21 mai 2009

LA LEVÉE 13 MAI 2009

1. Non, il n'est pas le Sauveur : recrudescence de la violence en Irak sous Obama

2. Chicane de voisins : la souveraineté du Venezuela et la guerre sale en Colombie

3. Ça se passe sous nos yeux en ce moment : le nettoyage ethnique à Jérusalem

4. le mythe du développement économique des pays pauvres et les racines de la famine au 21e siècle

5. En 10 étapes difficiles : comment perdre du poids raisonnablement



VIOLENCE EN IRAK

À travers l'histoire, ceux qui dans les pays occupés par des forces étrangères, collaborent avec les envahisseurs de leur pays finissent par être abandonnés, ou tués.

Et l'occupation de l'Irak c'est la même chose... on peut voir en moment où peut mener la collaboration.

Le Sahwa, une milice de 100 000 personnes d'origine sunnite formée en grande partie d'ancien combattants que les EU ont créé afin de combattre al-qaida en Irak et... pour un certain montant d'argent par mois, réduire aussi les attaques contre les forces occupantes...

Le Sahwa, a qui on avait promis des emploi au gouvernement soit dans la sécurité ou le service civil, a été totalement trahi par Washington et son gouvernement pantin à Bagdad.

Au lieu d'obtenir un emploi tel que promis, ils ont été la cible récente des militaires irakiens, et des fois même de l'armée américaine... ce qui les a ouvert à des attaques venant même d'al-qaida.

Le résultat prévisible a été la violence en montée des derniers mois.

Une hausse lente mais certaine du nombre d'attaques contre les forces armées irakiennes et états-uniennes, et la montée spectaculaire des attaques de voitures à la bombe surtout dans les régions chiites tuant des dizaines de civils chaque fois.

La solution évidente pour l'administration Obama maintenant serait de mettre de la pression sur son gouvernement pantin à Bagdad et remplir ainsi leur promesse d'incorporer les Sahwa dans leur rangs.

Tout en mettant de la pression aussi sur le premier ministre Maliki de cesser ses attaques sur le Sahwa et ses dirigeants.

L'armée américaine savait, lorsqu'elle a formé le Sahwa au milieu de 2006, que la plupart de ses membres étaient soit des anciens combattants de la résistance ou des membres même d'al-qaida.

Mais des promesses ont été faites à ces hommes que s'ils prenaient un salaire de 300$ par mois, promettant ainsi de mettre fin à leurs attaques sur les forces occupantes, que l'on allait leur remettre l'amnistie de la part du gouvernement irakien

Mais l'armée américaine jouait un rôle : celui du bon policier, offrant l'immunité et de l'argent au Sahwa, mais le gouvernement Maliki promettait qu'aucune immunité ne serait remise et les attaques ont donc du coup recommencé.

Donc la violence à travers le pays continue.

On peut lire quotidiennement que des dizaines d'Irakiens meurent sous les attaques de l'armée irakienne... et le gouvernement Maliki semble bien déterminé à éliminer le plus de membres de Sahwa que possible.

Et au même moment, au cours des derniers mois, le nombre de soldats américains tués en Irak augmente.

18 soldats le mois dernier, ce qui en faisait le mois le plus violent envers les forces occupantes depuis septembre dernier.

Les groupes sahwa autour de Badgad et d'autres régions de l'Irak rapportent que près de 50% de leur membres quittent leurs postes pour rejoindre la résistance... d'autres sources indiquent 75%.

Maintenant, ça va prendre un certain temps pour voir de nouveaux groupes de résistance naître des cendres du Sahwa.... mais sporadiquement, tout en augmentant, les attaques contre les soldats américains vont continuer

et le peuple irakien, qui sont les premiers à subir les mauvaises politiques de Washington en Irak, continueront de mourir par centaine avec chaque semaine qui passe...


VENEZUELA ET COLOMBIE

En réponse à la demande du gouvernement colombien que des institutions politiques internationales se joignent à eux afin de capturer des troupes de guérilla s'étant apparemment caché sur le territoire vénézuélien...

Le ministre des relations étrangères du Venezuela à tourner la demande au ridicule, affirmant que le conflit des guérilla est une question strictement colombienne.

... du même souffle il a ajouté que les insurgés capturés sur le territoire du Venezuela devront répondre aux autorités du pays.

