Milosevic
Revenons sur la mort de Slobodan Milosevic, qui a eu lieu le 11 mars dernier…
Milosevic comparaissait depuis le 12 février 2002 pour génocide, crimes contre l'humanité et crimes de guerre commis pendant la guerre civile qui a déchiré les Balkans au début des années 1990.
Son procès, souvent perturbé par son état de santé, venait d'entrer dans sa cinquième année.
L’analyse auquel je vous invite est de voir comment l’intervention de l’OTAN, donc du Canada, dans les Balkans a servi de précédent qui a préparé le terrain à l’invasion de l’Irak et de l’Afghanistan.
Je rappelle que l’OTAN a bombardé la Serbie durant 78 jours, entre le 24 mars et le 10 juin 1999… et que la justification pour ces bombardements étaient basée sur des mensonges.
Se sont surtout les médias de masse EU, GB aussi Canadiens qui ont vendu la nécessité de bombarder la Serbie : causant la mort de 500 civils serbes et plus de 100 milliards en dommages…
Mais plus important encore, les mensonges concernant le génocide perpétré contre la population du Kosovo, le massacre de Srebrenica nous ont mené à la nouvelle doctrine de l’intervention humanitaire…
Raison utilisée depuis quelques années pour bombarder et occuper l’Afghanistan et l’Irak depuis plus de trois ans.
Malgré l’absence de preuves, entre les années 1998 et 1999, les médias GB et EU ont mentionné à des centaines de reprises que les Albanais du Kosovo subissait un génocide aux mains des troupes serbes de Milosevic.
Pourtant, pas longtemps après les 78 jours de bombardement, des sources solides comme le Wall Street journal, même l’OTAN ont confirmé que 2000 personnes sont mortes, des deux côtés du conflit entre Serbes et des paramilitaires séparatistes du Kosovo…
Alors on a vu, depuis la mort de Milosevic, aucune mention du fait qu’à l’époque ont était complètement hystérique par rapport à Milosevic et que l’action de l’OTAN constitue un crime de guerre.
On a oublié que tout le monde parlait d’un génocide de dizaines de milliers d’Albanais au Kosovo alors qu’il n’y en avait pas.
Surtout, depuis la mort de Milosevic, on a concentré l’attention du public sur le massacre de Srebrenica en 1995.
Et à Srebrenica, aussi, on n’a pas hésité à mentionner la présence de génocide, pourtant, ce qui a vraiment eu lieu, c’est un déplacement forcé de la population…
On verra, dans le cas de Srebrenica, que les atrocités commises par Milosevic n’étaient pas aussi graves qu’on nous le laissait entendre.
Tout ça, bien sûr, je vous le dit non pas pour exonéré ou blanchir le nom de Milosevic, mais bien pour que l’on comprenne comment on a dû évoqué le spectre du nazisme, de l’épuration ethnique, afin de nous embarquer dans l’ère de la guerre humanitaire où la loi internationale prend le champs…
Convenu d’appeler le massacre de Srebrenica où les troupes Serbes ont été accusées d’avoir tué 8000 hommes et garçons musulmans de cette ville bosniaque.
Ce qu’il faut avant tout comprendre c’est que l’OTAN, l’organisation militaire dont fait partie le Canada et les États-Unis, avait besoin d’une raison valable de bombarder allègrement ce qu’il restait de la Yougoslavie…et Srebrenica était l’appât idéal pour faire avaler la pilule d’une agression illégitime contre la Serbie.
Des Bosniaques musulmans, des hauts placés de leur armée, ont avoué que l’entourage de Bill Clinton leur avait dit que Washington ne pouvait pas les aider dans leur conflit contre les Serbes tant qu’ils ne réussiraient pas à prouver que les Serbes ont massacré au moins 5000 personnes.
Srebrenica, avec son taux fictif de 8000, patenté par les Bosniaques musulmans, le tribunal criminel international pour l’ancienne Yougoslavie et les médias ont fait le reste pour vendre l’histoire.
Edward S. Herman est un professeur émérite en finance à l’université de Pennsylvanie, un économiste et un analyste des médias…Il a entre autre écrit Manufacturing Consent avec Noam Chomsky.
Monsieur Herman a écrit un article exhaustif sur le massacre de Srebrenica qui nous permet d’ouvrir un peu nos yeux sur les manières que les médias de masse et les gouvernements nous manipulent lorsque vient le temps de faire des choses pas trop correct, comme de nous faire croire que le peuple Serbe est incarné du diable et que c’est correct de les bombarder comme s’il n’y avait pas de lendemain.
