
• l'étude, par Neil Brooks et Thaddeus Hwong, compare les pays nordiques à haut-impôt et les pays anglo-américains de bas-impôt sur 50 mesures sociaux et économiques et ... conclusion, les pays nordiques nous clenche dans 42 catégories.
• que les pays nordiques de haut-impôt ont : taux inférieurs de pauvreté, de répartition du revenu des revenus plus égale, et de sécurité pour leurs ouvriers ;
• un PIB plus élevé par habitant ; des taux plus élevés de d'économie de ménage et d'économie nationale nette ; une plus grande innovation de
•, y compris un pourcentage plus élevé de PIB dépensé sur la recherche et le développement ;
• un rang plus élevé sur leur compétitivité de croissance par le forum économique mondial de Davos ; des taux plus élevés de
• certification à l'école secondaire et d'université ; et
• moins d'utilisation de drogue, plus de temps libre, et satisfaction plus élevée de la vie.
• Selon l’étude, le gouvernement conservateur pousse le Canada dans la mauvaise direction « le gouvernement Harper veut faire du Canada un autre Etats-Unis, pourtant nos résultats prouvent que les Américains supportent des coûts sociaux graves pour vivre dans un des plus bas pays imposés dans le monde
• Les États-Unis tombe près du fond des 21 pays industrialisés selon l’ensemble des indicateurs sociaux. Il se range également comme pays le plus dysfonctionnel par une marge considérable.
• en revanche, la Finlande se range près du top du monde industrialisé dans la plupart des indicateurs sociaux et a été appelé le pays le plus concurrentiel dans le monde par le forum économique mondial quatre années de suite.
•Non seulement les programmes sociaux de gouvernement créent une société plus saine, ils créent également les conditions pour a vibrant-et concurrentiel-économie. »
Voyez par vous-même, l’étude est disponible sur le site Web du CCPA au http://www.policyalternatives.ca

PÉTROLE ALBERTA ET VENEZUELA

Avec la montée subite et récente des prix du pétrole, discussions de longue date au sujet de la politique pétrolière du Canada et de l’Alberta sont revenues à l’ordre du jour…
Le Canada obtient-il le plus possible de cette ressource naturelle précieuse ? Que faisons-nous avec cette belle richesse ?
Le Canada et Venezuela sont ensemble la source la plus importantes d'hydrocarbures en dehors du Moyen-Orient.
Et si les méthodes d'extraction s'améliorent, les deux pays pourraient même surpasser cette mer d’or noir.
Mais il va sans dire que leurs approches respectives pour redistribuer les revenus liés au pétrole et au gaz naturel ne pourraient pas être plus différentes.
L'industrie pétrolière du Venezuela était très semblable à celle de l’Alberta au milieu des années 90, quand le néo--libéralisme la privatisation et la déréglementation de l’industrie a été mis en application.
Mais quand le controversé pourtant très populaire Chávez a été élu en 1998, le Venezuela s'est embarqué sur une expérience de « re-nationalisation » et le retour de la compagnie pétrolière d'État.
le Venezuela a investi fortement dans Ses programmes sociaux. Selon l'institut national vénézuélien de statistiques, les taux de pauvreté ont diminué de 49 à 37 pour cent depuis que Chávez a assumé La présidence.
Le secteur pétrolier du Canada pour sa part est fortement régionalisé, avec les redevances allant surtout à la province de Ralphe Klein.
Klein a présidé au-dessus de budgets excédentaires énormes au cours de dernières années. Néanmoins, bien que la dépense sociale ait augmenté marginalement pendant cette période, elles restent en-dessous du niveau qu'il a atteint en 1993 avant d'être réduite par Klein
de la naissance des industries pétrolières canadiennes et vénézuéliennes au début du 20ème siècle jusqu’aux années 90… les politiques pétrolière dans les deux pays ont suivi une trajectoire semblable.
À l’époque du choc pétrolier 1973 de l'OPEP, les deux industries pétrolières ont été de plus en plus dominées par les sociétés étrangères, la plupart d'entre elles américaines.
En 1989, à la demande du Fonds monétaire international (FMI) et du département de trésor des USA, le Venezuela a mis en application l'Apertura Petrolera- l’ouverture du pétrole.
Tandis que le PDVSA restait techniquement géré par l'Etat, l'industrie a été ouverte à l'investissement externe dans des conditions extrêmement généreuses, devenant rapidement dominées (de nouveau) par les multinationales étrangères
Le Canada a également fondé une compagnie pétrolière gérée par l'Etat, Petro-Canada, en 1975, pendant le premier gouvernement de Trudeau.
En 1980 le gouvernement fédéral a mis en application le programme national d'énergie (NEP), en dépit de l'opposition de l’ouest canadien.
La NEP a augmenté le rôle du Petro-Canada, a donné le traitement préférentiel aux producteurs de pétrole canadiens, et en fixant des prix internes pour protéger l'est industriel du Canada de sauts dans le prix international du pétrole.
En 1984, cependant, Brian Mulroney a gagné l'élection fédérale faisant campagne contre la NEP, annonçant l'avènement d'un régionalisme et la fin d’une politique nationaliste du pétrole au Canada.
La signature de l'accord de libre-échange nord-américain (NAFTA) a efficacement enchâssé le Canada comme satellite d'énergie des USA, rendant excessivement difficile pour L’Alberta ou le gouvernement canadiens de penser avant tout aux besoins de la province ou les besoins énergétiques du pays jusqu'à ce que les USA aient été servis d'abord.
En 1990, le gouvernement de Mulroney a déclaré son intention de privatiser Petro-Canada, un processus complété sous Chrétien en 2004.
en dépit de sa richesse pétrolière, l’Alberta continue à avoir le plus bas salaire minimum dans le pays. Tandis que la dépense sociale a augmenté légèrement ces dernières années, elle n'a pas été encore reconstituée aux niveaux qu'elle a réalisés avant 1993, quand le gouvernement a coupé la dépense sociale par 30-40 pour cent.
Le gouvernement vénézuélien à travers ses profits pétroliers a investi US$3.7 milliards dans ses programmes sociaux, il a réinvesti presque deux fois cette quantité de nouveau dans la compagnie pour renouveler l’équipement.
Et pour faire la même chose en Alberta, bien ça dépendra de la participation du reste du pays. D'une décision collective par des citoyens pour remettre le partage des richesses du pétrole sous les ordres du jour provinciaux et fédéraux
Avant Chávez, le Venezuela poursuivait une politique pétrolière très semblable à celle du gouvernement de Klein. La transition était seulement possible en organisant et en faisant participer les masses tout en mettant en application des politiques progressives.
Les changements semblables du contexte Albertain dépendraient d'une mobilisation correspondante des Canadiens de partout au pays.