18 avril 2007

LA LEVÉE 21 FÉVRIER 2007

ENTENTE LA MECQUE

Pour retrouver la paix dans les territoires palestiniens et avec Israël, les deux organisations politiques rivales, le Fatah et le Hamas semblerait fins prêts, si Israël acceptait de mettre fin à son occupation…

Du côté de l’Europe et des pays Arabes ont cherchent aussi à pousser une véritable résolution aux conflits…

Depuis janvier, le quartet des ÉU, la Russie, l’UE et l’ONU ont imposés des sanctions contre le gouvernement du Hamas, le forçant à reconnaître l’existence et la légitimité d’Israël, des ententes précédentes avec l’État hébreux et renoncer à la violence…

L’entente de La Mecque du 8 février dernier ne répond pas exactement aux demandes du quartet, mais ça l’approche le Hamas des demandes…

Depuis novembre 2006, un cessez-le-feu a été tenu entre Israël et les Palestiniens à Gaza, malgré le fait qu’Israël continue d’assassiner et d’emprisonner des Palestiniens en Cisjordanie.

Donc le Hamas ne sera jamais capable de reconnaître totalement la légitimité d’Israël tant que l’occupation aura lieu, le retour des Palestiniens dans leur territoires volés et le statut de Jérusalem.

L’entente de La Mecque était une initiative du roi Abdullah de l’Arabie Saoudite qui a offert de médier les différents entre le Fatah et le Hamas, basé sur des efforts antérieurs de l’Égype, la Jordanie, la Syrie.

Alors, autant que les ÉU n’aiment pas les pays arabes, ils ne peuvent absolument pas ignorer une initiative des Saoudiens…

L’UE garde un oeil plus qu’attentif sur les développements, surtout à cause du prix qu’elle a à payer…

L’écroulement de l’économie palestinienne sous les sanctions a force l’UE a envoyer plus de fonds pour l’aide humanitaire… de 600 à 800 millions de dollars.



La Grande-Bretagne met des pressions sur Israël un groupe de pression bipartisan important a demander la suspension des échanges entre la GB et Israël tant que les conditions des palestiniens ne sera pas amélioré…

En somme, il y aura la paix en Palestine du moment qu’Israël cesse sont occupation des territoires envahis en 1967.

L’entente de La Mecque, signée entre groupes palestiniens rivaux, le Hamas et le Fatah le 8 février dernier, sous la mediation de l’Arabie Saoudite, est un pas vers la fin d’une période violente et chaotique en Palestine.

Du coup, on cherche aussi à mettre fin aux sanctions imposées sur la Palestine qui a complètement détruit leur économie.

Sauf que les Palestiniens doivent se plier à des conditions impossibles pour la levée des sanctions…

La position réelle d’Israël est simple : poursuivre la punition collective des palestiniens, se battre entre eux-autres… pendant qu’Israël continue son annexion tranquille des territoires occupés illégalement… la construction de colonies… les assassinats et les emprisonnements.

Le jugement final sur l’entente de La Mecque sera annoncé après deux rencontre significatives: celle du 19 février entre Rice, Abbas et Ehud Olmert et aujourd’hui entre les ministres du quartet.

Les ÉU realisent que plus le chaos s’installe en Palestine, plus l’influence de l’Iran va accroître, car c’est l’Iran qui subventionne le Hamas…

Les prochaines semaines vont révélées la portée de l’entente de la Mecque… les interprétations différentes et ses implications détermineront les prochaines étapes…

Son échec, par contre, aura un effet désastreux pour les Palestiniens dans les années à venir…


SECRÉTAIRE GÉNÉRALE DE L'ONU

Lorsque le nouveau secrétaire-général de l’ONU, le sud-coréen Ban Ki Moon a rendu visite à Washington le mois dernier il avait reçu l’appuit inconditionnel de la Maison Blanche.

Mais on s’en doute, être aimé des cohortes de Georges W Bush porte un prix élevé : la suspicion du reste du monde, surtout des pays en voie de développement…

On accuse Ban Ki Moon de vouloir réformer les nations unies de manière à accommoder les intérêts états-uniens… et du coup les intérêts des autres pays riches.