Srebrenica est donc devenu le symbole du mal incarné, plus spécifiquement le symbole de la diablesse des Serbes.
Le massacre aurait eu lieu entre le 10 et le 19 juillet 1995 lorsque l’armée serbe de Bosnie a occupé la ville musulmane.
On accuse donc les Serbes d’avoir exécuté de sang froid 8000 hommes et garçons musulmans après les avoirs séparé des femmes et des filles.
En vérité, l’armée serbe avait évacué les femmes de la ville avant que les combats commencent, et encore aujourd’hui, on n’est pas en mesure de dire combien de victimes sont mortes au combat et combien ont été exécutées.
En fait, des preuves indiquent que 5000 hommes et garçons ont été laissés libre de fuir la ville parce qu’on savait qu’ils n’avaient rien à faire dans le conflit militaire.
Sauf qu’encore aujourd’hui, on compte ces rescapés parmi les 8000 massacrés à Srebrenica, l’événement ayant le plus contribué à la propagande pro-OTAN entourant les guerres des Balkans.Le taux véritable de morts musulmans de Srebrenica serait donc de 2000, quatre fois moins, et non pas 2000 exécutés, mais plus ou moins 2000 décédés pendant un combat militaire.
On avait droit à un conflit militaire en Ex-Yougoslavie à l’époque et personne n’était propre; des preuves bétons existent pour démontrer que les Musulmans bosniaques (aidés par Ben Laden, entre autres) et les Croates ont causé autant sinon plus de crimes haineux que les Serbes durant le conflit.
Mais dans les médias de masse, il n’y avait que de la place pour la brutalité serbe et le reste demeurait en angle mort.
C’est important de rappeler que des recherches exhaustives n’ont toujours pas démontré le chiffre de 8000 exécutés. On n’a toujours pas trouvé les corps, ni aucune photo satellite démontrant les exécutions ou des déplacements de cadavres.
Mais il y a eu un autre massacre — de Serbes cette fois-ci — par des Croates, qui a vraiment eu lieu et qui n’a jamais attiré l’attention de l’OTAN et des médias de masse :
Et encore aujourd’hui, on commémore le faux massacre de Srebrenica, dix ans plus tard, histoire de justifier dans notre conscience collective les bombardements contre les Serbes, un peuple qui évoque toujours l’incarnation du diable…fort injustement.
Activisme de l’eau
C’était le Forum mondial sur l’eau dans la ville de Mexico entre le 16 mars et le 22 mars dernier …
2,6 milliards manque d’accès à une eau sanitaire, et 1,1 milliard à l’eau potable…
La clé du combat pour les activistes de l’eau est de défendre le principe de sa gestion par les institutions de l’État, de loin le meilleur outil pour la gestion et la distribution de l’eau…
En Afrique du sud, 1,5 millions de personnes n’ont pas accès à l’eau potable parce qu’il ne sont pas en mesure de payer leur part des installations privés d’aqueducs.
C’est l’entreprise sud africaine Conlog qui installe les compteurs pour l’eau pré-payé qui fait en sorte de couper l’accès à l’eau pour des millions de sud africains.
Et au moment où on se parle, Conlog installe cette technologie à travers l’Afrique…
L’eau est sur la voie d’être privatisée au Ghana, avec l’aide de la Banque mondiale…
Mais il y a de bonnes nouvelles aussi.
En Bolivie, le nouveau ministre responsable de l’eau est nul autre que Abel Mamani, grand responsable de la lutte contre la cie Suez et sa privatisation de l’eau à El Alto.
Au Forum mondial sur l’eau à Mexico, Mamani à souligner cinq points importants :
L’accès à l’eau potable est un droit humain fondamental, un pré-requis pour la réalisation d’autres droits humains;
L’eau appartient à la terre et tout ses habitants et c’est le devoir de tous de veiller à sa protection;
L’eau est un bien public et doit être gérée par le public, par la communauté et jamais sur le principe du profit;
L’eau ne doit jamais faire partie des ententes de libre-échange et d’investissements;
Et il devrait y avoir des changements importants au Forum mondial sur l’eau pour permettre une participation majoritaire et décisive aux populations des pays pauvres et ceux qui ont les besoins les moins comblés en eau.
