J’ai souvent parlé du rôle du Canada en Haïti et vu la venue d’élections probables à la fin de décembre il est important d’y revenir.
Alors je répète : le 29 février 2004 le Canada a joué un rôle critique dans l’enlèvement illégal du premier président haïtien élu démocratiquement : Jean-Bertrand Aristide.
Assistant de la sorte à l’implantation du programme de restructuration néo-libéral de l’économie et la politique haïtiennes… Le gouvernement Latortue, un régime intérimaire pantin, a été instauré par les gouvernements canadien et américain pour accomplir les tâches politiques afin de concrétiser le coup d’État.
Depuis cet enlèvement, les Haïtiens des quartiers pauvres subissent les agressions des bandes criminelles débridées pour décimer ce qui reste du réseau Lavalas qui avait amené Aristide au pouvoir.
Depuis le 29 février 2004, le Canada a travaillé fort pour implanté une politique économique qui lui plait à travers l’ICF, Interim Cooperation Framework (les paramètres de coopération intérimaire) qui enfermera Haïti dans un programme de restructuration qui sera irréversible par les prochains gouvernements, démocratiquement élus ou non.
Le gouvernement Latortue s’engage depuis quelques temps a signé des ententes d’échanges qui augmenteront son endettement...
Tout ça avant même les élections qui auront lieu à la fin de décembre et qui seront tout de même supervisées par Jean-Pierre Kinglsey, le chef d’élections Canada.
Alors on tient à tenir des élections au plus vite, même si le parti Lavalas se fait décimé depuis 15 mois et que le candidat le plus populaire, le père Jean Juste, croupi en prison sans avoir été accusé…
Le Canada compte faire profiter ses propres entreprises en forçant Haïti à joindre la Banque de développement des Caraïbes où le sympathique Ministre des affaires étrangères Pierre Pettigrew siège au conseil d’administration.
Haïti fera de gros emprunts à cette banque pour supposément se développer, et selon les règles de l’ICF et de la banque, il faudra que le gouvernement octroi ses contrats aux entreprises canadiennes…ce n’est pas écrit noir sur blanc, mais c’est plus ou moins à ça que ça revient…
Alors on pourra s’attendre à ce que l’économie haïtienne continue d’être basée sur les sweat-shops, le développement des ressources naturelles pour l’exportation et la poursuite de la privatisation des services essentiels …selon les bonnes recommandations de la banque de développement des Caraïbes et les paramètres de coopération intérimaires.
Avec Pettigrew qui joue un rôle clé dans ces développements, ayant à la fois le rôle de ministre des affaires Étrangères et pesant lourd dans le conseil d’administration de la banque des Caraïbes on dirait le retour de l’époque esclavagiste où les maîtres blancs décidaient des politiques économiques des colonies noires.
Et si on regarde la chute constante des taux d’aide du Canada envers Haïti pendant les années menant au coup d’État on voit bien que ce qui se passe en ce moment a été froidement calculé pour servir les intérêts d’une poignée d’entreprises canadiennes.
Faudra, un jour, cesser d’accuser les pays pauvres d’être responsables de leur sort et commencer à regarder chez nos élus pour comprendre ce qui se cache derrière leur beaux discours…
Alors je répète : le 29 février 2004 le Canada a joué un rôle critique dans l’enlèvement illégal du premier président haïtien élu démocratiquement : Jean-Bertrand Aristide.
Assistant de la sorte à l’implantation du programme de restructuration néo-libéral de l’économie et la politique haïtiennes… Le gouvernement Latortue, un régime intérimaire pantin, a été instauré par les gouvernements canadien et américain pour accomplir les tâches politiques afin de concrétiser le coup d’État.
Depuis cet enlèvement, les Haïtiens des quartiers pauvres subissent les agressions des bandes criminelles débridées pour décimer ce qui reste du réseau Lavalas qui avait amené Aristide au pouvoir.
Depuis le 29 février 2004, le Canada a travaillé fort pour implanté une politique économique qui lui plait à travers l’ICF, Interim Cooperation Framework (les paramètres de coopération intérimaire) qui enfermera Haïti dans un programme de restructuration qui sera irréversible par les prochains gouvernements, démocratiquement élus ou non.
Le gouvernement Latortue s’engage depuis quelques temps a signé des ententes d’échanges qui augmenteront son endettement...
Tout ça avant même les élections qui auront lieu à la fin de décembre et qui seront tout de même supervisées par Jean-Pierre Kinglsey, le chef d’élections Canada.
Alors on tient à tenir des élections au plus vite, même si le parti Lavalas se fait décimé depuis 15 mois et que le candidat le plus populaire, le père Jean Juste, croupi en prison sans avoir été accusé…
Le Canada compte faire profiter ses propres entreprises en forçant Haïti à joindre la Banque de développement des Caraïbes où le sympathique Ministre des affaires étrangères Pierre Pettigrew siège au conseil d’administration.
Haïti fera de gros emprunts à cette banque pour supposément se développer, et selon les règles de l’ICF et de la banque, il faudra que le gouvernement octroi ses contrats aux entreprises canadiennes…ce n’est pas écrit noir sur blanc, mais c’est plus ou moins à ça que ça revient…
Alors on pourra s’attendre à ce que l’économie haïtienne continue d’être basée sur les sweat-shops, le développement des ressources naturelles pour l’exportation et la poursuite de la privatisation des services essentiels …selon les bonnes recommandations de la banque de développement des Caraïbes et les paramètres de coopération intérimaires.
Avec Pettigrew qui joue un rôle clé dans ces développements, ayant à la fois le rôle de ministre des affaires Étrangères et pesant lourd dans le conseil d’administration de la banque des Caraïbes on dirait le retour de l’époque esclavagiste où les maîtres blancs décidaient des politiques économiques des colonies noires.
Et si on regarde la chute constante des taux d’aide du Canada envers Haïti pendant les années menant au coup d’État on voit bien que ce qui se passe en ce moment a été froidement calculé pour servir les intérêts d’une poignée d’entreprises canadiennes.
Faudra, un jour, cesser d’accuser les pays pauvres d’être responsables de leur sort et commencer à regarder chez nos élus pour comprendre ce qui se cache derrière leur beaux discours…