1. Le Leader Maximo à la retraite : nous verrons à quoi ressemble la relève du pouvoir à Cuba
2. L'Australie a maintenant officiellement une conscience : un retour sur les excuses d'État aux aborigènes.
3. Du pétrole découvert en Albanie, juste à la frontière du Kosovo : un contexte incontournable à l'indépendance de la province serbe.
4. Tout pour tester le jouet dispendieux du bouclier anti-missile,: les ÉU s'apprêtent à abattre un de leurs satellites d'espionnage.
CASTRO
Fidel Castro a annoncé sa démission du poste de président de Cuba, mettant fin à 49 ans au pouvoir.
On se rappelle que Castro avait remis temporairement le pouvoir à son frère Raoul, il y a 19 mois.
La démission du leader maximo, hier, est quand même une surprise, on s'attendait plutôt à ce que cela soit annoncé dimanche prochain lors de l'assemblée nationale dimanche prochain.
Fidel fait toujours les choses à don goût, préférant cette fois annoncé sa démission tôt et laisser toute la place à l'avenir de la direction de Cuba, pour dimanche.
C'est quand même unique dans l'histoire ce qui vient de se produire, des dirigeants comme Castro quitte normalement le pouvoir lors d'un assassinat ou d'un coup militaire, mais la transition ici ne peut pas être plus tranquille.
C'est donc son frère Raoul et nous l'espérons une nouvelle génération de dirigeants qui prendront officiellement le pouvoir dimanche.
Castro a encore le titre de secrétaire du parti communiste qu'il lèguera aussi lors de l'assemblée nationale... mais on n'est pas trop certain à qui.
Avec l'élection présidentielle cette année aux ÉU, ça sera une belle occasion pour les deux pays de se réconcilier pour la première fois depuis 1959.
Castro a réussi un grand coup, sa révolution socialiste n'est pas parfaite, mais si l'on regarde tous les indicateurs de niveaux de vie, les Cubains s'en sortent très bien... malgré toutes les manoeuvres des ÉU.
Malgré la US commission for assistance to a free Cuba...
Malgré les 80 millions dépensé par l'administration Bush pour parrainé des groupes d'opposition au régime cubain.
Tout ça est totalement contreproductif... et si le prochain président des ÉU adoptait plutôt un dialogue et des relations normales avec les Cubains, du côté de l'appareil de sécurité qui veille au grain depuis 1959 risque de s'adoucir un peu, aussi.
Peut-être, sous Raoul Castro, allons nous assister à plus de libéralisme économique, l'avènement d'un plus grand nombre d'acteurs économique indépendant... plus de liberté, plus d'expression. On le souhaite.
Mais ce n'est pas pour bientôt...
C'est plate à dire, mais ça dépend en grande partie à la prochaine administration de Washington : parmi les candidats restant, seul Barak Obama a adopté la position la plus positive envers Cuba....
On devine assez facilement ce que John McCain fera, en fait, il a pratiquement garanti aux ressortissants cubains de la Floride qu'il fera tout en son pouvoir pour ramener la liberté aux Cubains... et dans le cas d'un président républicain, on s'est très bien ce que ça veut dire.
AUSTRALIE
Mercredi dernier, le premier ministre australien Kevin Rudd s'est levé dans la chambre des représentants pour livrer un discours éloquent, des excuses sans équivoquent sur les générations volées et les aborigènes en général.
mais le discours en lui même, même s'il changera à tout jamais la narration de l'Australie par rapport à son passé... ne mettra pas fin en lui même à l'existence de l'Apartheid version Austrlienne.
En 1995, le PM Paul Keating avait lancé une enquête nationale sur l'enlèvement forcé d'enfant aborigènes... une politique qui a duré jusqu'en 1970.
deux ans plus tard, l'enquête a mené au rapport titré Bringing them home, rempli de détails de la poltique l'élimination systémique de la culture aborigène.
Les aborigènes ont vécu sur l'immense ile de l'Australie durant des dizaines de milliers d'années avant que la GB la découvre à la fin du 18e siècle.
Même si plusieurs aborigènes n'était pas contre l'idée de partager leurs terres, ils ont été massacré en grand nombre durant la période de colonisation britannique.... des centaines de cranes d'aborigène ont même trouvé leur place au dessus des foyer à Londres.
Les aborigènes n'étaient même pas des citoyens australien jusqu'en 1967...
Et leurs communautés sont emprises avec des problèmes d'abus, de violence, d'alcoolisme... ce qui n'est pas tout à fait étonnant vu l'absence d'opportunités d'avancement intellectuel et d'emploi.
Dans le rapport Bringing them Home on a même été jusqu'à utilisé le terme génocide pour décrire la relation qu'a longtemps entretenu l'Australie avec sa population aborigène, mais un terme plus communément accepté a été génération volée.
Le rapport recommandait des excuses d'état et une généreuse compensation.
Malheureusement, lorsque le rapport a sorti e 1997, le nouveau PM était John Howard.
Howard était du genre à dire que les Australiens doivent plutôt être fiers de leur passé, oui il y avait des aspects négatifs, mais ceux si sont considérablement moins nombreux que les aspects positifs.
Bien que sa version myope de l'histoire a été accepté par quelques historiens idéologiquement motivés, des membres de son propre parti étaient contre... par dizaines de milliers les Australiens ont tenté par plusieurs moyens de se s'excuser et de se réconcilier avec les Aborigènes.
Le nouveau gouvernement Rudd a clairement indiqué maintenant son intention de créer une Australie sans racisme.
Le monde gardera certainement un oeil sur son progrès au cours des prochaines années.