On assiste à un beau virement global par rapport à la privatisation de l’eau au cours des dernières années :
La Suez a été rejeté par la société civile en Atlanta, au Buenos Aires et à Montevideo.
À Johannesburg son contrat pour un autre 25 sera révisé au mois de juin…
Le but à viser pour tous les activistes de l’eau serait donc d’empêcher sa privatisation, d’améliorer son accès, d’améliorer les conditions des travailleurs de l’eau et une meilleure gestion.
Faudra aussi poursuivre la lutte contre l’irrigation improductive et inappropriée, l’abus de l’eau par les terrains de golf et l’extraction abusive de la part de compagnies comme Coca-Cola et Nestlé.
Le réseau mondial des activistes de l’eau est un très bel exemple d’une coopération à travers les frontières de la société civile…
Et avec l’augmentation de la population et les dégradations des écosystèmes, ce réseau devront s’agrandir et s’approfondir et servir de base essentielle à l’avènement d’un monde durable et équitable.
Voter à droite
J’aime à croire que la majorité des personnes à l’écoute en ce moment sont des progressistes, des humanistes, bref, des personnes qui sont plutôt de gauche… où qui sont en voie de le devenir!
En ce moment, nous sommes gouverner par la droite en Amérique du Nord : les Républicains aux ÉU; les Conservateurs au Canada et le parti Libéral ici au Québec…
On peut se poser la question à savoir pourquoi les gens votent à droite, et pourquoi, avec la gauche qui semble être de loin la meilleure option pour la société, voire l’humanité, elle ne soulève pas assez les masses à voter pour elle…
Ezequiel Adamovsky, éditeur d’El Rodaballo un des journaux de politique et de culture les plus importants de l’Argentine, tente de répondre à cette question dans un article que j’ai trouvé sur Z magazine…
Alors pourquoi les gens ont-ils plutôt tendance à voter pour la droite, plus axé sur les profits avant tout, la défense de la classe riche et aisée et la loi et l’ordre avant la répartition des richesses?
Selon Adamovsky, c’est un peu simpliste et condescendant de dire que c’est le pouvoir des médias, ou que c’est monsieur madame tout le monde qui ne comprend rien…
La force de la droite vient de l’image qu’elle projette : une source d’ordre et de stabilité.
Mais on peut se demander pourquoi l’ordre est-il un attrait pour l’électorat qui ne fait pas partie de l’élite dirigeante…
Et bien sa prend racine dans la division du travail qui s’accentue de minute en minute…
Sans s’en rendre compte, chacun de nous dépendons du travail de millions de personnes pour profiter des produits et services quotidiens auxquels on s’attend…
Le paradoxe est que nous sommes de plus en plus individualistes, atomisés, Séparés de nos communautés…
Acheter et consommé, voter pour des candidats lors d’élections, tous sont des actions et des décisions que l’on prends plus souvent qu’autrement sans consulter personne.
Alors oui, on peut s’habiller comme un clown, on est complètement libre de jouer à des jeux vidéo durant tout nos moments libres, mais il ne faut pas toucher à l’ordre social.
Notre profonde dépendance mutuelle pour nos biens quotidiens contraste paradoxalement avec notre hyper individualisme.
Alors on dépend continuellement à ce que les autres membres de la société fassent la bonne chose, ne perturbe pas le système qui contribue à notre liberté individuelle qui est, somme toute, très subjective.
Notre crainte collective d’individus atomisés est qu’un groupe ou un individu décide de perturber le système : c’est pour ça que l’on voit autant de films de bons contre méchants… ça calme un peu l’anxiété de voir le bon triompher.
L’appel à l’ordre avant toute chose venant de la droite à donc un effet apaisant pour les plus angoissés de la société…
L’ordre, ce n’est pas quelque chose que la gauche peut vraiment promettre, la gauche propose plutôt de briser les vieilles habitudes, de casser les injustice, de renverser l’ordre établi…
Mais les gens, écrit Adamovsky, ne sont pas dupes et savent, quelque part, que le capitalisme est mauvais et qu’il faudrait trouver d’autres moyens de P, C, A les ressources d’une manière axée plus sur la solidarité et l’entraide.
