Solstice d’hiver
Cette période de l’année est marquante, non pas seulement pour les célébrations religieuses, mais pour le retour de la lumière.
On envisage déjà le retour du printemps, la fonte des glaces et les premières feuilles.
C’est une période de l’année fait pour contempler notre avenir, combien de printemps il nous reste.
Le solstice d’hiver est un moment de célébration depuis bien avant le christianisme.
C’est un moment profondément enraciné dans l’inconscient collectif de notre espèce.
Les anciens égyptiens célébraient le solstice à partir du jour le plus court de l’année, pendant 12 jours.
Les Scandinaves nous ont légué les sapins de Noël, les conifères représentaient la promesse du retour du printemps.
En Rome antique, la célébration s’appelait saturnalia, et eux aussi décoraient leurs arbres de lumières et d’ornements.
Même l’histoire du père Noël date d’une époque pré-chrétienne dans le nord de l’Europe.
Jésus, pour sa part, n’était définitivement pas né le 25 décembre, mais plutôt vers le 17 avril, six ans plus tôt. On devrait donc être en 2010…
La date de naissance de Jésus a changé au 4ième siècle, sous l’autorité de l’empereur romain Consantin, peut-être à cette époque qu’on a déclaré qu’il n’y avait de réincarnation dans le christianisme…Paco Rabanne, pour empêcher les suicides...
Vu le vaste territoire et les différentes cultures sous le règne de l’empire romain, l’Église chrétienne s’est adaptée aux différents festivals païens, les transformant pour avoir une signification chrétienne.
L’arbre de Noël a été accepté par l’église à cause de sa forme triangulaire sensée représenter la sainte trinité.
Le festival du solstice s’est donc transformé d’une célébration du soleil en célébration du sauveur.
Le Noël que l’on connaît aujourd’hui n’a vraiment pris forme qu’au 19ième siècle.
La version vraiment moderne ne sait défini que durant la deuxième moitié du 20ième siècle, au moment où les usines de productions tournaient à plein régime et qu’il fallait écouler les surplus.
Notre nouvelle religion, le consumérisme à tout rompre fait la même chose avec les fêtes traditionnelles que l’église chrétienne avec les fêtes païennes : s’insérer à leur place pour mieux gagner les cœurs et les esprits.
Que vous célébrez le soleil ou le sauveur, que la joie, la paix et l’amour soient avec vous.
Jésus : l’opposition non-violente
Mathieu 5 : versets 38-41 : «Vous avez appris qu’il a été dit œil pour œil, et dent pour dent» Mais moi je vous dis de ne pas résister au méchant. Si quelqu’un te frappe sur la joue droite, présente-lui aussi l’autre.
Si quelqu’un veut plaider contre toi, et prendre ta tunique, laisse-lui encore ton manteau.
Si quelqu’un te force à faire un mille, fais-en deux avec lui.»
Les paroles de Jésus ont été gravement simplifiées lors de la traduction des textes grecques.
Tendre l’autre joue, ne pas résister au méchant, faire un mile d’extra…Ces paroles suggère d’être passif, un tapis, se soumettre, collaborer avec l’oppresseur. Cette mauvaise interprétation a causé des torts épouvantables durant des siècles.
Jésus ne s’est jamais comporté de cette façon, c’est la raison pour laquelle il a été mis à mort : c’était le premier révolutionnaire à faire la promotion de l’action non-violente pour s’opposer à l’injustice des dominateurs de son époque.
Les traducteurs de la Bible des derniers siècles ont été les créateurs de la culture officielle de leur temps. Les rois et le clergé ont utilisé leur statut pour pervertir des passages de la Bible.
Walter Wink est un théologien progressiste qui nous aide à remettre les pendules à l’heure.
L’équipe de traducteurs engagés par le roi Jacques 1ier d’Angleterre en 1604 ont traduit le terme grecque antistenai en «ne pas résister au méchant», transformant de la sorte la résistance non-violente voulue par Jésus en docilité, passivité, collaboration. Très pratique pour soumettre le peuple à l’autorité du roi et de l’église.
Le mot grecque antistenai veut plutôt dire résister violemment, se rebeller, s’engager dans une insurrection.
La véritable traduction des paroles de Jésus aurait dû être «ne pas répliquer contre la violence par la violence», mais ça ne veut pas dire que Jésus encourageait les fidèles à être passif contre ceux qui leur causaient du mal.
L’évolution humaine nous a conditionné à réagir de deux manières contre l’agression violente : l’opposition violente ou la passivité. Jésus enseignait qu’il y a une troisième voie : l’opposition non-violente.