Deux groupes tentent donc de bloquer ses initiatives et l’affrontement on affaibli Ban juste un mois après avoir commencé son boulot, alors qu’il tente à sa manière de balancer les intérets de la super-puissance et des pays en voie de développement qui résisteront à tout ce qui semble favoriser les ÉU.

Deux groupes, celui des 77 et le mouvement des non-alignés… s’en prennent aux plans de Ban pour le désarmement et le maintient de la paix…

Le nouveau secrétaire général cherche à accroître et à réorganiser le département de maintient de la paix de l’ONU tout en coupant les fonds aux programmes de désarmement.

Alors il est fort peu probable que l’assemblée générale appuie rapidement les initiatives de Ban, puisque toutes les nations ont un vote.

En contrepartie, Ban cherche a amadouer les blocs de résistance en donnant des postes clés à des membres des pays en voie de développement.

Il a aussi reculé sur ses plans de révision des pratiques des agences de développement et d’aide humanitaire de l’ONU… une réforme très populaire à Washington donc indésirable pour le groupe des 77.

Ban joue donc avec le feu, s’attaquant qu’à des réformes impopulaires avec le G77 et le groupe des non alignés…


JAPON ET BALEINES

Pourquoi, oh pourquoi, le Japon tient-il autant à poursuivre sa chasse aux baleines, une pratique aussi impopulaire, que le monde entier cherche à bannir depuis 30 ans?

… le pire c’est que la campagne pour renverser le moratoire sur la chasse à la baleine gagne en momentum.

Au cours du dernier mois, le Japon a tenté de prendre contrôle du international whaling conference, boycotté par une vingtaine de pays…

L’IWC a été le forum sur les pratiques des baleiniers depuis 1949… Les baleines, ayant atteint le haut de la liste des espèces en voie de disparition, étaient devenu le symbole de la destruction de l’environnement… mais aussi une des premières réussites aux tout débuts de la conscience globale pour la protection des écosystèmes.

L’ICW est maintenant sous contrôle des pays qui pratiquent la chasse aux baleines : Japon, Icelande et Norvège. Le Japon ayant acheté l’appui de pays en voie de développement, qui n’ont pas accès à la mer et qui n’ont rien à voir avec les baleines…

Cette année, ces trois pays prévoient abattre quelques 50 humpback, sur la liste rouge des animaux menacés…

Le Japon mène donc le combat, et on se demande bien d’ou vient cet acharnement : les Japonais ne sont plus très friands de la chaire de baleine, il y a même des pertes sur les marchés…

Mais le combat du Japon face au monde a l’appui de l’ensemble de la population, incluant tout les parties politiques, même le parti communiste!

On sent au Japon que sur ce dossier là, la gestion de ses ressources marines, contrairement à tout le reste depuis la 2e guerre mondiale, le Japon est capable de défendre ses intérêts.

Ajoutant à cette mentalité d’assiégés, le Japon craint que la Chine viennent prendre sa part de ressources marines… Alors les Japonais se disent, si on abandonne notre droit aux baleines, qu’adviendrait-il ensuite du reste?

Dans le débat, ces l’accès au thon qui inquiète le plus et il est vrai que la Chine est une menace.

Mais il y a d’autres menaces, beaucoup plus grande : un projet de recherche du magazine Science prévoit que les ressources marines seront épuisées d’ici 2050… et l’interprétation des Japonais c’est qu’il y a un débalancement dans les océans.

Qu’en contrôlant la population de baleines, de trop grands consommateurs de poissons selon eux, ils contribuent au retour de l’équilibre…

Mais essentiellement, il ne faut pas perdre de vue que l’accès aux baleines pour les Japonais est synonyme de fierté nationale…

Sa manipulation du IWC expliquent donc le changement radicale des pays qui bloquait la chasse aux baleines en 1986: 31-10, à une majorité pour la chasse cette année 32-33…

Le premier ministre Koizumi a donc remercié le president du Nicaragua pour son appui en annulant une dette de 118 millions de $, et le Japon a conclu une douzaine d’ententes similaires…

Et le plus surprenant dans tout ça, c’est que le débat et cette politique coûteuse a lieu à un moment de coupures budgétaires profondes au Japon, mais les médias japonais ne s’y intéressent pas, malgré le fait que, éventuellement, le mouvement internationale pour la protection des baleines reprendra le dessus et les visées du Japon seront bloquées.


