VOL DE L’ELECTION PRESIDENT USA 2004
À la veille d'élections provinciales et fédérales, il est bon de voir comment d'autres démocraties parlementaires aussi vieilles que la nôtres peuvent se planter lorsque vient le temps de demander au peuple de choisir ses dirigeants.
Le monde entier a été sous le choc, en novembre 2004, de voir les États-Uniens réélire George Bush Fils pour un seconde mandat à la présidence.
Nous avions raisons d'être surpris, car non seulement l'élection de 2000 a été un vol électoral, l'élection de 2004 l'était tout autant.
La fraude électorale a été bien documentée par des enquêteurs de renoms (John Conyers, Mark Crispin Miller, Bob Fitrakis, Harvey Wasserman, Bev Harris) et mis en lumière par Micheal Parenti du journal électronique commondreams.org
Juste en regardant les chiffres sans les détails, on voit que la réelection de Bush est une impossibilité mathématique.
En 2000, 105 millions de citoyens ont voté, mais en 2004 c'est monté à au moins 122 millions. Les sondages pré-électoraux indiquaient que Kerry avaient l'appui de 16,8 millions de ces 17 millions de nouveaux électeurs.
D'autant plus que 2 millions de progressistes qui avaient voté pour Nader en 2000 ont choisi Kerry en 2004...
Mais le résultat officiel en 2004 dit que Bush a remporté par 62 millions de votes, au moins 11.6 millions de plus qu'en 2000. Pour atteindre ce résultat pour le moins surprenant, il aurait fallu que Bush conserve tout ses 50,4 millions de votes de 2000, plus une majorité de nouveaux électeurs, plus une large part de anciens supporteurs de Nader.
Absolument rien dans cette campagne ni dans les sondages d'opinion n'expliquent un tel résultat.
Dans des états clés comme l'Ohio, les démocrates avaient réussi à faire sortir le vote à 5 contre 1 pour les républicains. Kerry menait dans les sondages, pourtant, Bush a remporté l'État.
Tout au long de la journée d'élection en 2004, les sondages à la sortie des urnes indiquaient que Kerry menait 53% à 47%, lui donnant une solide avance d'1,5 millions de votes, et une victoire solide au collège électorale.
Étrangement, lorsque les votes ont été compté, c'est Bush qui a gagné...
Robert F. Kennedy et plusieurs autres ont trouvé toutes une panoplie d'anormalités qui expliquent le résultat. Notamment l'utilisation de machine à voter électronique touch screen, qui facilitent énormément la fraude électorale.
Les sondages à la sortie des urnes donnaient donc Kerry solidement en avance sur Bush... Rappellons que de tels sondages sont une mesure exceptionnellement précise pour mesurer des élections.
Lors des trois dernières élections en Allemagne, ces sondages étaient précis à 0,3% du résultat officiel.
Ces sondages à la sortie de l'isoloir sont considéré comme étant tellement fiable que des organisations internationales les utilisent pour valider des résultats d'élection à travers le monde.
Pire, les différences entre les sondages exit-polls et les résultats officiels sont allé du côté de Bush dans 10 des 11 États décisifs.
Donc soyons vigilents ici aussi, si les résultats nous surprennent par rapport aux sondages, il y a quelque chose de louche. Si votre parti est la victime, ne faites pas comme les démocrates : contestez!
SOUFFRANCES D’ENFANTS
Des rapports récents de l'ONU ont indiqués le besoin urgent de protéger les enfants de la pauvreté, des risques à la santé et au travail infantile.
Même si la convention internationale des droits de l'enfant a été ratifiée par 192 pays, les enfants du monde continue de souffrir des abus impardonnables tels que le droit à la vie et à la liberté.
Les droits des enfants ont été spécifiquement reconnu en 1959, année où la déclaration des droits de l'enfant a été adopté par l'ONU.
La convention sur l'élimination de toutes formes de discrimination contre les femmes, en 1979, reconnaissait le besoin spécial de la protection des jeunes filles.
Mais ce n'est qu'en 1989 que l'Assemblée générale de l'ONU a ratifié la convention inernationale des droits de l'enfant, qui reconnaissait le droit de l'enfant à toute une gamme de droits humain : civil, culturel, économique, politique et social.
En 1990 la convention a reçu les 20 ratifications nécessaires pour prendre force de loi internationale.
Aujourd'hui seule la Somalie et les États-Unis se démarquent par leur refus de ratifier la convention.
Le fait que la surperpuissance ne soit pas à bord n'expliquent pas entièrement le fait que massivement les enfants contiuent encore de souffrir du travail forcé, le déplacement en tant que réfugiés, quotidiennement des victimes de conflits violents.
La loi internationale soutient que les enfants ont le droit d'être à l'abri des conflits armés, de voir leur liberté protégé et d'avoir un traitement approprié des systèmes de justice.
Paradoxalement, c'est la loi internationale qui a fait en sorte que des sanctions infanticides aient été appliqué contre l'Irak au cours des années 1990.
UNICEF a calculé en 1999 qu'au moins 500 000 enfants sont morts à cause de ces sanctions.
Mais contrairement au Rwanda, l'ex-Yougoslavie ou ailleurs, aucun tribunal de l'ONU n'a été mis en place pour déterminer les coupables de la mort ce demi million d'enfants irakiens.
Tout récemment, lors des attaques d'Israël contre le Liban, les enfants ont été paticulièrement affectés.
En novembre 2006, Amnesty international rapportait que les enfants tombent encore victimes des obus à fragments laissés par l'armée israélienne.
Depuis les débuts de l'Intifada en 2000, les attaquants palestiniens ont tués 119 enfants israéliens, tandis que 811 enfants palestiniens sont morts aux mains des troupes israéliennes.
Pendant ce temps, au sud de l'Afrique, sur une note plus positive, on tente de fermer les orphelinats afin de réintégré les enfants dans les communautés.
Au lieu de tout simplement donner un endroit où l'enfant peut vivre, des groupes d'aide tentent des les supporter dans leur propre village.
UNICEF reconnaît que cette méthode est beaucoup plus saine, pour la santé et la culture, du moins beaucoup plus que de les installer dans des institutions.
Les Nations unies estiment que 12 millions d'enfants en Afrique on perdu un parent au SIDA, il y en a des millions d'autres qui perdent leur parents aux mains de la guerre et de la famine.
Demain la journée des femmes, est aussi une occasion de palier à la violence dont elles sont aussi victimes : mauvais systèmes de santé, des conditions de vies malsaines et dangereuses, tous ont des conséquences bien sûr néfastes pour les femmes, mais cela se répercute aussi directement sur les enfants.
Lorsqu'un bateau coule, on cherche à sauver les femmes et les enfants d'abord... Cette approche devrait être la même pour le vaisseau de la planète terre qui tourne autour du soleil...
18 avril 2007
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