Canada en Afghanistan
Nous revenons sur la présence militaire du Canada ce matin, premièrement parce que nous n’avons pas d’affaires là-bas et surtout parce que l’on suit pas à pas les premières étapes de l’invasion américaine en Irak.
La semaine dernière on a entendu parlé de l’interdiction imposée sur les médias par le gouvernement Harper de montrer l’arrivée des soldats morts en action… la même décision avait été prise par l’administration Bush il y a trois ans…
Notre participation militaire en Afghanistan évoque la question à savoir si notre pays est aussi sous l’emprise de son complexe militaro-industriel
Steven Staples, directeur des programmes de sécurité pour l’institut Polaris à Ottawa a signé un manifeste récemment sur la question…
Il rappelle que le président américain Dwight D Eisenhower avait averti le peuple américain en 1961 des dangers de laisser la politique et l’économie du pays sous l’emprise de son complexe militaro-industriel.
Qu’est-ce que c’est dans le fond ? Essentiellement la conjoncture d’une immense infrastructure militaire combinée à une industrie de production et de ventes d’armes.
Eisenhower dans son discours parlait de l’effet désastreux qu’aurait cette machine de guerre sur la politique du pays si on laissait sa logique des profits de guerre remplacer les mécanismes démocratiques.
C'est un peu pas mal ce qui est déjà arrivé aux États-Unis…et le Canada y tombe victime aussi par moments, comme ces temps-ci…
Au début du siècle passé, une déclaration de guerre de la Grande-Bretagne impliquait nécessairement le Canada…et depuis la deuxième guerre mondiale le Canada est tombé sous la direction des ÉU à travers l'OTAN et l'intégration sécuritaire continentale… surtout depuis le 11 septembre 2001.
Steven Staples souligne que notre système militaro-industriel est plutôt une alliance entre des organisations cherchant plus de dépenses et une armée plus intégrée à celle des ÉU.
Idéologiquement et économiquement, des groupes cherchent sans relâche à ce que le gouvernement canadien dépense des milliards de plus par année dans son système militaire.
Au Canada, la plus grande influence vient des entreprises engages dans des activités financière, énergétiques, la manufacture et les ressources naturelles…Leur désir profond, à la fin, c’est une plus grande intégration au marché américain.
Ce groupe d’entreprises a fait la promotion du libre-échange et depuis le 11 septembre 2001 appui sans relâche l’effort militaire de l’administration Bush.
Selon les données les plus récentes plus de 1500 firmes touchent à l’industrie militaire au Canada accumulant des revenus de 7 milliards par année.
Des entreprises comme CAE inc., General dynamics, le groupe SNC-Lavalin, Bell hélicoptère et Bombardier.
Mais le Canada n’est pas les ÉU et nous n’avons pas cette impression de supériorité morale qui nous pousse à accepter facilement des interventions militaires à l’étranger…et l’obstacle majeur de notre système militaire est de convaincre la population d’abandonné notre tradition de maintien de la paix et plutôt d’embrasser la cause de la guerre au terrorisme :
Par l’intégration continentale et un contrôle maladif de l’immigration et par notre participation en Afghanistan, le complexe militaire canadien est en train de gagner la partie…on en reparle après la musique.
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La semaine dernière on a entendu parlé de l’interdiction imposée sur les médias par le gouvernement Harper de montrer l’arrivée des soldats morts en action… la même décision avait été prise par l’administration Bush il y a trois ans…
Notre participation militaire en Afghanistan évoque la question à savoir si notre pays est aussi sous l’emprise de son complexe militaro-industriel
Steven Staples, directeur des programmes de sécurité pour l’institut Polaris à Ottawa a signé un manifeste récemment sur la question…
Il rappelle que le président américain Dwight D Eisenhower avait averti le peuple américain en 1961 des dangers de laisser la politique et l’économie du pays sous l’emprise de son complexe militaro-industriel.
Qu’est-ce que c’est dans le fond ? Essentiellement la conjoncture d’une immense infrastructure militaire combinée à une industrie de production et de ventes d’armes.
Eisenhower dans son discours parlait de l’effet désastreux qu’aurait cette machine de guerre sur la politique du pays si on laissait sa logique des profits de guerre remplacer les mécanismes démocratiques.
C'est un peu pas mal ce qui est déjà arrivé aux États-Unis…et le Canada y tombe victime aussi par moments, comme ces temps-ci…
Au début du siècle passé, une déclaration de guerre de la Grande-Bretagne impliquait nécessairement le Canada…et depuis la deuxième guerre mondiale le Canada est tombé sous la direction des ÉU à travers l'OTAN et l'intégration sécuritaire continentale… surtout depuis le 11 septembre 2001.
Steven Staples souligne que notre système militaro-industriel est plutôt une alliance entre des organisations cherchant plus de dépenses et une armée plus intégrée à celle des ÉU.
Idéologiquement et économiquement, des groupes cherchent sans relâche à ce que le gouvernement canadien dépense des milliards de plus par année dans son système militaire.
