Live 8
On a assisté samedi à une série de concerts dans huit pays contre la pauvreté dans le monde, en commémoration du fameux live aid qui a eu lieu il y a vingt ans.
Scott Piatkowski de l’excellent site Internet www.rabble.ca se questionne sur ce qu’on a fait de tout l’argent collecté lors du live aid vu qu’il y a plus de gens que jamais qui crèvent de faim ?
Lorsqu’on avait produit Live Aid, les organisateurs à l’époque avaient la prétention que le concert allait sauver la vie de millions de personnes…
Live Aid avait amassé 1,5 milliards pour soulager la famine en Afrique, un montant ayant plutôt servi à un soulagement limité en efficacité et sur un cours laps de temps…un band aid, quoi !
150 000 personnes continues de mourir inutilement par année en Afrique, on a même qualifié ce chiffre de tsunami silencieux.
Mais cette fois-ci, l’organisateur de live 8 Bob Gildof décrit les concerts bénéfices comme des événements faisant la promotion de la justice politique plutôt que la charité…le but cette fois-ci n’est pas d’acheter de la bouffe à court terme, mais de conscientiser le monde et les dirigeants du G8.
Gildof a ciblé le Canada en particulier, disant que nous n’avons pas tenu notre promesse de longue date de commettre 0,7% de notre PNB à l’aide internationale.
Dans les médias, on a plutôt parlé du fait que la majorité des artistes présents aux concerts étaient des has-been.
En effet, est-ce que Live 8 a été l’occasion pour des artistes en déclin de se refaire un peu de capital de sympathie ?
Et pourquoi il n’y avait presque pas d’artistes africains ?
Un chroniqueur britannique se demande quel peu bien être l’utilité de ces concerts quand en fait c’est le cynisme des dirigeants du G8 qui garde l’Afrique dans la pauvreté.
Parce que tout ce que ça prendrait pour éradiquer la pauvreté en Afrique c’est moins de 1% du revenu mondial, mais nos bons dirigeants choisissent de ne rien faire.
Mais d’un autre côté, on peut se demander ce qu’un artiste peu bien faire d’autre pour soulager la misère dans le monde que de donner de son temps pour la cause ?
Oui, faut entretenir un certain scepticisme envers la panoplie de concerts-bénéfices que l’on donne à gauche et à droite pour venir en aide à la veuve et l’orphelin : qu’en fait, on devrait plutôt concentrer nos efforts à changer les institutions qui causent la misère globale…
Mais d’un autre côté, on peut jouir de la musique et applaudir le message tout en sachant que la responsabilité de créer un monde plus juste est entre nos mains…
Scott Piatkowski de l’excellent site Internet www.rabble.ca se questionne sur ce qu’on a fait de tout l’argent collecté lors du live aid vu qu’il y a plus de gens que jamais qui crèvent de faim ?
Lorsqu’on avait produit Live Aid, les organisateurs à l’époque avaient la prétention que le concert allait sauver la vie de millions de personnes…
Live Aid avait amassé 1,5 milliards pour soulager la famine en Afrique, un montant ayant plutôt servi à un soulagement limité en efficacité et sur un cours laps de temps…un band aid, quoi !
150 000 personnes continues de mourir inutilement par année en Afrique, on a même qualifié ce chiffre de tsunami silencieux.
Mais cette fois-ci, l’organisateur de live 8 Bob Gildof décrit les concerts bénéfices comme des événements faisant la promotion de la justice politique plutôt que la charité…le but cette fois-ci n’est pas d’acheter de la bouffe à court terme, mais de conscientiser le monde et les dirigeants du G8.
Gildof a ciblé le Canada en particulier, disant que nous n’avons pas tenu notre promesse de longue date de commettre 0,7% de notre PNB à l’aide internationale.
Dans les médias, on a plutôt parlé du fait que la majorité des artistes présents aux concerts étaient des has-been.
En effet, est-ce que Live 8 a été l’occasion pour des artistes en déclin de se refaire un peu de capital de sympathie ?
Et pourquoi il n’y avait presque pas d’artistes africains ?
Un chroniqueur britannique se demande quel peu bien être l’utilité de ces concerts quand en fait c’est le cynisme des dirigeants du G8 qui garde l’Afrique dans la pauvreté.
Parce que tout ce que ça prendrait pour éradiquer la pauvreté en Afrique c’est moins de 1% du revenu mondial, mais nos bons dirigeants choisissent de ne rien faire.
Mais d’un autre côté, on peut se demander ce qu’un artiste peu bien faire d’autre pour soulager la misère dans le monde que de donner de son temps pour la cause ?
Oui, faut entretenir un certain scepticisme envers la panoplie de concerts-bénéfices que l’on donne à gauche et à droite pour venir en aide à la veuve et l’orphelin : qu’en fait, on devrait plutôt concentrer nos efforts à changer les institutions qui causent la misère globale…
Mais d’un autre côté, on peut jouir de la musique et applaudir le message tout en sachant que la responsabilité de créer un monde plus juste est entre nos mains…
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