L'exploitation du pétrole en Équateur
Ah le pétrole, l’or noir! On n’aura jamais fini d’en parler…donc aussi bien vous habitué parce que nous sommes à un cheveu du déclin des réserves mondiales et du profond changement à notre mode de vie.
Pendant ce temps-là il est de notre devoir à La Levée de dénoncer les métastases que créer notre dépendance au pétrole…
En Équateur, les pétrolières polluent les rivières, rasent les forêts tropicales et rend les citoyens malades pour mieux gonfler leur comptes en banque.
Dans la région de l’El Oriente de l’Équateur qui longe l’est des Andes en bordure avec le Pérou l’exploitation pétrolière a mené à la déforestation de 20 000 km carré de forêts tropicales.
Les indiens Cofan sont particulièrement affectée par la production pétrolière, ils ont été rendu malade en grands nombres et plusieurs communautés ont été complètement éradiquées.
La production pétrolière en Équateur a commencé en 1971 et l’industrie ont œuvré sans supervision, ni contrôle ou inspection depuis maintenant 34 ans.
L’industrie pétrolière possède aujourd’hui 18% des terres en Équateur.
Texaco a été l’entreprise la plus dommageable pour les Équatoriens : au cours des 20 dernières années Texaco a dompé au moins 460 millions de barils de pétrole et d’eau toxique dû à ses opérations dans l’environnement.
Texaco n’aurait pas payer les sommes nécessaires pour nettoyer les dégâts : le 40 millions payé au gouvernement en 1995 est bien en-dessous du 6 milliards qu’exigent 30 000 résidents locaux qui ont été directement affectés par les pratiques de dumping de Texaco.
Pendant ce temps là, Petroecuador l’entreprise pétrolière de l’État poursuit la production à la Texaco et continue d’envoyer son eau toxique vers les rivières et les écosystèmes de l’Amazone et la région de l’El Oriente.
Alors sur une production de 400 000 barils par jour, un minimum de 32 000 barils de pétrole brute s’écoule vers les écosystème à cause des fuites dans les pipelines, les accidents et les décharges dans les eaux usées.
Ça fait par année l’équivalant de 8 catastrophes de déversements par année comme l’a connu l’Alaska en 1989 qui empoisonnent l’Équateur.
Ce n’est donc pas une surprise que les populations vivant près des centre de production ont des taux de maladies et de mortalité beaucoup plus élevés qu’ailleurs.
En fait, des recherches ont démontré que les risques de mourir d’un cancer sont à 260% plus élevé dans les régions touchées qu’à la Quito, la capital de l’Équateur.
Une autre étude en 2003 a démontré que 75% de la population des régions d’exploitation pétrolière utilise de l’eau contaminée pour ses besoins de base.
Il va sans dire que la production de pétrole en Équateur n’est pas un modèle de développement durable.
Et ce modèle-là vient émane directement d’une stratégie économique qui persiste à remettre les écosystèmes entre les mains de compagnies et de banques étrangères.
L’Équateur doit une tonne d’argent au FMI et en conséquence est obligé d’ouvrir ses forêts tropicales dans l’est et dans le sud de l’Amazone pour l’exploration pétrolière.
Dans ces régions là si on devait trouver du pétrole il est facile de prédire que les conséquences sur les résidents locaux seront aussi désastreuses qu’elle l’ont été pour les résidents d’El Oriente.
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