04 juillet 2005

MÉDIATION SUD AFRICAINE EN CÔTE D'IVOIRE

Côte d’Ivoire
Le conseil de sécurité de l’ONU s’est entendu la semaine dernière sur l’envoie de 850 troupes en Côte d’Ivoire, un pays de l’Afrique occidentale sous l’emprise d’instabilités depuis le coup d’État de 1999.
Mais les 850 soldats sont bien en dessous des 2000 de plus que certains officiers de l’ONU jugent nécessaire pour aider le pays vers sa transition de paix entre le gouvernement et la junte rebelle qui contrôle le nord du pays.
Il y a présentement 6000 casques bleus en Côte d’Ivoire et 725 policiers civils : 4000 troupes françaises s’ajoutent au contingent de casques bleus.
Des plans pour désarmer les 42 000 combattants rebelles cette semaine ont été mis sur la glace, en attendant les résultats du sommet de paix ayant lieu à Pretoria, en Afrique du Sud.
Ça fait quelques années que les projets de désarmements traînent, les rebelles du nord ne croient toujours pas en la bonne foi du gouvernement à Abidjan.
La Côte d’Ivoire est contrôlée au sud par le gouvernement et au nord par des troupes rebelles depuis trois ans.
La guerre civile a éclaté en 2002, suivi de sept mois de combats féroces.
En 2003, le président Laurent Gbagbo et les rebelles avaient signé une entente de paix, mais les deux parties ont traîné des pieds lorsque venait le temps de remplir les conditions du traité.
Le 28 juin dernier ont débuté les négociations à Pretoria : le président Gbagbo et le chef des rebelles Guillaume Soro y sont présent.
En plus d’Alassane Ouattara, le chef exilé du parti d’opposition.
C’est l’exclusion d’Ouattara lors des élections présidentielles de 2000 qui avait été le facteur décisif pour le soulèvement des troupes rebelles.
On espère lors des pourparlers de paix à Pretoria que le président Gbagbo utilisera ses pouvoirs pour permettre à Ouattara de se joindre aux élections présidentielles prévues pour cet octobre.
On craint aussi, du côté des rebelles, qu’on assistera à une autre fraude électorale comme celle qui a eu lieu il y a 5 ans.
Bonne chance au Premier ministre d’Afrique du Sud, Thabo Mbeki, qui sert de médiateur entre les deux belligérants…

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