03 octobre 2005

CHEMISE DE FORCE CONTINENTALE

Relations Canada États-Unis

Une nouvelle session parlementaire s’est ouverte cette semaine à Ottawa et Duncan Cameron du site rabble.ca dresse pour nous les problèmes importants auxquels les parlementaires devraient s’attaquer.

Les coûts de l’essence, le taux de change et les manufactures, le bois-d’œuvre, les exportations de bœuf, le réchauffement climatique, etc.

C’est drôle, tous ces problèmes ont une chose en commun : les ÉU.

Les coûts de l’essence augmentent à cause d’une politique continentale d’énergie, qui n’est pas une politique pour les Canadiens.

Le dollar canadien augmente parce que nous avons un surplus commercial avec les ÉU et la banque canadienne essai de contrôler nos exportations en suggérant au marché de garder notre dollar élevé.

Depuis l’accord de libre-échange, que nous sommes en fait les seuls à suivre à la lettre nous avons abandonné le modèle d’État-nation qui s’occupe de garder les services publics a un niveau convenable.

Les ouragans s’abattent sur le Golf du Mexique, mais les ÉU refusent toujours d’agir sérieusement contre le réchauffement climatique.

Mais Duncan Cameron nous rappelle que les relations Canada/ÉU affecte deux autres questions nationales d’importance : la relation Québec/Canada et les relations entre le fédéral et les provinces en général.

Le monde change rapidement. La Chine s’installe en Amérique latine, historiquement la cour arrière intouchable des ÉU.

L’union européenne devient rapidement une puissance financière mondiale.

On l’a vu : le Brésil, l’Inde, l’Afrique du Sud et la Chine ont montré qu’ils peuvent travailler ensemble contre l’hégémonie ÉU.

Pendant ce temps-là, la politique étrangère du Canada s’est enraciné d’avantage dans le piège de l’intégration continentale.

Pendant que les autres pays se réalignent, le Canada s’assoit passivement dans la forteresse de l’ALÉNA, envoyant nos ressources vers le sud.

Pour ces raisons et plusieurs autres faudra que notre relation avec les ÉU soit de nouveau ouvert au débat au parlement à Ottawa.

Tant que nous serons pris dans le camp américain, tous les autres défis qui nous attendent ne pourront pas être réglés sérieusement.

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