La faiblesse de la gauche réside donc dans sa manière de lutter contre l’angoisse profonde de chacun : que son confort individuel soit bouleversé par une perturbation trop prononcée de l’ordre social…
Revenons sur la mort de Slobodan Milosevic, qui a eu lieu le 11 mars dernier…
Milosevic comparaissait depuis le 12 février 2002 pour génocide, crimes contre l'humanité et crimes de guerre commis pendant la guerre civile qui a déchiré les Balkans au début des années 1990.
Son procès, souvent perturbé par son état de santé, venait d'entrer dans sa cinquième année.
L’analyse auquel je vous invite est de voir comment l’intervention de l’OTAN, donc du Canada, dans les Balkans a servi de précédent qui a préparé le terrain à l’invasion de l’Irak et de l’Afghanistan.
Je rappelle que l’OTAN a bombardé la Serbie durant 78 jours, entre le 24 mars et le 10 juin 1999… et que la justification pour ces bombardements étaient basée sur des mensonges.
Se sont surtout les médias de masse EU, GB aussi Canadiens qui ont vendu la nécessité de bombarder la Serbie : causant la mort de 500 civils serbes et plus de 100 milliards en dommages…
Mais plus important encore, les mensonges concernant le génocide perpétré contre la population du Kosovo, le massacre de Srebrenica nous ont mené à la nouvelle doctrine de l’intervention humanitaire…
Raison utilisée depuis quelques années pour bombarder et occuper l’Afghanistan et l’Irak depuis plus de trois ans.
Malgré l’absence de preuves, entre les années 1998 et 1999, les médias GB et EU ont mentionné à des centaines de reprises que les Albanais du Kosovo subissait un génocide aux mains des troupes serbes de Milosevic.
Pourtant, pas longtemps après les 78 jours de bombardement, des sources solides comme le Wall Street journal, même l’OTAN ont confirmé que 2000 personnes sont mortes, des deux côtés du conflit entre Serbes et des paramilitaires séparatistes du Kosovo…
Alors on a vu, depuis la mort de Milosevic, aucune mention du fait qu’à l’époque ont était complètement hystérique par rapport à Milosevic et que l’action de l’OTAN constitue un crime de guerre.
On a oublié que tout le monde parlait d’un génocide de dizaines de milliers d’Albanais au Kosovo alors qu’il n’y en avait pas.
Surtout, depuis la mort de Milosevic, on a concentré l’attention du public sur le massacre de Srebrenica en 1995.
Et à Srebrenica, aussi, on n’a pas hésité à mentionner la présence de génocide, pourtant, ce qui a vraiment eu lieu, c’est un déplacement forcé de la population…
On verra, dans le cas de Srebrenica, que les atrocités commises par Milosevic n’étaient pas aussi graves qu’on nous le laissait entendre.
Tout ça, bien sûr, je vous le dit non pas pour exonéré ou blanchir le nom de Milosevic, mais bien pour que l’on comprenne comment on a dû évoqué le spectre du nazisme, de l’épuration ethnique, afin de nous embarquer dans l’ère de la guerre humanitaire où la loi internationale prend le champs…
Convenu d’appeler le massacre de Srebrenica où les troupes Serbes ont été accusées d’avoir tué 8000 hommes et garçons musulmans de cette ville bosniaque.
Ce qu’il faut avant tout comprendre c’est que l’OTAN, l’organisation militaire dont fait partie le Canada et les États-Unis, avait besoin d’une raison valable de bombarder allègrement ce qu’il restait de la Yougoslavie…et Srebrenica était l’appât idéal pour faire avaler la pilule d’une agression illégitime contre la Serbie.
Des Bosniaques musulmans, des hauts placés de leur armée, ont avoué que l’entourage de Bill Clinton leur avait dit que Washington ne pouvait pas les aider dans leur conflit contre les Serbes tant qu’ils ne réussiraient pas à prouver que les Serbes ont massacré au moins 5000 personnes.
Srebrenica, avec son taux fictif de 8000, patenté par les Bosniaques musulmans, le tribunal criminel international pour l’ancienne Yougoslavie et les médias ont fait le reste pour vendre l’histoire.
Edward S. Herman est un professeur émérite en finance à l’université de Pennsylvanie, un économiste et un analyste des médias…Il a entre autre écrit Manufacturing Consent avec Noam Chomsky.
Monsieur Herman a écrit un article exhaustif sur le massacre de Srebrenica qui nous permet d’ouvrir un peu nos yeux sur les manières que les médias de masse et les gouvernements nous manipulent lorsque vient le temps de faire des choses pas trop correct, comme de nous faire croire que le peuple Serbe est incarné du diable et que c’est correct de les bombarder comme s’il n’y avait pas de lendemain.