PÉTROLE ALBANIE
Le 10 janvier dernier, la compagnie suisse Manas Petroleum dévoilait que Gustavson associates LLC resource evaluation avait identifié de larges sources de pétrole et de gaz en Albanie, tout près du Kosovo.
les estimations comptent un potentiel de 3 milliards de baril de pétrole... c'est énorme.
En ce moment, la région des Balkans a des réserves prouvées de 345 millions de barils, desquels 198 millions sont en Albanie.
Cette récente découverte met l'indépendance du Kosovo en contexte, et son coût à long terme pour la Serbie.
Depuis 1999 et les bombardements illégaux de l'OTAN sur la Serbie, le Kosovo est un protectorat de l'OTAN...
il a été mené par trois PM pantins avec des liens connus au crime organisé et le traffic de drogues.
le Kosovo a été la demeure d'une des plus larges bases militaires américaines du monde, la province du kosovo est tout compte fait une base militaire américaine qu'une légitime entité politique.
le Kosovo fait parti de la stratégie régionale des EU de contrôler et de transporter le pétrole d'Asie central vers les marchés de l'ouest.
pas surprenant que Washington ait immédiatement approuvé la déclaration d'indépendance du Kosovo, malgré la flagrante violation du droit international.
Même la résolution 1244 du conseil de sécurité de l'ONU qui rappelle que le Kosovo est une province de la Serbie.
Les sources du pétrole tirent à leur fin, comme on verra après la musique, et de plus en plus, les lois qui assurent la pérennité de notre civilisation seront transgressées pour mettre la main dessus...
FIN DU PÉTROLE
Un rapport publié la semaine dernière par Citibank affirme qu'il sera particulièrement difficile d'augmenter la production du pétrole au delà de 2012.
Bien que 175 grands projets d'exploitation commenceront au cours des 4 prochaines années, le rapport de Citibank dévoile une réelle inquiétude face aux hauts niveaux de déclins de production
L'industrie pétrolière n'a jamais voulu parler du point de chute de la production de pétrole... mais rien ne peut contredire le fait que la production mondiale a plafonné à 85 millions de barrils par jour depuis 2005.
La question est bien sûre compliqué comme d'habitude par le refus des pays de l'OPEC d'augmenter sa production
.... et plusieurs ne se gênent pas pour dire que ce refus est basé sur un bluff : les réserves annoncées par les pays de l'OPEC sont un tissu de mensonges.
Devant la chute des sources, que planifie nos bons gouvernements? un virage totale vers les transports en commun durables? la mise en réserve du pétrole que nous avons au Canada... pas du tout, de toute façon grâce à l'ALENA nous n'avons pas le droit de mettre du pétrole
Du côté de l'Europe, où on regarde normalement pour un peu de lumière dans des cas comme celui ci, c'est le désastre :
bien que l'on reconnaisse la dépendance du secteur des transport au pétrole, et l'insécurité face au manque à venir...
la seule solution proposée sera de remplacer 10% du pétrole brûlé en 2020 par des biocarburants.
Or tout indique que le recours aux biocarburants de un ne résoudra pas les problèmes liés à la carence du pétrole... mais ça risque de causer des problèmes encore plus insurmontables.
Soit que l'on enlève des terres arables destinées à la production d'aliments, soit que l'on rase de nouvelles terres pour faire place au mais et autres sources de biocarburants.
en rasant des terres on fini par causer plus d'effets de serre... et brûler plus de pétrole...
certains diront que l'on peut tout simplement prendre les résidus de récolte pour les biocarburants, mais selon un article de Science, enlever ces résidus augmentera le rythme d'érosion de terre fertile par 100!
notre dépendance horriblement stupide à l'automobile mènera non seulement à l'épuisement des hydrocarbures, mais peut-être aussi à l'épuisement des sols, voire la famine.
la seule solution viable n'est rien d'autre que la réduction de l'essence lié au transports.
et pour y arriver, ça prendra une large dose de vision et de courage politique... et on peut se demander si l'on n'a pas déjà atteint le fond du baril de ce côté là, aussi!
SATELLITE
Les planificateurs de l'espace militaire aux EU ont anoncé récemment être sur le point d'abattre un de leur propre satellite d'espionnage en fin de vie... tout ça. officiellement pour empêcher que l'engin et son réservoir plein de produit toxique s'abatte sur la main de quelqu'un.
mais il serait pas fou de voir cette manoeuvre comme une étape de plus dans le grand plan la militarisation de l'espace
un omet de parler du fameux bouclier anti-missile... un programme délirant de plusieurs milliards de dollars qui n'a pas encore été testé, dont l'efficacité même sur papier reste à être démontré.
100 milliards depuis 1980... un autre 49 milliards au cour des 5 prochaines années.
on verra s'ils sont capable d'abattre efficacement un de leur propres satellites... avec un bateau à missile fait à l'origine pour abattre des fusées ennemies.
À part les navires, le bouclier est composé d'intercepteurs terrestres que Washington veut installer en Pologne avec un système de radar en république Tchèque.
La même chose au Japon et taiwan... donc un côté de la Russie et de l'autre la Chine.
Mais au lieu de contenir quoi que ce soit, l'étalement du bouclier anti-missile contribue à la course à l'armement : la Russie et la Chine y trouvent une motivation à moderniser leur stocks.
La Chine l'an passé a abattu un de ses propres satellites... démontrant que les EU ne sont pas seul dans l'espace.
les ÉU procèderont donc à tirer sur un de leurs satellites, quelques jours après que la Russie et la Chine aient formellement proposées un traité contre la militarisation de l'espace, à Genève.
Le satellite vieillissant brûlerait fort probablement au complet en entrant par lui même dans l'atmosphère... mais on insiste à l'abattre utilisant de l'équipement qui n'a pas encore été testé... bonne chance... j'espère que les 150 milliards en valaient la peine!
21 février 2008
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