Au Canada, la plus grande influence vient des entreprises engages dans des activités financière, énergétiques, la manufacture et les ressources naturelles…Leur désir profond, à la fin, c’est une plus grande intégration au marché américain.
Ce groupe d’entreprises a fait la promotion du libre-échange et depuis le 11 septembre 2001 appui sans relâche l’effort militaire de l’administration Bush.
Selon les données les plus récentes plus de 1500 firmes touchent à l’industrie militaire au Canada accumulant des revenus de 7 milliards par année.
Des entreprises comme CAE inc., General dynamics, le groupe SNC-Lavalin, Bell hélicoptère et Bombardier.
Mais le Canada n’est pas les ÉU et nous n’avons pas cette impression de supériorité morale qui nous pousse à accepter facilement des interventions militaires à l’étranger…et l’obstacle majeur de notre système militaire est de convaincre la population d’abandonné notre tradition de maintien de la paix et plutôt d’embrasser la cause de la guerre au terrorisme :
Par l’intégration continentale et un contrôle maladif de l’immigration et par notre participation en Afghanistan, le complexe militaire canadien est en train de gagner la partie…on en reparle après la musique.
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On parlait de l’emprise du complexe militaro-industriel sur la politique américaine et on a regardé si le Canada avait sa propre version de cette machine de la guerre profitable.
On a vu que le patronat canadien salive beaucoup sur le potentiel du marché des ÉU et est prêt à vendre notre souveraineté pour y avoir accès.
Par une combinaison d’idéologie et de quête de profits, le Canada se fond dans les ÉU et commence même à embarquer dans ces folies militaires comme c’est le cas en Afghanistan.
Tout ça malgré le fait que les Canadiens préfèrent depuis toujours que nous soyons un pays pacifique qui envoie des casques bleus maintenir la paix à l’étranger et à ce que notre politique et notre économie soient indépendants des ÉU.
Notre budget militaire de 15 milliards par année est le 7e plus élevé de l’alliance militaire de l’OTAN, et 15e au monde.
Le budget fédéral de 2005 a ajouté 13 milliards au système militaire pour les 5 prochaines années, les conservateurs, tout frais au pouvoir, on opté pour un supplément de 5,3 milliards là-dessus, montant nos dépenses militaires à un niveau plus élevé que durant la guerre froide.
Tout ça représente les grands intérêts financiers du pays et les médias en font bien sûr partie.
On doit se rappeler que les grands médias canadiens étaient majoritairement en faveur de notre participation au bouclier anti-missile malgré l’opposition du public
Auparavant le Canada était un des 10 plus grands fournisseurs de casques bleus au monde, mais aujourd’hui ils pourraient tous s’asseoir dans un autobus, s’élevant à 60 sur plus de 60 000 casques bleus à travers le monde.
J’ai espoir que la population canadienne est en mesure d’empêcher le gouvernement de se soumettre à la volonté de notre propre complexe militaire.
On l’a vu avec l’invasion de l’Irak et le refus total du bouclier anti-missile.
Notre lobby militaire n’est pas assez fort pour contrer une population bien informée, engagée et agissant selon ses valeurs.
La tournure militaire des dernières années peut être renversé. Notre souveraineté n’est pas obligée de disparaître dans les méandres de l’intégration continentale.
L’interdiction imposée sur les médias de ne pas montrer le retour des soldats mort au combat devrait nous servir d’avertissement bruyant : nous suivons pas à pas les ÉU dans leur action suicidaire collective.
Ça prendrait une bonne discussion nationale pour s’en sortir avant qu’il soit trop tard…
Centre d’achat Asie
Allons en Asie maintenant, surtout en Asie de l’est où les centre d’achat jouent le double rôle d’infrastructure propre et sécuritaire tout en étant un espace de ségrégation.
Paragon, en plein centre de Bangkok en Thaïlande, est un centre d’achat gigantesque luxueux connecté au reste de la ville par son fameux train aérien.
Pour permettre sa construction, les autorités de la ville ont permis la destruction de plusieurs immeubles historiques, un parc immense et des canaux.
C’est un endroit qui contraste avec le reste de la ville : c’est propre, bien éclairé, sécuritaire et exclusifs à la haute classe moyenne et l’élite thaïlandaise.
C’est ce que nous raconte André Vltchek, romancier et journaliste de mainstaypress.org
En somme il dit que la majorité des villes du sud est asiatique sont un désastre. Aucun transport en commun convenable et intégré, l’absence de trottoirs sécuritaire…bref, la version pauvre de Los Angeles et de Houston.
Les villes du sud est asiatiques sont confortables seulement pour ceux qui peuvent se permettre l’achat d’une voiture à air climatisé et des revenus suffisant pour se payer les objets de luxe des grands centre d’achat.
Pendant qu’ici les centre d’achat symbolisent la consommation de masse, là-bas ils sont des institutions culturelles.