Srebrenica est donc devenu le symbole du mal incarné, plus spécifiquement le symbole de la diablesse des Serbes.
Le massacre aurait eu lieu entre le 10 et le 19 juillet 1995 lorsque l’armée serbe de Bosnie a occupé la ville musulmane.
On accuse donc les Serbes d’avoir exécuté de sang froid 8000 hommes et garçons musulmans après les avoirs séparé des femmes et des filles.
En vérité, l’armée serbe avait évacué les femmes de la ville avant que les combats commencent, et encore aujourd’hui, on n’est pas en mesure de dire combien de victimes sont mortes au combat et combien ont été exécutées.
En fait, des preuves indiquent que 5000 hommes et garçons ont été laissés libre de fuir la ville parce qu’on savait qu’ils n’avaient rien à faire dans le conflit militaire.
Sauf qu’encore aujourd’hui, on compte ces rescapés parmi les 8000 massacrés à Srebrenica, l’événement ayant le plus contribué à la propagande pro-OTAN entourant les guerres des Balkans.Le taux véritable de morts musulmans de Srebrenica serait donc de 2000, quatre fois moins, et non pas 2000 exécutés, mais plus ou moins 2000 décédés pendant un combat militaire.
On avait droit à un conflit militaire en Ex-Yougoslavie à l’époque et personne n’était propre; des preuves bétons existent pour démontrer que les Musulmans bosniaques (aidés par Ben Laden, entre autres) et les Croates ont causé autant sinon plus de crimes haineux que les Serbes durant le conflit.
Mais dans les médias de masse, il n’y avait que de la place pour la brutalité serbe et le reste demeurait en angle mort.
C’est important de rappeler que des recherches exhaustives n’ont toujours pas démontré le chiffre de 8000 exécutés. On n’a toujours pas trouvé les corps, ni aucune photo satellite démontrant les exécutions ou des déplacements de cadavres.
Mais il y a eu un autre massacre — de Serbes cette fois-ci — par des Croates, qui a vraiment eu lieu et qui n’a jamais attiré l’attention de l’OTAN et des médias de masse :
Et encore aujourd’hui, on commémore le faux massacre de Srebrenica, dix ans plus tard, histoire de justifier dans notre conscience collective les bombardements contre les Serbes, un peuple qui évoque toujours l’incarnation du diable…fort injustement.
Activisme de l’eau
C’était le Forum mondial sur l’eau dans la ville de Mexico entre le 16 mars et le 22 mars dernier …
2,6 milliards manque d’accès à une eau sanitaire, et 1,1 milliard à l’eau potable…
La clé du combat pour les activistes de l’eau est de défendre le principe de sa gestion par les institutions de l’État, de loin le meilleur outil pour la gestion et la distribution de l’eau…
En Afrique du sud, 1,5 millions de personnes n’ont pas accès à l’eau potable parce qu’il ne sont pas en mesure de payer leur part des installations privés d’aqueducs.
C’est l’entreprise sud africaine Conlog qui installe les compteurs pour l’eau pré-payé qui fait en sorte de couper l’accès à l’eau pour des millions de sud africains.
Et au moment où on se parle, Conlog installe cette technologie à travers l’Afrique…
L’eau est sur la voie d’être privatisée au Ghana, avec l’aide de la Banque mondiale…
Mais il y a de bonnes nouvelles aussi.
En Bolivie, le nouveau ministre responsable de l’eau est nul autre que Abel Mamani, grand responsable de la lutte contre la cie Suez et sa privatisation de l’eau à El Alto.
Au Forum mondial sur l’eau à Mexico, Mamani à souligner cinq points importants :
L’accès à l’eau potable est un droit humain fondamental, un pré-requis pour la réalisation d’autres droits humains;
L’eau appartient à la terre et tout ses habitants et c’est le devoir de tous de veiller à sa protection;
L’eau est un bien public et doit être gérée par le public, par la communauté et jamais sur le principe du profit;
L’eau ne doit jamais faire partie des ententes de libre-échange et d’investissements;
Et il devrait y avoir des changements importants au Forum mondial sur l’eau pour permettre une participation majoritaire et décisive aux populations des pays pauvres et ceux qui ont les besoins les moins comblés en eau.
