Génocide géologique
Le lendemain de Noël, dimanche dernier, un jour de la pleine lune, un tremblement de terre à fait bouger la planète au complet.
Vous connaissez le reste : des vagues géantes ont frappé l’Inde, les Maldives, le Sri Lanka, et la Thaïlande, tuant jusqu’à présent 125 000, blessant 500 000 et laissant des millions à la rue, vulnérables à la maladie et une terrible pauvreté.
Partant à 250 KM de l’île indonésienne de Sumatra, les tsunamis ont attaqué les rivages d’au moins 10 pays, voyageant des milliers de kilomètres, incluant le Kenya et la Somalie en Afrique.
Est-ce que cette inconcevable perte de vie aurait pu être évitée ?
Bien que le tremblement de terre ne pouvait pas être prévu, il y avait certainement moyen de lancer un avertissement pour les tsunamis qui ont suivi.
Surtout en Asie du sud-est ou les vagues ont frappé deux bonnes heures après le tremblement à l’échelle de 9 a été détecté.
Selon l’agence de presse Reuters, le mur d’eau lancé par le tremblement avait en effet été détecté par des sismologues aux États-Unis qui ont affirmé ne pas avoir été en moyen d’avertir les gouvernements concernés.
Pas de Google ? Pas de cellulaires ?
N’importe quel sismologue de la région devait se douter qu’un séisme de cette importance sous l’océan allait provoquer des réactions.
Justement, les sismologues thaïlandais s’en doutaient mais non pas lancer l’avertissement approprié car ils avaient peur de faire fuir les touristes.
Des pays comme l’Inde, l’Indonésie et le Sri Lanka sont trop occupés à débourser de grandes parties de leur budget national en armements plutôt qu’en technologie qui pourrait sauver des vies en cas de désastre.
L’excuse indienne pour ne pas avoir investi dans un système de détection de tsunamis qui aurait coûté au minimum 500 000$ ? Il n’y a pas de tsunami qui a frappé l’Inde depuis 1941 et la technologie est trop chère…
Là c’est le temps de réparer et de reconstruire. L’Inde et le Sri Lanka auront besoin de volontaires en grand nombre, ce sont les deux endroits les plus touchés.
À long terme, la tâche la plus difficile sera de refaire l’économie, de trouver des moyens de subsistance pour des millions de sinistrés.
Faudra développer des projets intelligents pour les enfants devenus orphelins, des programmes spéciaux pour les invalides.
L’érosion des côtes devra aussi être adressée.
D’ici là, faudra endurer les images à répétition des corps flottant vers l’océan, les carcasses gisant sur les plages et tous les autres aspects de la souffrance sous la loupe de nos médias.
La presse de l’Ouest excelle dans le genre, une sorte d’atmosphère de célébration pour la catastrophe humaine.
Si l’Irak, avec ses 100 000 morts depuis l’invasion, et ses 6000 victimes de l’agression contre Falluja avaient été couvert comme les dommages du tsunami aux États-Unis, l’appui du public à l’intervention militaire se serait érodé, et les États-Unis seraient obligés d’acheter leur pétrole au lieu de l’extraire par la force.
La société participative
Le début d’une nouvelle année est l’occasion idéale pour élaborer une vision du monde dans lequel on aimerait vivre.
Sans vision, sans buts à atteindre, il est pratiquement impossible de concevoir et d’appliquer des stratégies et des tactiques pour changer les choses pour le mieux.
Le 17 octobre dernier, nous avons présenté les grandes lignes de l’économie et de la politique participative. Nous vous invitons à consulter le site Internet de l’économie participative au www.zmag.org/parecon Aujourd’hui, nous verrons quelques exemples d’une société où l’économie participative, ou Écopar, serait appliquée.
L’écopar est une proposition d’un modèle économique désirable en alternative à l’économie capitaliste.
C’est le modèle alternatif qui gagne le plus en popularité à travers le monde en ce moment.
En gros, une économie participative est fait de fédérations de conseil de travailleurs et de consommateurs, les moyens de productions sont la possession de la société, la planification participative détermine quels biens et services sont produit selon une série de procédures et de règlements organisés par des conseils de facilitation.
Tout le monde travaille dans un ensemble équilibré de tâches, c’est-à-dire combinant des tâches de travail pour une distribution égale de travail désirable permettant l’autogestion.
La rémunération ce fait en accord avec l’effort et le sacrifice.
Les travailleurs dans les conseils de producteurs proposent ce qu’ils veulent produire, quelle quantité, les ressources dont ils auront besoin et les effets humains sur leurs choix de production.
Les consommateurs proposent de leur côté ce qu’ils veulent consommer, quelle quantité, et décrivent aussi les effets humains de leurs choix de consommation.
Le système d’allocation génère de l’information qualitative et quantitative qui sera utilisée pour les prix indicatifs.
Ces prix sont utilisés par les conseils de facilitation pour mettre à jour les propositions des conseils pour les rondes ultérieurs d’itération.
Un plan de production et de consommation est choisi pour l’année à venir et implanté.
Un plan participatif est le choix d’une distribution juste du travail social d’une manière faisable et désirable des fardeaux et des bénéfices.
Le degré des décisions des participants à l’écopar se font en mesure qu’ils sont affectés par celles-ci. Les ressources humaines et naturelles devront être utilisées avec efficience et produire une variété de résultats.
Encore, www.zmag.org/parecon
L’architecture dans une société participative.
Chaque ville est une toile profondément interconnectée d’espaces.
La propriété privée des moyens de production, les marchés, la hiérarchie dans les entreprises dans les villes capitalistes : tout ça produit et reproduit la division de classe, la ségrégation sociale et de la hiérarchie.
La pollution, le bruit, les ghettos, la publicité tapageuse, etc.
La toile de notre environnement bâti a évolué en toile spatiale facilitant la consommation de masse et la production compétitive.
Nous allons voir brièvement qu’une ville bâtie selon les principes de l’économie participative : la solidarité, la diversité, l’équité, l’autogestion et l’efficience serait bien différente et plus désirable.
Bien sûr, les villes ne sont pas faites juste à partir de l’angle économique, mais en relation avec les autres sphères de l’interaction humaine : la politique, la culture et les relations de parenté.
Dans une écopar, les architectes et les planificateurs urbains auront bien sûr reçu une éducation, une formation et du travail préparatoire.
Leurs efforts sont équilibrés pour leur désirabilité et la capacité d’autogestion, ils sont rémunérés selon leur effort et leurs sacrifices.
Ils travailleraient dans un ensemble équilibré de tâche comme tous les autres membres de la société, ils recevront des évaluations de leur effort comme tout le monde.
Ils devront élaborer un plan qui comprend les ressources nécessaires, les outils et l’équipement, et proposer ce plan au reste de la société par la planification participative.
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