Hugo Chavez a ajouté que le Venezuela ne permettra pas d'incursions armées dans le pays, peu importe d'où elles viennent, protégeant ainsi la souveraineté nationale.

C'était un avertissement direct à l'armée colombienne de ne pas lancer des attaques à l'extérieur de ses propres frontières, comme elle l'a fait l'an dernier en bombardant un campement du FARC en Équateur, ce qui avait causé beaucoup de remous diplomatiques ensuite.

Dimanche dernier, le président Uribe de la Colombie a demandé que l'Organisation des États Américains, l'union des nations sud américaines, le groupe de Rio et d'autres institutions politiques régionales de s'investir dans la capture des guérillas.

Et lundi, le lendemain donc, le ministre des relations étrangères du Venezuela a vertement rejeté l'appel.

Mais il a conclu en affirmant que le gouvernement et le peuple du Venezuela seraient prêts à participer à toutes initiatives ayant le but sincère d'atteindre la paix.

Durant ce temps là, les services d'immigration du Venezuela remettaient cinq guérillas colombien de l'Armée nationale de libération aux autorités colombiennes.

Et pour qui prend la peine de vérifier, le Venezuela a été constant dans sa démarche d'appuyer un accord de paix humanitaire au conflit qui dure depuis 50 ans en Colombie.

La Colombie ferait mieux de suivre l'exemple et chercher à mettre des ponts en place pour bâtir la paix, plutôt que de demander aux pays des amériques de contribuer militairement à éradiquer les insurgés de gauche qui prennent des innocents en otages pour atteindre leurs fins.


NETTOYAGE ETHNIQUE A JERUSALEM

Un rapport publié récemment par les Nations Unies confirme ce que beaucoup d'activistes des droits humains ont déjà constaté :

Au moins 60 000 palestiniens de l'est de Jérusalem font face à une éviction de leur demeure par les autorités israéliennes.

Pourtant cette histoire a reçu peu de couverture des médias, et encore moins de condamnations de la communauté internationale.

Depuis l'invasion israélienne dans l'est de Jérusalem en juin 1967 l'intention était claire : annexé Jérusalem à Israel.

Et ce, malgré les protestations globales et une flagrante violation de la loi internationale.

Afin d'effectuer l'annexion, l'occupation israélienne a mis de la pression constante sur les Palestiniens afin qu'ils quittent les lieux par eux-mêmes.

La pression a inclus des moyens comme encourager les Israélien à s'installer dans la partie palestinienne de la ville, tout en évitant de construire des nouvelles maison pour le peuple palestinien.

Le truc utilisé en ce moment par le gouvernement israélien est d'affirmer que les Palestiniens vivent dans des maisons illégales, étant incapables de fournir des preuves légales de droit de construction.

Ils discutent donc avec des gens qui habitent leurs maisons depuis des décennies.

La stratégie consiste même à fouiller dans des archives de l'époque de l'empire Ottoman qui a pris fin après la première guerre mondiale en 1918, afin de déterminer les droits de propriété.

Le gouvernement israélien, bien sûr, niera qu'il a l'intention de faire du nettoyage ethnique avec la population palestinienne... il est supposé être le modèle de la démocratie au Proche-Orient!

La réalité est que ce que le gouvernement israélien fait dans l'est de Jérusalem fait partie d'une stratégie plus large d'occupation de l'ensemble des territoires palestiniens.

Le tout dans l'intention de les chasser des meilleures terres ou l'accès à l'eau et les sols fertiles et d'y installer des colonisateurs israéliens.

Nonobstant notre point de vue de l'histoire, le développement d'Israel et son conflit avec les Palestiniens...

le fait premier est que le gouvernement israélien continue de violer la loi internationale sans mêmes avoir peur de subir des sanctions.

Une pression globale doit être organisée afin de pousser les entreprises et les gouvernements du monde qui sont complices de cette activité criminelle du gouvernement israélien à revoir leur politique.

Car le silence face à un nettoyage ethnique est tout simplement inacceptable.


LE MYTHE DU DEVELOPPEMENT

Récemment, l'aide au développement aux pays d'Afrique a commencé à être vertement critiquée par les Africains eux-mêmes.

Quelques auteurs ont sorti des essais dans la dernière année... si ça vous intéresse vous pouvez m'écrire je vous donnerai quelques titres...

Et avec raison, le triste état dans lequel se trouve l'Afrique en ce moment n'est pas du au piètres performances des marchés africains...