On assiste à un beau virement global par rapport à la privatisation de l’eau au cours des dernières années :
La Suez a été rejeté par la société civile en Atlanta, au Buenos Aires et à Montevideo.
À Johannesburg son contrat pour un autre 25 sera révisé au mois de juin…
Le but à viser pour tous les activistes de l’eau serait donc d’empêcher sa privatisation, d’améliorer son accès, d’améliorer les conditions des travailleurs de l’eau et une meilleure gestion.
Faudra aussi poursuivre la lutte contre l’irrigation improductive et inappropriée, l’abus de l’eau par les terrains de golf et l’extraction abusive de la part de compagnies comme Coca-Cola et Nestlé.
Le réseau mondial des activistes de l’eau est un très bel exemple d’une coopération à travers les frontières de la société civile…
Et avec l’augmentation de la population et les dégradations des écosystèmes, ce réseau devront s’agrandir et s’approfondir et servir de base essentielle à l’avènement d’un monde durable et équitable.
Voter à droite
J’aime à croire que la majorité des personnes à l’écoute en ce moment sont des progressistes, des humanistes, bref, des personnes qui sont plutôt de gauche… où qui sont en voie de le devenir!
En ce moment, nous sommes gouverner par la droite en Amérique du Nord : les Républicains aux ÉU; les Conservateurs au Canada et le parti Libéral ici au Québec…
On peut se poser la question à savoir pourquoi les gens votent à droite, et pourquoi, avec la gauche qui semble être de loin la meilleure option pour la société, voire l’humanité, elle ne soulève pas assez les masses à voter pour elle…
Ezequiel Adamovsky, éditeur d’El Rodaballo un des journaux de politique et de culture les plus importants de l’Argentine, tente de répondre à cette question dans un article que j’ai trouvé sur Z magazine…
Alors pourquoi les gens ont-ils plutôt tendance à voter pour la droite, plus axé sur les profits avant tout, la défense de la classe riche et aisée et la loi et l’ordre avant la répartition des richesses?
Selon Adamovsky, c’est un peu simpliste et condescendant de dire que c’est le pouvoir des médias, ou que c’est monsieur madame tout le monde qui ne comprend rien…
La force de la droite vient de l’image qu’elle projette : une source d’ordre et de stabilité.
Mais on peut se demander pourquoi l’ordre est-il un attrait pour l’électorat qui ne fait pas partie de l’élite dirigeante…
Et bien sa prend racine dans la division du travail qui s’accentue de minute en minute…
Sans s’en rendre compte, chacun de nous dépendons du travail de millions de personnes pour profiter des produits et services quotidiens auxquels on s’attend…
Le paradoxe est que nous sommes de plus en plus individualistes, atomisés, Séparés de nos communautés…
Acheter et consommé, voter pour des candidats lors d’élections, tous sont des actions et des décisions que l’on prends plus souvent qu’autrement sans consulter personne.
Alors oui, on peut s’habiller comme un clown, on est complètement libre de jouer à des jeux vidéo durant tout nos moments libres, mais il ne faut pas toucher à l’ordre social.
Notre profonde dépendance mutuelle pour nos biens quotidiens contraste paradoxalement avec notre hyper individualisme.
Alors on dépend continuellement à ce que les autres membres de la société fassent la bonne chose, ne perturbe pas le système qui contribue à notre liberté individuelle qui est, somme toute, très subjective.
Notre crainte collective d’individus atomisés est qu’un groupe ou un individu décide de perturber le système : c’est pour ça que l’on voit autant de films de bons contre méchants… ça calme un peu l’anxiété de voir le bon triompher.
L’appel à l’ordre avant toute chose venant de la droite à donc un effet apaisant pour les plus angoissés de la société…
L’ordre, ce n’est pas quelque chose que la gauche peut vraiment promettre, la gauche propose plutôt de briser les vieilles habitudes, de casser les injustice, de renverser l’ordre établi…
Mais les gens, écrit Adamovsky, ne sont pas dupes et savent, quelque part, que le capitalisme est mauvais et qu’il faudrait trouver d’autres moyens de P, C, A les ressources d’une manière axée plus sur la solidarité et l’entraide.
La faiblesse de la gauche réside donc dans sa manière de lutter contre l’angoisse profonde de chacun : que son confort individuel soit bouleversé par une perturbation trop prononcée de l’ordre social…