Curitiba, Brésil
Nous avons parler du désastre des programmes d’intégration des immigrants en France qui ont donné comme résultat les feux de révolte qui embrasent les banlieues…
C’est pour dire à quel point les programmes sociaux, une planification d’intégration à long terme et l’investissement dans l’infrastructure, la santé et l’éducation rapport toujours plus que d’investir dans les forces de l’ordre et des systèmes de répression.
Un très beau modèle de gestion urbaine est la ville de Curitiba, la capitale de l’État du Parana au Brésil.
Malgré l’arrivée massive de paysans chassés de leurs terres depuis des décennies, Curitiba est une ville sécuritaire ou la vaste majorité de la population dit y être très heureux selon tous les sondages.
C’est une ville de plus de 1,5 millions d’habitants, et malgré le fait d’être au deuxième rang par personne pour la propriété d’auto au Brésil, le système de transports en commun est tellement bien développé que la ville de Curitiba consomme 30% moins de pétrole que les autres villes brésiliennes de même taille.
À ses débuts, Curitiba n’était qu’une ville banale, une halte où les voyageurs s’arrêtaient avant de se rendre à Sao Paulo. Mais entre les années 1940 et 1960 la population est passée de 125 000 à 361 000 et avec cette explosion de population bien ça l’avait les mêmes effets que partout ailleurs :
Des embouteillages au centre-ville, la qualité de l’air qui se dégradait rapidement.
Alors au début des années 1970, des visionnaires dans les départements d’architecture et de génie civile se sont engagés pour prendre possession de la mairie et de planifier le développement de la ville.
Ce groupe s’opposait aux plans voulant donner toute la place aux automobiles, donc de raser des édifices historiques pour faire de la place aux grands boulevards, de couvrir la rue commerciale principale d’une autoroute en suspension à la métropolitaine…
À la tête des visionnaires, Jaime Lerner, un architecte qui est devenu maire de Curitiba à l’âge de 33 ans.
Alors il s’est tout d’abord attaqué à la rue centrale, la rua Quinze qu’il voulait convertir en voie d’achat pédestre, donc sans accès aux voitures.
Bien sûr les commerces s’étaient opposés à cette idée et Lerner n’avait pas les moyens de démontrer que son plan allaient les enrichir parce qu’il n’y avait pas vraiment de chiffres là-dessus :
En trois jours son équipe a transformé a installé le macadam, installé des lanternes et accroché des milliers de fleurs…
Le tout était près pour le lundi, et la réaction du publique était tellement positive que les autres commerces du coin ont pétitionné pour avoir droit au même traitement.
Le club automobile de Curitiba voulait reprendre la rue qui leur avait été volé, donc avait prévu rouler sur le chemin…au lieu d’y installer la police, Lerner a organisé une fête d’enfants tout le long de la Quinze.
Et sa continue comme ça : Curitiba a plus d’espace vert par citoyen quatre fois plus élevé que le standard suggéré par l’Organisation mondiale de la santé.
Donc avec tous ces espaces verts la valeur immobilière a augmenté et alors les revenus en taxes municipaux, aussi.
Du côté de l’habitation : au lieu de laisser les choses aller et de planter les trombes de nouveaux arrivants dans des parcs HLM horribles comme en France, ou de laisser les bidonvilles s’implanter comme ailleurs au Brésil;
COHAB, le programme d’habitation sociale de Curitiba a su trouvé le moyen d’intégrer les arrivants sans moyens à la ville en construisant des unités de logements réparti harmonieusement dans les différents quartier…évitant de la sorte l’effet de ghetto.
Il y a eu aussi de plus gros projets d’habitation durant les années 1980 où de petites maisons ont été construites pour 50 000 familles.
Alors le nouveau citoyen de Curitiba se voyait attribuer un lot de terre avec deux arbres, un ornemental et l’autre à fruits…en plus d’une heure de consultation gratuite avec un architecte…
Tout ça pour permettre à la personne de contribuer à la construction de sa maison, à son goût, près des circuits d’autobus qui coûtent une fraction des prix d’ailleurs au Brésil tout en étant plus efficace.
Vraiment…on est loin de l’approche d’intégration dans les cités HLM grises des banlieues de France basé sur l’intolérance et la répression.
