Parler et penser «médias/marketing»
Ah…notre mental. Cette voix dans notre tête que nous avons du mal à contrôler…toujours en train de nous ramener dans la nostalgie du passé ou dans l’anxiété de l’avenir.
Dans le grand livre le pouvoir du moment présent du maître Tolle, qui nous enseigne les méritent du silence intérieur et les mécanismes du mental qui lui cherche à faire le plus de bruits possibles il a écrit que la différence est bien mince entre nous et un malade mentale qui parle à voix haute en marchant dans la rue.
La différence c’est que nous parlons tout autant, mais dans notre tête.
Et ce bruit de fond, ce murmure constant brouille notre capacité à voir clairement ce que l’on a devant nos yeux au moment présent.
Une chose qui contribue à la jacasserie constante du mental c’est la publicité et l’omniprésence des médias dans nos vies.
Avec ces milliers d’heures par année à être exposé aux panneau publicitaires sur le bord des routes, dans le métro, qui s’insère dans les émissions de télévision et à la radio commerciale…ça devient très difficile de contrôler le bruit de son mental qui en fait prend force et galope comme un cheval fou.
C’est pour cette raison qu’il faut s’opposer le plus possible à la pieuvre publicitaire : pas juste pour contrer les effets néfastes de la pollution visuel, mais surtout pour conserver un certain silence intérieur.
Personnellement, je suis un abolitionniste de la publicité dans les espaces publics comme les routes et les transports en commun et à Radio-Canada…
C’est que la publicité nous répète le même message encore et encore : il y a quelque chose qui manque dans ta vie et ce produit comblera ce manque, tu n’es donc pas OK tant que tu n’auras pas acheté ce produit…
Coup après coup après coup, veut veut pas ce message affecte et influence la petite voix du mental qu’on a du mal à taire.
D’autant plus que les personnes qui créer ses publicités sont extrêmement intelligentes et créatives et savent comment capter subtilement notre attention.
Mais au-delà de la publicité, il y a le discours populaire des émissions dans les médias de masse qui transforme le sens des mots.
Leslie Savan vient de publier un livre qui s’intitule Language in your life, the media, business, politics and, like whatever.
Elle traite donc d’application sociale du langage dans son livre et l’influence des médias dans les mots qui sortent de notre bouche.
Elle propose un examen de ces influences et ne critique pas la façon que l’on parle mais c’est plutôt un exposé des effets du marketing et des médias de masse et sur la manière que notre cerveau ingurgite et digère toute cette information.
Savan n’est pas une experte de la question, mais elle donne amplement la parole aux sociolinguistes et autres experts.
Elle expose donc les rouages de la culture pop : des mots ou des phrases qui ont du cachet, qui sont glamour.
Dès que les émissions d’humour et les agences publicitaires décident de s’approprier un cliché pour utiliser comme un punchline à répétition, si c’est vu et partager par assez de gens ces termes finissent par adopter un autre sens.
Vu que le sens de ces termes ou ces mots prennent une sorte de définition commune, on se trouve parfois à les utiliser automatiquement afin de se faire comprendre par l’autre…ou même envers soi-même, dans notre tête lorsque certaines situations nous rappelle une pub ou ce qu’un personnage populaire a déjà dit par rapport à ça.
C’est l’effet réconfortant de la foule qui est à l’œuvre.
En transformant notre narration quotidienne en la pullulant de termes auxquels ont a été surexposé, on sent que l’on est une personne normale, qui fait partie de la tribu.
Et encore je cite le maître Tolle, auteur du pouvoir du moment présent que je recommande à tous les auditeurs : dès que l’on observe un des mécanisme du moi à l’œuvre, dès que nous sommes conscients de la provenance des bruits du mental : son influence s’amoindrit.
L’observation émet une forme de lumière dans notre conscience et on arrive ainsi à regagner un peu plus la liberté et le pouvoir de voir le moment présent tel qu’il est au lieu de le voir à travers un prisme déformant.
