05 septembre 2005

L'OURAGAN DU CLASSISME

Katrina expose le fondamentalisme du tout-marché

Comment se fait-il qu’un pays comme Cuba est capable de braver toute la saison des ouragans sans subir de fatalités et qu’une superpuissance comme les États-Unis a laissé mourir des milliers de personnes?

La réponse est simple chers amis : c’est que la gang de Bush voue un culte aveugle au libre-marché, et son mantra c’est chacun pour soi équivaut à la meilleure situation pour tous.

Pas de farce, on enseigne encore cette niaiserie dans les cours d’économie!

Pendant que Castro alloue toutes les ressources nécessaires pour évacuer efficacement des centaines de milliers de personnes, Bush préfère laisser le destin des victimes d’un ouragan entre les mains invisibles du marché.

On savait que Katrina s’en venait et les dégâts qu’elle allait causer.

On a réagit en disant à tout le monde d’évacuer. Concoctez votre propre plan privé d’évacuation chacun de votre bord et tout le monde sera sauvé.

Et les classe supérieures de blancs aisés n’ont pas eu trop de mal à prendre leur auto et aller se loger ailleurs.

Les pauvres, majoritairement noirs, ont été pris chez eux et laissé à l’abandon…

Ce qu’on voit en Nouvelle-Orléans depuis une semaine c’est une excellente démonstration des ravages causés quotidiennement par le culte de l’économie de marché, partout sur terre.

Dans les médias ont faisaient mention que ceux qui ne quittaient pas avant l’ouragan étaient borné, qu’ils refusaient de partir parce qu’ils étaient têtus.

La réalité c’est que ces dizaines de milliers de personnes ne se sont pas sauvé tout simplement parce qu’ils en avaient pas les moyens de le faire ou nulle part où aller.

L’idéologie du tout marché fait en sorte que le gouvernement coupe ses services et oblige les gens à quêter auprès du privé.

Alors l’an passé l’administration Bush a coupé de 44% le budget alloué au maintien et à l’amélioration des digues qui auraient pu protéger la ville un petit peu mieux.

On a aussi permit aux investisseurs privés de drainer de vastes zones humides le long des côtes du Golf du Mexique aux cours des dernières années, ce qui a fait en sorte que l’eau a pu inonder la région plus facilement.

Bien quoi? C’était logique de les laisser faire, puisque dans le marché la quête égoïste mène au rendement optimum pour la société!

Le culte du privé et du marché de Bush a aussi fait en sorte qu’il a préféré laisser la charité privé s’occuper des victimes plutôt que d’y envoyer des secours fourni par l’État.

Alors on lance sans cesse des appels aux don à la Croix-Rouge…

Ce n’est donc pas surprenant non plus qu’une fois déployé sur place, l’armée a préféré protéger les commerces qui se faisaient piller au lieu d’aider les gens…au moins les priorités s’enligne avec les croyances!

Encore, un bel exemple de la justice sociale dans le monde du tout marché. Au lieu d’aider les pauvres à se sortir de leur misère, on menace de tirer sur ceux qui agissent de manière désespérée…

Dans le marché libre, L’État est là pour réprimer et non pas pour aider.

Avant l’ouragan, on aurait pu forcer l’ensemble des compagnies de transport à amener tout le monde vers des hôtels qu’on aurait aussi obligé à ouvrir leurs portes.

Mais cette idée n’a jamais traversé l’idée des dirigeants, parce qu’un décret par le gouvernement contre des entrepreneurs privés pour venir en aide aux pauvres c’est une hérésie totale dans le culte du marché.

Pourquoi on a laissé des milliers de pauvres noirs à l’abandon avant et pendant la catastrophe? Tout simplement par habitude…

Pour les mêmes raisons qu’on laisse des millions de personnes à travers le monde mourir de maladies facilement traitable, qu’on les laisse sans éducation et sans infrastructure qui pourrait leur permettre de vivre une vie riche et saine.

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