Nous avons parler du désastre des programmes d’intégration des immigrants en France qui ont donné comme résultat les feux de révolte qui embrasent les banlieues…
C’est pour dire à quel point les programmes sociaux, une planification d’intégration à long terme et l’investissement dans l’infrastructure, la santé et l’éducation rapport toujours plus que d’investir dans les forces de l’ordre et des systèmes de répression.
Un très beau modèle de gestion urbaine est la ville de Curitiba, la capitale de l’État du Parana au Brésil.
Malgré l’arrivée massive de paysans chassés de leurs terres depuis des décennies, Curitiba est une ville sécuritaire ou la vaste majorité de la population dit y être très heureux selon tous les sondages.
C’est une ville de plus de 1,5 millions d’habitants, et malgré le fait d’être au deuxième rang par personne pour la propriété d’auto au Brésil, le système de transports en commun est tellement bien développé que la ville de Curitiba consomme 30% moins de pétrole que les autres villes brésiliennes de même taille.
À ses débuts, Curitiba n’était qu’une ville banale, une halte où les voyageurs s’arrêtaient avant de se rendre à Sao Paulo. Mais entre les années 1940 et 1960 la population est passée de 125 000 à 361 000 et avec cette explosion de population bien ça l’avait les mêmes effets que partout ailleurs :
Des embouteillages au centre-ville, la qualité de l’air qui se dégradait rapidement.
Alors au début des années 1970, des visionnaires dans les départements d’architecture et de génie civile se sont engagés pour prendre possession de la mairie et de planifier le développement de la ville.
Ce groupe s’opposait aux plans voulant donner toute la place aux automobiles, donc de raser des édifices historiques pour faire de la place aux grands boulevards, de couvrir la rue commerciale principale d’une autoroute en suspension à la métropolitaine…
À la tête des visionnaires, Jaime Lerner, un architecte qui est devenu maire de Curitiba à l’âge de 33 ans.
Alors il s’est tout d’abord attaqué à la rue centrale, la rua Quinze qu’il voulait convertir en voie d’achat pédestre, donc sans accès aux voitures.
Bien sûr les commerces s’étaient opposés à cette idée et Lerner n’avait pas les moyens de démontrer que son plan allaient les enrichir parce qu’il n’y avait pas vraiment de chiffres là-dessus :
En trois jours son équipe a transformé a installé le macadam, installé des lanternes et accroché des milliers de fleurs…
Le tout était près pour le lundi, et la réaction du publique était tellement positive que les autres commerces du coin ont pétitionné pour avoir droit au même traitement.
Le club automobile de Curitiba voulait reprendre la rue qui leur avait été volé, donc avait prévu rouler sur le chemin…au lieu d’y installer la police, Lerner a organisé une fête d’enfants tout le long de la Quinze.
Et sa continue comme ça : Curitiba a plus d’espace vert par citoyen quatre fois plus élevé que le standard suggéré par l’Organisation mondiale de la santé.
Donc avec tous ces espaces verts la valeur immobilière a augmenté et alors les revenus en taxes municipaux, aussi.
Du côté de l’habitation : au lieu de laisser les choses aller et de planter les trombes de nouveaux arrivants dans des parcs HLM horribles comme en France, ou de laisser les bidonvilles s’implanter comme ailleurs au Brésil;
COHAB, le programme d’habitation sociale de Curitiba a su trouvé le moyen d’intégrer les arrivants sans moyens à la ville en construisant des unités de logements réparti harmonieusement dans les différents quartier…évitant de la sorte l’effet de ghetto.
Il y a eu aussi de plus gros projets d’habitation durant les années 1980 où de petites maisons ont été construites pour 50 000 familles.
Alors le nouveau citoyen de Curitiba se voyait attribuer un lot de terre avec deux arbres, un ornemental et l’autre à fruits…en plus d’une heure de consultation gratuite avec un architecte…
Tout ça pour permettre à la personne de contribuer à la construction de sa maison, à son goût, près des circuits d’autobus qui coûtent une fraction des prix d’ailleurs au Brésil tout en étant plus efficace.
Vraiment…on est loin de l’approche d’intégration dans les cités HLM grises des banlieues de France basé sur l’intolérance et la répression.
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