Ah…notre mental. Cette voix dans notre tête que nous avons du mal à contrôler…toujours en train de nous ramener dans la nostalgie du passé ou dans l’anxiété de l’avenir.
Dans le grand livre le pouvoir du moment présent du maître Tolle, qui nous enseigne les méritent du silence intérieur et les mécanismes du mental qui lui cherche à faire le plus de bruits possibles il a écrit que la différence est bien mince entre nous et un malade mentale qui parle à voix haute en marchant dans la rue.
La différence c’est que nous parlons tout autant, mais dans notre tête.
Et ce bruit de fond, ce murmure constant brouille notre capacité à voir clairement ce que l’on a devant nos yeux au moment présent.
Une chose qui contribue à la jacasserie constante du mental c’est la publicité et l’omniprésence des médias dans nos vies.
Avec ces milliers d’heures par année à être exposé aux panneau publicitaires sur le bord des routes, dans le métro, qui s’insère dans les émissions de télévision et à la radio commerciale…ça devient très difficile de contrôler le bruit de son mental qui en fait prend force et galope comme un cheval fou.
C’est pour cette raison qu’il faut s’opposer le plus possible à la pieuvre publicitaire : pas juste pour contrer les effets néfastes de la pollution visuel, mais surtout pour conserver un certain silence intérieur.
Personnellement, je suis un abolitionniste de la publicité dans les espaces publics comme les routes et les transports en commun et à Radio-Canada…
C’est que la publicité nous répète le même message encore et encore : il y a quelque chose qui manque dans ta vie et ce produit comblera ce manque, tu n’es donc pas OK tant que tu n’auras pas acheté ce produit…
Coup après coup après coup, veut veut pas ce message affecte et influence la petite voix du mental qu’on a du mal à taire.
D’autant plus que les personnes qui créer ses publicités sont extrêmement intelligentes et créatives et savent comment capter subtilement notre attention.
Mais au-delà de la publicité, il y a le discours populaire des émissions dans les médias de masse qui transforme le sens des mots.
Leslie Savan vient de publier un livre qui s’intitule Language in your life, the media, business, politics and, like whatever.
Elle traite donc d’application sociale du langage dans son livre et l’influence des médias dans les mots qui sortent de notre bouche.
Elle propose un examen de ces influences et ne critique pas la façon que l’on parle mais c’est plutôt un exposé des effets du marketing et des médias de masse et sur la manière que notre cerveau ingurgite et digère toute cette information.
Savan n’est pas une experte de la question, mais elle donne amplement la parole aux sociolinguistes et autres experts.
Elle expose donc les rouages de la culture pop : des mots ou des phrases qui ont du cachet, qui sont glamour.
Dès que les émissions d’humour et les agences publicitaires décident de s’approprier un cliché pour utiliser comme un punchline à répétition, si c’est vu et partager par assez de gens ces termes finissent par adopter un autre sens.
Vu que le sens de ces termes ou ces mots prennent une sorte de définition commune, on se trouve parfois à les utiliser automatiquement afin de se faire comprendre par l’autre…ou même envers soi-même, dans notre tête lorsque certaines situations nous rappelle une pub ou ce qu’un personnage populaire a déjà dit par rapport à ça.
C’est l’effet réconfortant de la foule qui est à l’œuvre.
En transformant notre narration quotidienne en la pullulant de termes auxquels ont a été surexposé, on sent que l’on est une personne normale, qui fait partie de la tribu.
Et encore je cite le maître Tolle, auteur du pouvoir du moment présent que je recommande à tous les auditeurs : dès que l’on observe un des mécanisme du moi à l’œuvre, dès que nous sommes conscients de la provenance des bruits du mental : son influence s’amoindrit.
L’observation émet une forme de lumière dans notre conscience et on arrive ainsi à regagner un peu plus la liberté et le pouvoir de voir le moment présent tel qu’il est au lieu de le voir à travers un prisme déformant.
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