19 septembre 2005

LES BANQUES DU CÔTÉ DES PAUVRES?

Réformes ratées de la sécurité de revenu

On sent qu’un peu de bon sens et d’intelligence commence à faire son chemin chez certains économistes au Canada avec la sortie d’une étude menée par le groupe financier TD qui dénonce les réformes menées contre l’assurance-chômage par Paul Martin en 1995 et la réforme de Mike Harris de la sécurité de revenu au cours des années 1990 : le fameux workfare.

La coalition qui a signé le rapport qui s’appelle le Task Force on Modernizing Income Security for Working Adults inclus la Cie Noranda, le Congrès du travail du Canada, le CD Howe Institute et le Calderon Institute.

On recommande au gouvernement fédéral d’accroître et d’améliorer le filet de sécurité sociale de manière à ce que les très pauvres puissent survivre et que les pauvres qui travaillent puissent avoir un revenu supplémentaire.

La réforme de Mike Harris a été dénoncé parce qu’elle décourageait les bénéficiaires à ce trouver un emploi et empêchaient trop de personnes à avoir accès à une sécurité de revenu.

Les personnes recevant de la sécurité de revenu qui retournaient dans le marché du travail non seulement perdaient tout simplement trop de bénéfices comme les soins médicaux et dentaires aux enfants, en plus de l’aide aux médicaments.

On dit aussi dans le document que les gouvernements en demande tout simplement trop au système de sécurité de revenu qui grâce aux coupures de Paul Martin aux programmes de chômage en 1995 est passé de l’aide de dernier recours à l’aide de premier recours.

Il y a la nouvelle réalité du marché de l’emploi à prendre en considération aussi : la présence grandissante des travailleurs autonomes qui pour la plupart n’ont aucune protection contre la perte d’emploi.

Les économistes de la banque TD affirment que la sécurité de revenus ne doit pas être seule à aider les pauvres et les sans-emploi.

Qu’en fait, il est primordial que les gouvernements trouvent des moyens pour encourager positivement les personnes à se trouver un emploi et d’assurer que ceux qui travaillent auront assez de revenus pour en vivre convenablement.

Ils suggèrent donc deux nouveaux programmes fédéraux : une allocation de salaire pour les travailleurs au salaire de base et un remboursement de taxe accru pour ceux qui vivent dans la misère.

L’idée c’est que les très pauvres rempliraient un formulaire qui décrirait leur situation et le gouvernement leur enverrait des chèques…c’est le vieux principe du revenu de base garanti qui revient.

Une idée qui a été mis de l’avant par la gauche et la droite au cours du dernier siècle.

Enfin, dans les hautes sphères on commence à comprendre que la misère sa nuit à la productivité d’une nation et éventuellement à leur propre prospérité…il était temps!

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