SORTIE D'UN JOUEUR GAY

Vous avez peut-être entendu parler de cet ancien joueur de basketball dans la NBA, le britannique John Amaechi a annoncé au monde qu’il est un homosexuel…

La nouvelle a fait beaucoup de bruits. Plusieurs joueurs se sont prononcés, la plupart disant à demi mots qu’ils n’aiment pas trop l’idée d’être dans une équipe avec un homosexuel…

Beaucoup ont dit : j’ai peur que dans les douches, un homme gay tente quelque chose avec moi…

La proximité et l’intimité quotidienne des athlètes professionnels font en sorte que beaucoup d’hommes hétéro se sentent directement menacés par la présence d’un homosexuel parmi leur rangs.

Et sur le terrain de jeu aussi : dans des sports violents comme le football et le hockey, voire le basketball, est-ce que le fait de s’afficher homosexuel fait en sorte que l’athlète se retrouve avec une grosse cible sur lui?

Je me rappelle comment les joueurs adverses traitaient Michel Goulet des Nordiques lorsqu’il s’était ouvertement affiché comme étant un souverainiste, bien disons qu’il a goûté à la bande et aux coudes beaucoup plus souvent qu’à son tour…

Est-ce que ça serait pire pour un homosexuel? Car on s’en cache pas, le monde des sports professionnels est un des derniers refuges de l’homophobie.

Oui, le sport masculin est très macho, virile, violent. Comme dans l’armée, on craint donc que la présence d’un homosexuel viennent adoucir la vigueur des troupes…

Le Québec est peut-être sur le point d’élire le premier dirigeant ouvertement gay de l’histoire de l’humanité… est-ce que nos sportifs sont prêts à accepter un joueur homosexuel dans leur équipe pour autant?

EDUCATION SUPÉRIEURE

Au cours des 25 dernières années, l’accès aux etudes supérieures s’est radicalement démocratiser… les inscriptions à l’université a pratiquement double depuis les années 1970.

Cette croissance spectaculaire de la population étudiante est un reflet d’une soif de savoir, de connaissance et l’accès à de meilleurs emplois et donc de meilleurs revenus.

L’État a donc rapidement répondu à cette demande il y a trente ans en accelerant l’accès aux etudes supérieures…

Mais en même temps, depuis les années 1980, suite à une profonde récession et l’avènement du néo-libéralisme, le rôle égalisateur de l’État a été sans cesse perverti et les programmes sociaux ont été coupés.

Pire, le salaire réel des gens stagnent depuis les années 1970, du coup les personnes issues de la classe des travailleurs trouvent ça de plus en plus difficile de se payer une éducation supérieure.

Pendant que les salaires réels stagnent et chutent, l’inflation et le dégel des frais de scolarité ont augmenté les coûts.

Cette combinaison fait en sorte que cette brève période de démocratisation du savoir risque de sombrer dans l’histoire, et cet accès ne sera réservé à nouveau qu’aux classes plus aisées.

On risque rien de moins qu’un profond débalancement social, le savoir et l’information étant considérés comme des acquis sociaux, le manque d’accès par 80% de la population va généré de la frustration et éventuellement, une myriade de tensions et de conflits.

Pire, ceux qui se rendent à l’université s’endettent plus qu’avant, mais paient pour un produit de moins en moins bonne qualité!

Par manque de financement les universités tournent les coins ronds, engagent de plus en plus de chargés de cours à faible coûts, investissent de moins en moins dans les programmes et l’infrastructure générale.

Les nouveaux doctorants ont de moins en moins de subventions et n’ont pas les opportunités qu’ils méritent pour avancer leur recherches… ils ont du mal à rester à jour avec leur discipline et donc peine à améliorer leur enseignement.

Alors la détérioration des conditions des professeurs équivaut à une diminution des expériences éducatives des étudiants.

Les étudiants paient donc de plus en plus pour une expérience éducative et des services qui s’effilochent…

Les étudiants restent à l’université malgré ça de peur d’affronter un marché de l’emploi sans diplôme, malgré l’endettement et le faible produit.

Il va sans dire que l’intention du parti liberal de dégeler les frais de scolarité, dans ce contexte là, aura des consequences negatives pour notre société don’t la portée, pour l’instant sont très difficiles à évaluer.

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