28 novembre 2005

AMERICAN TORTURE

Torture clandestine de la CIA

Le fait est bien documenté : les États-Unis et la CIA pratiquent allègrement la torture de présumés terroristes en Irak, en Afghanistan, dans sa prison de Guantanamo et aussi en envoyant des prisonniers dans des pays reconnus pour son très mauvais traitement de ses prisonniers.
Au mois de janvier, l’administration Bush s’est donné le pouvoir d’assujettir leurs prisonniers de guerre à des traitements cruels, inhumain et dégrandant» du moment que le prisonnier n’est pas Américain et est détenu à l’extérieur des ÉU.
Et pour faire ça bien ils ont installé des centres de détention secrètes en Europe de l’est et ailleurs.
Oui, beaucoup de pays pratiquent la torture, mais les ÉU est le seul à affirmer que son mauvais traitement de ses prisonniers est une politique officielle d’interrogation…
Y’a même les éditeurs du Wall Street Journal qui semblent trouver que la torture est une façon regrettable mais nécessaire pour sauver la vie d’innocents…
C’était rendu à un point tel que le sénateur John McCain tente maintenant de passer une loi qui interdirait l’utilisation de la torture, vu que les ÉU sont mal vus par le reste de la planète et que ça en soit contribue aux menaces à leur sécurité…
Aux dernières nouvelles, paraîtrait que Bush compte utiliser son veto pour contrer les amendements de McCain.
Dans le débat sur la torture il y a trois questions essentielles : 1. est-ce que la torture est utile? 2. s’accorde-t-elle avec les valeurs et la constitution du pays qui la pratique? 3. est-ce qu’elle sert les intérêts nationaux?
Personne jusqu’à présent n’a réussi à démontrer que l’information recueilli après une séance de torture est utile et fiable.
Soit que le prisonnier fini par mentir pour que la souffrance cesse, ou dans certains cas le choc psychologique et physique est tellement sévère que le prisonnier fini par en mourir et là il est utile à personne.
L’administration Bush et la CIA réfutent les arguments de ceux qui les accusent de pratiquer la torture.
Alors, le waterboarding — qui consiste a donner l’impression au prisonnier qu’il est en train de se noyer — laisser les prisonniers dehors dans le froid, les placer dans des postures stressantes : toutes ces pratiques ne seraient que des techniques pour briser psychologiquement les prisonniers.
Et que de toute façon, seuls les prisonniers dont on croit qu’ils possèdent vraiment de l’information seront soumis à ce genre de torture.
Mais une fois que les interrogateurs voient le feu vert pour les supposé pires cas, rapidement les pratiques se généralisent.
On a tenté la même chose en Israël…dès que la torture légère a été adopté pour interroger les Palestiniens, ça n’a pas pris de temps avant que 85% des prisonniers palestiniens se trouvait dans des conditions extrêmes.
La torture présente aussi un autre problème : l’information ainsi recueilli ne peut pas être utilisé en cour.
Alors la GB, par exemple, ne sait plus quoi faire de ces propres prisonniers de la guerre en Irak à part les retourner dans leur pays d’origine, des pays reconnus pour son traitement inhumain de prisonniers : la Libye, la Jordanie, le Maroc, l’Algérie et la Tunisie.
Une pratique illégale selon la convention de l’ONU sur la torture, que les ÉU et la GB ont ratifié.
…Mais depuis quand les ÉU s’en font avec les lois et les conventions internationales? Après la musique, nous parlerons des plans que Bush avait pour bombarder la chaîne de nouvelles continues Al-Jazeera.

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