Le foutoir dans lequel se trouve les Africains a surtout ses origines dans les politiques et conditions (incluant la libéralisation, la privatisation et les marchés libres) imposées par les donateurs occidentaux et les organisations multilatérales qui ne bénéficient qu'une élite au dépends de la majorité.

Les politiques économiques, surtout celles imposées par les institutions de Bretton Woods, les piliers du consensus de Washington... sont les premiers à blâmer pour la croissance de la pauvreté et de l'inégalité en Afrique.

Depuis la naissance des Nations Unies en 1945, le développement a été une vache sacrée parmi les pays riche, une idéologie que personne n'a pu remettre en question.

Il n'y a pas si longtemps, le grand intellectuel Ivan Illich a osé questionner l'efficacité réelle du développement, ce qu'il qualifiait justement de pauvreté planifiée, mais on l'a rapidement mis de côté.

Mais les résultats aujourd'hui, 30 ans plus tard, sont là pour nous montrer qu'il avait parfaitement raison.

Se sont surtout les échecs et la criminalité qui ont été les résultats constants du développement.

Au point même où certains affirment que ce n'est pas l'échec du développement que nous devons craindre, mais plutôt sont succès.

Le développement est donc moins un projet socio-économique qu'un véritable mythe basé sur une idéologie au service d'intérêts qui cherchent à s'enrichir avant tout.

L'aide au développement venant de l'Occident à contribuer à éliminer les droits souverains des pays africains de développer eux-mêmes leur politiques socio-économiques.

Rendant les gouvernements corrompus, des bénéficiaires de l'aide internationale plutôt que des participants actifs dans le progrès et le bien-être de leurs pays.

Les gouvernements post-coloniaux d'Afrique ont été corrompus, contribuant ainsi à l'enlisement de leurs pays.

Le développement n'est qu'un autre mot pour du colonialisme qui peut être vendu sans avoir l'air oppressant.

Les modèles de développement imposés par la Banque mondiale et le FMI et les agences d'aide n'ont rien fait d'autre que contribuer à accroître la richesse de quelques uns en appauvrissant les masses.

La preuve, ceux qui reçoivent le plus d'aide sont ceux qui sont le plus mal en point : comme l'Ethiopie et la Tanzanie qui sont parmi les pays les plus pauvres du monde même après 40 ans d'aide au développement!

En fait, la majorité des pays africains sont plus pauvres maintenant qu'à la fin des années 1980.

Et malgré des taux de croissance impressionnants dans certains pays, les résultats ne se rendent jamais aux groupes les plus pauvres.

Plus de 60% de la population au sud du Sahara vivent dans des bidonvilles.

L'urbanisation rapide et les effets des programmes d'ajustement structurels de la banque mondiale et du FMI au cours des années 1980-1990 ont réduit les contributions de l'Etat aux infrastructures et aux services sociaux de base dans les centres urbains.

Et à la fin, la croissance rapide des populations des bidonvilles démontre à quel point les institutions gouvernementales ont été handicapées par le développement occidental.

Tout ça n'arrêtera que lorsque ces gouvernements prendront plutôt l'approche que l'on voit apparaître en Amérique latine : la fin de la dépendance au FMI et le retour à l'allocation de fonds aux services de base et aux infrastructures.

Mais tout ça ne pourra fonctionner qu'en s'attaquant à la corruption généralisés de l'élite africaine.

La fin de l'industrie du pseudo développement n'aura lieu qu'au moment où l'Afrique prendra la voie de la justice sociale plutôt que l'attente de l'aide et de la charité.

end of the so-called development industry as it exists now and give birth to a new era where poverty and underdevelopment are viewed through the prism of social justice rather than that of charity or aid.


LA FAIM DANS LE MONDE ET COMMENT PERDRE DU POIDS ICI

Comment peut-on expliquer le fait que la famine existe encore au 21e siècle?

En ce moment, une personne sur sept sur la planète crèvent de faim.

Pourtant les causes sont bien connues : une profonde injustice de distribution de richesse et la monopolisation des terres par une petite minorité de propriétaires terriens.

963 millions de personnes ont souffert de la famine en 2008... une augmentation de 140 millions et paradoxalement ces gens vivent dans des régions rurales.

Ils sont en général des fermiers qui n'ont pas de terre ou qui n'ont pas les moyens de cultiver efficacement.