Les plus grandes galeries d’art en Asie sont dans les centre d’achat.
À Jakarta presque tout les espaces publics, incluant les parcs et les trottoirs, ont disparu progressivement depuis le coup d’État de 1965…
Le seul endroit propre et confortable dans la ville sont les centre d’achat…un endroit ou la classe aisée en profite pour pavaner leurs nouveaux habits et souliers, un peu comme nos ancêtres le faisaient à la messe d’antan.
André Vltchek affirme donc que les centre d’achats sont des symboles puissants de ségrégation, d’apartheid culturel et social en Asie du sud est.
Parce qu’il y a dans ces pays des centre d’achat pour chaque classe sociale…
Les gardes à la porte font en sorte que seuls les membres de la bonne classe puissent entrer… de toute façon les pauvres se sentent trop mal à l’aise d’entrer dans les centre d’achats garnis de produits de luxe aux prix astronomiques.
Les centre d’achat contribuent donc au statu quo, ils sont les piliers des sociétés contrôlées et obéissantes de l’Asie du sud est.
Alors pendant que les villes occidentales repoussent leur centre d’achat vers les périphéries, les grandes villes d’Asie du sud est les construisent en plein centre…
Plus ils sont gros, luxueux, extravagants, plus l’élite du pays croit que la nation est sur la voie du développement.
Et comme la plupart d’entre nous le savons, la culture du centre d’achat est nécessairement basée sur l’absence de diversité et de créativité….
La quête de produits de consommation qui éloigne la population d’idées subversives…l’appât qui éloigne de la volonté d’atteindre plus de justice et d’égalité sociale.
Dans le temps de le dire, on ne pourra plus faire la différence entre le centre d’une grande ville d’Asie du sud est d’une autre. Tous pareil et homogène…l’exclusion et la ségrégation pour les pauvres…
Hey, ça ressemble drôlement à nos banlieues d’Amérique du nord, non ?
Paragon, en plein centre de Bangkok en Thaïlande, est un centre d’achat gigantesque luxueux connecté au reste de la ville par son fameux train aérien.
Pour permettre sa construction, les autorités de la ville ont permis la destruction de plusieurs immeubles historiques, un parc immense et des canaux.
C’est un endroit qui contraste avec le reste de la ville : c’est propre, bien éclairé, sécuritaire et exclusifs à la haute classe moyenne et l’élite thaïlandaise.
C’est ce que nous raconte André Vltchek, romancier et journaliste de mainstaypress.org
En somme il dit que la majorité des villes du sud est asiatique sont un désastre. Aucun transport en commun convenable et intégré, l’absence de trottoirs sécuritaire…bref, la version pauvre de Los Angeles et de Houston.
Les villes du sud est asiatiques sont confortables seulement pour ceux qui peuvent se permettre l’achat d’une voiture à air climatisé et des revenus suffisant pour se payer les objets de luxe des grands centre d’achat.
Pendant qu’ici les centre d’achat symbolisent la consommation de masse, là-bas ils sont des institutions culturelles.
Les plus grandes galeries d’art en Asie sont dans les centre d’achat.
À Jakarta presque tout les espaces publics, incluant les parcs et les trottoirs, ont disparu progressivement depuis le coup d’État de 1965…
Le seul endroit propre et confortable dans la ville sont les centre d’achat…un endroit ou la classe aisée en profite pour pavaner leurs nouveaux habits et souliers, un peu comme nos ancêtres le faisaient à la messe d’antan.
André Vltchek affirme donc que les centre d’achats sont des symboles puissants de ségrégation, d’apartheid culturel et social en Asie du sud est.
Parce qu’il y a dans ces pays des centre d’achat pour chaque classe sociale…
Les gardes à la porte font en sorte que seuls les membres de la bonne classe puissent entrer… de toute façon les pauvres se sentent trop mal à l’aise d’entrer dans les centre d’achats garnis de produits de luxe aux prix astronomiques.
Les centre d’achat contribuent donc au statu quo, ils sont les piliers des sociétés contrôlées et obéissantes de l’Asie du sud est.
Alors pendant que les villes occidentales repoussent leur centre d’achat vers les périphéries, les grandes villes d’Asie du sud est les construisent en plein centre…
Plus ils sont gros, luxueux, extravagants, plus l’élite du pays croit que la nation est sur la voie du développement.
Et comme la plupart d’entre nous le savons, la culture du centre d’achat est nécessairement basée sur l’absence de diversité et de créativité….
La quête de produits de consommation qui éloigne la population d’idées subversives…l’appât qui éloigne de la volonté d’atteindre plus de justice et d’égalité sociale.
Dans le temps de le dire, on ne pourra plus faire la différence entre le centre d’une grande ville d’Asie du sud est d’une autre. Tous pareil et homogène…l’exclusion et la ségrégation pour les pauvres…
Hey, ça ressemble drôlement à nos banlieues d’Amérique du nord, non ?
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