La version du roi Jacques, traduite en plusieurs langues depuis, semble dire que Jésus favorisait la soumission à l’absolutisme de la monarchie, que c’était là la volonté de Dieu.
Revoyons les trois extraits cités plus tôt : tendre l’autre jour, laisser son manteau et marcher un mile de plus.
Si quelqu’un te frappe la joue droite…pourquoi la joue droite ? Pensez-y. Frapper quelqu’un le poing fermé de la main droite voudrait dire frapper sa joue gauche.
À l’époque, l’utilisation de la main gauche n’était permise que pour les tâches malpropres, c’était tabou de faire autrement. Ça veut donc dire que pour atteindre quelqu’un de la main droite sur la joue gauche il fallait utiliser le revers de la main.
Jésus parlait donc d’un geste d’insulte, et non pas d’un combat. Frapper du revers de la main était fait dans l’intention d’insulter, de remettre à sa place. On ne frappait jamais un pair de la sorte, il y avait même des lois sévères contre ça. Frapper du poing symbolisait se battre avec une personne du même statut.
Une claque du revers était donc la manière de rabattre des inférieurs. Les maîtres claquaient du revers les esclaves; les maris sur leur femme; les parents sur leurs enfants; les hommes sur les femmes; les Romains sur les Juifs.
Jésus s’adressait aux victimes de ces traitements. Des personnes dont on a volé leur dignité humaine.
Jésus leur proposait de tendre l’autre joue afin de soutirer le pouvoir de l’oppresseur, l’empêchant d’humilier. En tendant l’autre joue, la victime résiste avec les moyens du bord et indique aux yeux de l’oppresseur que ça tentative de la déshumanisé n’a pas fonctionné. En montrant la joue gauche, ça devient physiquement impossible de claquer du revers de la main droite.
Le deuxième exemple de Jésus concerne une personne endettée qui se fait poursuivre en cour, car elle est incapable de repayer sa dette. L’endettement était le plus grave problème en Palestine à l’époque. Les paraboles de Jésus sont remplies d’exemples d’endettés qui luttent pour leur survie.
Si quelqu’un veut plaider contre toi, et prendre ta tunique, donne-lui aussi ton manteau…
Si tu es tellement endetté que tout ce qui te reste pour repayer ton créditeur c’est ta tunique, présente-toi en cour flambant nu, les vêtements dans tes mains, prêt à les remettre.
La loi était farouchement en faveur des prêteurs, la seule façon de résister, selon Jésus, est d’humilier celui qui opprime.
La nudité était tabou dans le judaïsme. La honte tombait sur celui qui voyait ou qui causait la nudité chez l’autre.
Le créditeur était dévoilé non comme étant un prêteur respectable, mais comme un oppresseur qui réduit tout une classe de gens à la destitution.
Le pouvoir de ceux qui oppriment est basé sur leur dignité, et rien ne fait perdre la dignité d’une personne plus vite que l’humour, la dérision, le sarcasme. Comme le fait si bien Serge Chapleau, par exemple.
Le troisième exemple sur le deuxième mile est de la même veine. À l’époque, les soldats romains pouvaient demander à un sujet d’un peuple conquis de transporter son sac pendant un mile.
La loi militaire était sévère contre ceux qui abusaient des sujets en leur forçant de transporter un sac qui pouvait peser entre 65 et 85 livres durant plus d’un mile. Le sujet pouvait poursuivre le soldat en cour et obtenir justice. Cette loi militaire existait pour ne pas fâcher les sujets inutilement.
Jésus comprenait très bien la futilité d’une révolte armée contre les forces d’occupation romaine. Mais il tenait à des méthodes qui permettait aux soumis de conserver une dignité face à l’oppression.
Imaginez donc la surprise du soldat lorsque rendu au marqueur d’un mile, il tend la main pour reprendre son sac et on dit : «non, c’est beau le grand, laisse-moi le transporter un mile de plus».
Pour nous ça peut sembler anodin, mais pour ceux qui écoutaient Jésus, l’idée de rendre un oppresseur inconfortable était une source de libération.
Même si l’action non-violente ne change pas immédiatement le cœur de l’oppresseur, ça l’affecte profondément celui qui la commet.
Martin Luther King disait que l’opposition non-violente donnait une nouvelle estime de soi, fait appel au courage et à la force qui était réprimé auparavant.
Alors, selon Walter Wink, la troisième voie de Jésus se résume à prendre l’initiative morale; trouvé une alternative créative à la violence; briser le cycle de l’humiliation; refuser de se soumettre ou d’accepter le statut d’inférieur; être prêt à être pénaliser en brisant des lois injustes.
