L'opium Afghan : fléau payant
Malgré l’invasion américaine devant libérer l’Afghanistan en 2002, le pays demeure aujourd’hui le plus grand exportateur d’opium.
Rappelons que l’invasion de l’Afghanistan n’avait rien à voir avec Ben Laden, ni la libération des femmes, ni l’instauration d’une démocratie.
Le but était de dégager un corridor qui permettrait d’installer un pipeline qui évacuerait efficacement les hydrocarbures de l’Asie centrale.
Le problème de l’opium en est un essentiellement de corruption.
Le président Karzai a beau dire qu’il veut éradiquer le problème : l’affaire c’est que s’il à besoin de l’aide des chefs de guerre pour contrôler le pays il devra ignorer la nouvelle saison de plantation de pavots l’ingrédient principal de l’héroïne.
Le gouvernement tente de convaincre les fermiers de ne pas en planter, mais leurs efforts sont en vain parce que la police et les officiers du gouvernement profitent des redevances de la plus grande industrie afghane.
Les contrebandiers d’opium paient près de 4% de leurs revenus bruts en pots-de-vin aux chefs de police locaux…un montant qui peut facilement monter à 10 ou 20% dépendant des contacts des contrebandiers.
Les fermiers aussi doivent payer un part de leurs revenus pour mériter la protection de la police : entre 5800 et 7000$ par année.
Les fermiers peuvent donc planter leurs pavot et quand ils sont bien mûrs ils les crèvent avec un outil pour que le liquide laiteux en sorte sur le côté.
La sève sèche au soleil pour devenir noir et gommant et c’est cette matière-là que les fermiers vendent à 200$ le kilo.
Les contrebandiers cherchent alors les chemins les plus courts vers les frontières de manière à avoir le moins de monde possible à payer en chemin.
Certains vont vers le nord pour livrer le stock vers les marchés de Moscou et de Saint-Pétersbourg.
Les autres vont vers le sud pour le Pakistan, mais le chemin le plus périlleux est vers l’Iran pour livrer leur stock à la Turquie qui fournira le marché européen.
Pendant ce temps, l’unité de contrôle des drogues à Kandahar qui devrait lutter contre les marchands d’opium ils sont sévèrement sous-financé au point où ils ont du mal à payer l’essence pour leurs camions.
Dans la région de Kandahar on assiste à la prolifération d’accrocs à l’opium et ses dérivés depuis quelques années, selon les statistiques officielles ils seraient près de 4000 et ça monte.
Le centre de traitement pour guérir et réhabiliter les drogués n’a que dix lits.
Très efficace…
Malgré l’invasion américaine devant libérer l’Afghanistan en 2002, le pays demeure aujourd’hui le plus grand exportateur d’opium.
Rappelons que l’invasion de l’Afghanistan n’avait rien à voir avec Ben Laden, ni la libération des femmes, ni l’instauration d’une démocratie.
Le but était de dégager un corridor qui permettrait d’installer un pipeline qui évacuerait efficacement les hydrocarbures de l’Asie centrale.
Le problème de l’opium en est un essentiellement de corruption.
Le président Karzai a beau dire qu’il veut éradiquer le problème : l’affaire c’est que s’il à besoin de l’aide des chefs de guerre pour contrôler le pays il devra ignorer la nouvelle saison de plantation de pavots l’ingrédient principal de l’héroïne.
Le gouvernement tente de convaincre les fermiers de ne pas en planter, mais leurs efforts sont en vain parce que la police et les officiers du gouvernement profitent des redevances de la plus grande industrie afghane.
Les contrebandiers d’opium paient près de 4% de leurs revenus bruts en pots-de-vin aux chefs de police locaux…un montant qui peut facilement monter à 10 ou 20% dépendant des contacts des contrebandiers.
Les fermiers aussi doivent payer un part de leurs revenus pour mériter la protection de la police : entre 5800 et 7000$ par année.
Les fermiers peuvent donc planter leurs pavot et quand ils sont bien mûrs ils les crèvent avec un outil pour que le liquide laiteux en sorte sur le côté.
La sève sèche au soleil pour devenir noir et gommant et c’est cette matière-là que les fermiers vendent à 200$ le kilo.
Les contrebandiers cherchent alors les chemins les plus courts vers les frontières de manière à avoir le moins de monde possible à payer en chemin.
Certains vont vers le nord pour livrer le stock vers les marchés de Moscou et de Saint-Pétersbourg.
Les autres vont vers le sud pour le Pakistan, mais le chemin le plus périlleux est vers l’Iran pour livrer leur stock à la Turquie qui fournira le marché européen.
Pendant ce temps, l’unité de contrôle des drogues à Kandahar qui devrait lutter contre les marchands d’opium ils sont sévèrement sous-financé au point où ils ont du mal à payer l’essence pour leurs camions.
Dans la région de Kandahar on assiste à la prolifération d’accrocs à l’opium et ses dérivés depuis quelques années, selon les statistiques officielles ils seraient près de 4000 et ça monte.
Le centre de traitement pour guérir et réhabiliter les drogués n’a que dix lits.
Très efficace…
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