Zapatistes
Vous-vous rappelez des Zapatistes et du sous-commendant Marcos ?
Je dirais qu’ils sont un peu à l’origine du vaste mouvement altermondialiste qui s’oppose à la globalisation néo-libérale qui menace rien de moins que l’humanité.
Dernièrement, le sous-commendant Marcos a publié quelques textes, des sortes de lettres ouvertes à ceux et celles qui appuis sa cause, histoire de nous rappeler que lui et son mouvement sont encore bien vivant et ce qu’ils comptent faire à l’avenir.
Je vous transmets donc les dires de Marcos, à partir de son plus récent communiqué :
Marcos commence par nous rappeler qui ils sont : les Zapatistes de l’armée nationale de libération, des autochtones situés dans les montagnes du sud-est du Mexique, au Chiapas.
Ils se sont soulevés en janvier 1994 contre le mal généralisé qui dénigrait les peuples autochtones du Chiapas.
Le gouvernement mexicain avait envoyé ses troupes pour pacifier les Zapatistes, mais les troupes de Marcos ont très bien tenu le coup.
Bientôt, la population mexicaine demandait aux deux parties de cesser les coups de feu et de négocier une entente.
Ce que les Zapatistes ont fait de bonne foi, le gouvernement, pendant ce temps-là, préparait et lançait d’autres offensives militaires.
Ensuite, vint les accords de San Andrés où le gouvernement mexicain jurait de reconnaître les droits des autochtones du Mexique, incluant éventuellement ces nouveaux droits dans la constitution…
Mais le gouvernement a attaqué à nouveau, le 22 décembre 1997, moment où on a ouvert le feu sur 45 hommes, femmes et enfants dans le village du Chiapas d’Acteal.
Éventuellement, les Zapatistes ont établi des liens avec les autres peuples autochtones du Mexique et du monde, en plus des mouvements progressistes du pays et ailleurs.
En 1997, les Zapatistes ont marché sur Mexico pour parler en vain au gouvernement; en 1999 ils ont tenu une consultation nationale qui a confirmé une fois pour toutes que le peuple mexicain est majoritairement favorable à leur cause.
Et en avril 2001, ils ont tenu leur marche pour la dignité autochtone qui aussi avait obtenu l’appui favorable de millions de mexicains.
Mais Marcos demeure un petit peu amer envers l’ensemble de la classe politique parce-que rien n’a changé chez eux depuis 94.
Il dit, en fait, que le capitalisme néo-libéral fait en sorte que tout ce que veulent les politiciens du Mexique c’est de vendre chaque parcelle du pays aux riches et puissants du globe.
Les combats menés depuis douze ans ont permit aux Zapatistes d’être mieux organisés et plus efficaces que jamais pour combattre non seulement les injustices envers les autochtones du Mexique, mais de donner un coup de main à tous ceux qui luttent contre la globalisation de l’économie néo-libérale.
Au Chiapas, on pratique de plus en plus l’administration municipale participative, c’est-à-dire directement contrôlé par les citoyens, créant un réseau nommé la junte du bon gouvernement.
Bref, c’est toujours très inspirant de lire le sous-commendant Marcos, et je suis très heureux de le savoir, lui et son mouvement, plus en forme que jamais!
Je dirais qu’ils sont un peu à l’origine du vaste mouvement altermondialiste qui s’oppose à la globalisation néo-libérale qui menace rien de moins que l’humanité.
Dernièrement, le sous-commendant Marcos a publié quelques textes, des sortes de lettres ouvertes à ceux et celles qui appuis sa cause, histoire de nous rappeler que lui et son mouvement sont encore bien vivant et ce qu’ils comptent faire à l’avenir.
Je vous transmets donc les dires de Marcos, à partir de son plus récent communiqué :
Marcos commence par nous rappeler qui ils sont : les Zapatistes de l’armée nationale de libération, des autochtones situés dans les montagnes du sud-est du Mexique, au Chiapas.
Ils se sont soulevés en janvier 1994 contre le mal généralisé qui dénigrait les peuples autochtones du Chiapas.
Le gouvernement mexicain avait envoyé ses troupes pour pacifier les Zapatistes, mais les troupes de Marcos ont très bien tenu le coup.
Bientôt, la population mexicaine demandait aux deux parties de cesser les coups de feu et de négocier une entente.
Ce que les Zapatistes ont fait de bonne foi, le gouvernement, pendant ce temps-là, préparait et lançait d’autres offensives militaires.
Ensuite, vint les accords de San Andrés où le gouvernement mexicain jurait de reconnaître les droits des autochtones du Mexique, incluant éventuellement ces nouveaux droits dans la constitution…
Mais le gouvernement a attaqué à nouveau, le 22 décembre 1997, moment où on a ouvert le feu sur 45 hommes, femmes et enfants dans le village du Chiapas d’Acteal.
Éventuellement, les Zapatistes ont établi des liens avec les autres peuples autochtones du Mexique et du monde, en plus des mouvements progressistes du pays et ailleurs.
En 1997, les Zapatistes ont marché sur Mexico pour parler en vain au gouvernement; en 1999 ils ont tenu une consultation nationale qui a confirmé une fois pour toutes que le peuple mexicain est majoritairement favorable à leur cause.
Et en avril 2001, ils ont tenu leur marche pour la dignité autochtone qui aussi avait obtenu l’appui favorable de millions de mexicains.
Mais Marcos demeure un petit peu amer envers l’ensemble de la classe politique parce-que rien n’a changé chez eux depuis 94.
Il dit, en fait, que le capitalisme néo-libéral fait en sorte que tout ce que veulent les politiciens du Mexique c’est de vendre chaque parcelle du pays aux riches et puissants du globe.
Les combats menés depuis douze ans ont permit aux Zapatistes d’être mieux organisés et plus efficaces que jamais pour combattre non seulement les injustices envers les autochtones du Mexique, mais de donner un coup de main à tous ceux qui luttent contre la globalisation de l’économie néo-libérale.
Au Chiapas, on pratique de plus en plus l’administration municipale participative, c’est-à-dire directement contrôlé par les citoyens, créant un réseau nommé la junte du bon gouvernement.
Bref, c’est toujours très inspirant de lire le sous-commendant Marcos, et je suis très heureux de le savoir, lui et son mouvement, plus en forme que jamais!
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