Saul Alinsky, un organisateur communautaire légendaire, avait dressé une liste de principes pour l’action non-violente.
Le pouvoir n’est pas seulement ce que tu penses avoir mais ce que ton ennemie croit que tu possède.
Lorsque c’est possible il faut sortir de l’expérience de l’ennemi.
Obliger l’ennemi à respecter son propre livre de règlements.
Le ridicule est l’arme la plus efficace.
Une bonne tactique en est une qui amuse ceux qui l’utilisent.
Jésus suggérait, par Mathieu 5 ; 38-41 d’amplifier une injustice, d’exposer le mal d’une oppression légalisée. On est loin de la passivité et de la complaisance qui nous a été enseigné par l’Église chrétienne pendant des siècles…
John Perkins
Smedley Butler était le général le plus médaillé de l’histoire des marines aux états-unis.
Au début du 20ième siècle, il s’est battu et a tué pour les USA partout sur terre.
À son retour aux états, il a écrit un livre intitulé «War is a racket» la guerre est une escroquerie. Qui ouvre avec ses lignes mémorables : la guerre est une escroquerie. Elle l’a toujours été» «J’ai été le gars de bras pour la big business, pour Wall Street et pour les banquiers»
En somme, Butler dit : J’ai été un voleur, un gangster pour le capitalisme»
Il a dit en 1933 : j’ai aidé à faire du Mexique un endroit sécuritaire pour les pétroliers de chez nous. J’ai fait d’Haïti et de Cuba des endroits décents pour les gars de la National City Bank. J’ai contribué au viol de plus d’une douzaine de pays de l’Amérique centrale pour le bénéfice de Wall Street.
J’ai purifié le Nicaragua pour la banque internationale de Brown Brothers en 1909-1912. J’ai ouvert la république dominicaine pour les intérêts sucriers en 1916.
Encore : en Chine, j’ai fait en sorte que les intérêts de la Standard Oil soit protégés.
Aujourd’hui, un Smedley Butler moderne a apparu : John Perkins. Allez à www.johnperkins.org pour en savoir plus.
Il vient d’écrire un livre titré «Confessions of an Economic hit man» confessions d’un assassin économique.
En 1968, après ses études à Boston University, il se joint au Peace Corps et se rend en Équateur.
Là-bas, il se fait contacter par des agents de la National Security Agency (NSA) et engagé par la firme de consultants internationale Chas. T. Main de Boston.
Une agente de la NSA, une femme séduisante prénommée Nicole l’a entraîné pour devenir un assassin économique. Elle lui a fait comprendre qu’il s’embarquait dans du travail sale.
Perkins s’est embarqué avec une première mission en Indonésie et a travaillé le Chas. T. Main de 1970 à 1980.
Son boulot était de convaincre les gouvernements de pays du tiers-monde et leurs banques de conclure des ententes où d’immenses prêts allaient allouer à ces pays pour des projets d’infrastructure.
La condition première des prêts était que la majeur partie de l’argent allait retourner à des entreprises de construction états-unienne telle que Bechtel et Halliburton.
Les prêts allaient plonger les pays dans des dettes impossibles à payer.
En fait, le système était fait justement pour que les pays soient incapables de rembourser leurs prêts.
Lorsque le gouvernement US voulait des faveurs, tel que des votes aux Nations Unies ou des troupes en Irak, ou un accès favorables aux ressources naturelles : le pétrole, un canal, ils allaient vers le gouvernement d’un tel pays et disait : écoutez, vous avez cette dette immense que vous êtes incapables de rembourser.
Alors, vendez votre pétrole à des prix ridicule à nos entreprises pétrolières, on demande à l’Équateur de vendre sa part de la forêt amazonienne.
Lorsqu’un pays refusait de collaborer avec des assassins économiques tels que Perkins, on envoyait les coyotes de la CIA pour faire le boulot.
Lorsque la CIA ne réussissait pas leur mission, on envoyait les Marines. Perkins a été un joueur crucial dans le réseautage entre la famille royale en Arabie saoudite et l’élite états-unienne.
En 1980, il n’en pouvait plus et a complètement changé sa vie, créant une entreprise d’énergie alternative. Il a aussi écrit plusieurs livres dans le genre de la prophétie des Andes, sur le chamanisme et la transformation intérieur.