On s'attend cette année à ce que le nombre de personnes souffrant de famine chronique montera d'un autre 100 millions cette année, amenant ça à un total de un milliard.

Et pour contrer cette situation, les Etats doivent absolument trouver le moyen de garder les prix des aliments sous contrôle.

Donc implanter des politiques de souveraineté alimentaire et des réformes agraires.

Ceci étant dit, nous pouvons toucher un problème inverse pour une fois : l'augmentation de l'indice pondéral des populations des pays les plus riches, surtout ici en Amérique du nord.

Je suis tombé sur un très bon article qui indiquent en quelques étapes simples ce que tout le monde devrait savoir sur le régime et la perte de poids.

On le sait, maigrir n'est pas facile.

Et il n'y a pas de solution miracle, pas de pilule, pas de régime protéique, pas de plan facile de perdre trente livres en trente jours qui fonctionne. Point.

Concernant la perte de poids, pour ne pas adopter des habitudes malsaines et faire le yo yo durant des années, c'est mieux de prendre l'approche réaliste.

1.Il faut faire beaucoup beaucoup plus d'exercice que l'on croit nécessaire.

Nous sommes habitués d'entendre que ça prend au moins 30 minutes d'exercice trois jours semaine... mais selon des données collectées par le National Weight Control Registry au EU, ça prend au moins le double de ça.

Sur un groupe de 5000 individus qui ont perdu plus de 60 livres et qui ne les ont pas regagné ensuite, ces gens là s'entraîne une heure par jour.

Alors des choses comme prendre les escaliers, jardiner et faire du roller blade 15 minutes au parc c'est bien amusant... mais pour perdre du poids c'est nettement insuffisant!

Donc il est faux de croire que marché trente minutes équivaut à une barre Mars.

Alors même si l'on est actif, ça ne veut surtout pas dire que l'on peut manger ce que l'on veut...

Nous ne savons pas à quel point nous brûlons peu de calories avec l'entraînement... en embarquant sur un vélo stationnaire j'ai souvent constaté que ça me prenait 45 minutes de pédalage intense pour atteindre le nombre de calories d'une liqueur ou d'une barre de chocolat...

Et manger plus d'un même truc ne vous aidera absolument pas à perdre du poids.

En ce moment ce qui est hot c'est de croire que consommer plus de produits laitiers contribue à maigrir.

Pourtant, les résultats de 49 tests en cliniques de 1966 à 2007 ont montré que ni la consommation de produits laitiers ni de suppléments de calcium ne font perdre du poids.

Et concernant la controverse entre les diététistes classiques qui passent leur temps à compter les calories et les Montignac qui ne regardent que les taux de glycémie dans les aliments... on peux-tu arrêter de niaiser?

C'est sûr qu'une canne de liqueur contenant 500 calorie ce n'a pas le même effet que de consommer 500 calories de poulet ou de brocoli...

L'important c'est la valeur nutritive des aliments et s'ils contribuent ou non à contrôler la faim.

Et il ne faut pas oublier aussi que l'évolution humaine a fait en sorte que notre corps travaille contre nous.

Nos gênes ont fait en sorte que les aliments riches en calories soient plus désirables parce qu'avant fallait subir les saisons... empaqueter pour passer à travers les périodes maigres.

Notre système nous prédispose à gagner du poids et de le retenir...

Y'a aussi notre environnement culturel qui travaille contre nous : la vie semble pénible pour ceux et celles qui essaient de vivre une saine et active.

Les options santé sont beaucoup moins attrayantes et accessibles que le fast-food, par exemple.

Et à la fin, si l'effort est là pour bien manger et être actif chaque jour, faut se poser la question si l'on a vraiment besoin de perdre du poids.

Certains croient que les problèmes médicaux associés aux gains de poids sont exagérés.

Il est vrai que l'on peut être en forme et en santé sans nécessairement être mince, tout comme il est vrai que les personnes minces ne sont pas nécessairement en santé.

La bonne santé, plutôt que le poids devraient être le but à atteindre, et trop souvent ce n'est pas le cas.

Faut comprendre les risques associés à l'obésité, oui, mais aussi à chercher à être trop maigre.

Mais peu importe tout ça, l'important c'est de retenir que ceux qui maintiennent un poids santé on fait un choix de style de vie... et qu'il n'y a aucune valeur à s'entraîner comme un débile pour un mois afin d'entrer dans une pair de jeans.

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