Je vous conseil de commander et de lire le livre de Smedley Butler «War is a Racket» ainsi que le nouveau de Perkins « confessions of an economic hit man» si vous avez encore des illusions sur la nature du capitalisme et des institutions financière travaillant sous le couvert de l’aide humanitaire comme le FMI et la Banque mondiale…
La Banque Mondiale
La mission de la Banque mondiale est de faire des prêts à long terme aux pays émergeants, pauvre, dans le but de les moderniser : travailler sur leur infrastructure.
Comme on a vu avec John Perkins, la vocation progressiste de la banque a été perverti vers la fin des années 60, transformant la banque en une machine à profit pour des firmes américaine, à endetter des pays pauvres afin de soutirer leur souveraineté.
Une visite au site officiel de la banque mondial nous ferait croire autre chose, que l’institution financière se consacre exclusivement à combattre la pauvreté.
C’est drôle parque que partout où elle va, la population bénie par son aide s’appauvrie encore plus…
La banque utilise des slogans anti-pauvreté pour cacher son travail pour les entreprises privées.
Depuis sa politique d’ajustement structurel et la lancée de la globalisation, elle a aidé les multinationales à avoir plus de pouvoir, les riches à devenir plus riche, pendant que le reste du monde est pris dans une récession sans fins.
Quelques chiffres à l’appui : en 1960, le cinquième plus riche de la planète allait 30 fois mieux que le cinquième le plus pauvre. En 1997, c’est 74 fois mieux.
Entre les années 70 et 95, on est passé de 7000 à 40 000 entreprises multinationales.
5 d’entre elles on des revenus combinés s’élevant plus haut que les revenus combinés de 46 pays.
Aujourd’hui, 54 pays sont plus pauvres maintenant qu’avant 1990.
Juste en Inde, les réformes agraires imposées par la Banque ont causé des catastrophes environnementales et ont détruit des millions de vies dans les régions rurales.
Des milliers de fermiers en Indes quittent leur terre pour se trouver des emplois de bas niveau dans les centres urbains.
La banque et le FMI ont forcé des pays émergeants à transformer leur agriculture de subsistance en agriculture rentable qui rencontre les besoins de luxe des pays de l’ouest.
La banque a forcé les pays pauvres à défaire leur système de subvention agraire, et de retirer de la réglementation afin de permettre aux intérêts étrangers de s’insérer dans les systèmes locaux.
Mais cette prescription pour soi-disant guérir les systèmes agricoles n’a jamais été appliqué dans les pays riches.
On peut le voir dans le livre de John Perkins, la politique macroéconomique des institutions comme la banque mondiale est basé sur des préjugés industriels et urbains. Pas d’objectivité scientifique.
La tâche première serait de dresser un bilan des impacts socio-économique et environnementaux des politiques de la Banque mondiale; non pas par une équipe de macro-économistes aveugles mais par un groupe de gens reconnu pour leur compétence et leur véritable dévotion au bien-être et au progrès humain.
Pour une société de décroissance
En janvier 2004, Serge Latouche, un professeur d’économie à l’université Paris-Sud a signé un article dans le monde diplomatique intitulé : pour une société de la décroissance.
La croissance est le mot d’ordre de tous les gouvernements, de gauche comme de droite.
Elle est fondée sur l’accumulation des richesses, mais pour y arriver elle détruit la nature et est génératrice d’inégalités sociales.
Qu’elle soit durable ou soutenable, la croissance avant tout est dévoreuse de bien-être.
C’est donc à la décroissance qu’il faut travailler : à une société fondée sur la qualité plutôt que la quantité, sur la coopération plutôt que la compétition; à une humanité libérée de l’économisme se donnant la justice sociale comme objectif.
George Bush avait déclaré en février 2002 pour justifier le refus de ratification de son gouvernement de l’accord de Kyoto : Parce qu’elle est la clef du progrès environnemental, parce qu’elle fournit les ressources permettant d’investir dans les technologies propres, la croissance est la solution, non le problème.
Donc, notre bonheur passe par plus de croissance, plus de productivité, plus de pouvoir d’achat et donc plus de consommation.
Après quelques décennies de gaspillage frénétique, nous sommes entré dans les dérèglement climatiques, les guerres de pétroles qui seront suivit de guerre de l’eau.
Si on regarde objectivement les tendances, rien n’indique que la foi aveugle en la croissance n’amènera le bonheur pour l’humanité.
On fait face à des pandémies, des disparitions d’espèces végétales et animales essentielles.
Dans ces condition, selon Latouche, la société de croissance n’est ni souhaitable ni soutenable.
Il est donc urgent de penser à une société de décroissance, si possible sereine et conviviale. Parenthèse : la semaine prochaine sera consacrée à la deuxième partie de la société participative. Les joueurs de sim city devront être à l’écoute car nous allons y décrire une vision révolutionnaire d’un monde possible sans économie de marché capitaliste. On traitera d’architecture, de journalisme, d’art, de sport, etc.
On disait que la société de croissance n’est pas soutenable car elle se heurte aux limites de la biosphère.
Si l’on prend comme indice le poids environnemental de notre mode de vie, donc l’empreinte écologique de celui-ci en superficie terrestre on obtient ceci : Un citoyen des États-Unis consomme en moyenne 9,6 hectares, un canadien 7,2; un européen moyen 4,5…
On est donc très loin de l’égalité planétaire, et plus encore d’un mode de vie de civilisation durable qui nécessiterait de se limiter à 1,4 hectare par personne.
Latouche rappelle qu’il faut bien la foi inébranlable des économistes orthodoxes pour penser que la science de l’avenir résoudra tous les problèmes.
L’élévation du niveau de vie de la plupart des citoyens du Nord est de plus en plus une illusion, car elle se base sur une dégradation de la qualité de vie non quantifiée mais subie : air, eau, environnement, des dépenses de compensation et de réparation : médicament, transport, loisirs; une élévation des prix des denrée raréfiées : eau en bouteille, énergie, espace verts.
Sans parler des coûts élever pour des systèmes de sécurité, les forces de l’ordre dont on aura besoin à cause des inégalités qui s’accroît.
Latouche suggère d’éliminer le poids sur l’environnement des charges qui n’apportent aucune satisfaction.
La remise en question du volume considérable des déplacements d’humains et de marchandises sur la planète; l’élimination de la publicité tapageuse; réduire considérablement l’obsolescence accélérée de produits et des appareils jetables qui n’ont aucune autre justification que d’accroître les profits.
Bref, Latouche appelle à un nouveau contrat social basé sur un programme des six R : réévaluer, redistribuer, restructurer, réduire, recycler, réutiliser.
Il nous demande de faire une remise en cause radicale de notre système économique : est-ce qu’on en est capable ?
Paul Martin fait sa part pour l’Empire américain
La guerre impériale des États-Unis continue de faire rage en Irak et que fait notre élite politique et économique ? On appelle à une réconciliation avec l’administration Bush, tentant de réparer les supposés dégâts causés par notre pseudo-refus de participer à l’invasion.
On a donc droit à un réalignement de notre gouvernement canadien avec l’agenda néo-conservateur qui règne en maître à Washington.
Paul Martin était en entrevue à CNN le 5 décembre dernier à l’émission de Wolf Blitzer.
Il a commencé l’entretien en disant aux téléspectateurs des Etats-Unis que le Canada supporte sans retenue la construction d’institutions en Irak, et que notre pays aidera avec les élections du 30 janvier prochain.
Lorsque l’intervieweur lui a demandé d’aider les Etats-Unis en envoyant des troupes en Irak, Martin a répondu en disant que nous sommes lourdement impliqués en Afghanistan et en Haïti.
Martin a donc justifié l’absence de troupes canadiennes en Irak à cause de nos engagements ailleurs.
Ce que ça sous-entend c’est que si nous avions des troupes disponibles pour l’assaut en Irak on les enverrait.
Pas satisfait de la réponse de notre premier ministre, Blitzer a demandé si on ne pouvait pas envoyer au moins 1000 soldats pour au moins assurer la sécurité des élections bidons.
Mal à l’aise, Martin a réitéré que les effectifs ne sont juste pas disponibles.
Mais, a-t-il rajouté, le Canada entraîne des forces policières en Irak avec un investissement de 300 millions, alors on fait définitivement notre part.
Ailleurs, le 13 décembre, Paul Martin a avoué que son gouvernement allait augmenter les budgets militaires.
Il s’est vanté du fait que c’était des troupes canadiennes qui ont sécurisé l’aéroport en Haïti.
En effet, ce sont nos troupes qui ont facilité l’enlèvement de Jean-Bertrand Aristide le 29 février dernier. Pavant la voie pour l’occupation du pays par le régime de marionnettes de Latortue.
Le Canada était le plus grand vendeur d’armes aux Etats-Unis durant la guerre du Vietnam.
Chrétien s’était vanté de ne pas avoir envoyé de troupes en Irak après avoir supporté dix ans d’embargo meurtrier qui a tué 500 000 enfants irakiens.
Oui, en effet, le Canada fait sa part pour l’expansion et le maintient de l’empire américain.
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